SAS Spear
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| Spear | |
| Type | Sous-marin d'attaque conventionnel |
|---|---|
| Classe | Classe Daphné |
| Histoire | |
| A servi dans |  Marine sud-africaine
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| Commanditaire | Marine sud-africaine
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| Constructeur | Chantiers Dubigeon-Normandie, Nantes  France
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| Quille posée | |
| Lancement | |
| Commission | |
| Statut | Mis au rebut en 2003 |
| Équipage | |
| Équipage | 6 officiers, 41 marins |
| Caractéristiques techniques | |
| Longueur | 57,8 m |
| Maître-bau | 6,8 m |
| Tirant d'eau | 4,6 m |
| Déplacement | 869 tonnes en surface 1 043 tonnes en plongée |
| Propulsion | 2 moteurs diesel SEMT Pielstick de 1 300 ch (969 kW) 2 moteurs électriques de 1 600 ch (1 193 kW) 2 arbres d'hélice |
| Vitesse | 13,5 nœuds (25 km/h) en surface 16 nœuds (30 km/h) en immersion avec schorchel |
| Profondeur | 300 m |
| Caractéristiques militaires | |
| Armement | 12 tubes lance-torpilles de 550 mm (8 d’étrave, 4 de poupe) |
| Rayon d'action | 4 500 milles marins (8 300 km) à 5 nœuds (9,3 km/h) en surface 30 jours |
| Carrière | |
| Port d'attache | Simon's Town |
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Le SAS[Note 1] Spear (numéro de coque S97), initialement connu sous le nom de SAS Maria van Riebeeck, était un sous-marin de classe Daphné de la marine sud-africaine (South African Navy, ou SAN). Construit en France dans les années 1960, le bateau a été le premier sous-marin de la SAN. Il a été mis au rebut en juin-juillet 2003.
Conception[modifier | modifier le code]
Le sous-marin avait un déplacement de 869 tonnes en surface et 1 043 tonnes en immersion. Il mesurait 57,8 mètres de long, avait un maître-bau de 6,8 mètres et un tirant d'eau de 4,6 mètres. Pour la navigation en surface, le bateau était propulsé par deux moteurs diesel SEMT Pielstick de 1 300 ch (969 kW), entraînant chacun un arbre d'hélice. Lorsqu’il était immergé, chaque hélice était entraînée par un moteur électrique de 1 600 ch (1 193 kW). Le SAS Spear pouvait atteindre 13,5 nœuds (25 km/h) à la surface et 16 nœuds (30 km/h) sous l’eau. En plongée avec schnorchel, le bateau avait une autonomie de 4 500 milles marins (8 300 km) à 5 nœuds (9,3 km/h). Il était armé d’une douzaine de tubes lance-torpilles de 550 mm, huit à l’avant et quatre à l’arrière. Le SAS Spear avait un effectif de 6 officiers et 41 hommes[1].
Historique[modifier | modifier le code]
La quille du bateau a été posée le au chantier naval Dubigeon-Normandie à Nantes, il a été lancé le et mis en service le [1].
Le , le SAS Maria van Riebeeck entre en collision avec le sous-marin français Galatée (également de la classe Daphné) au large de Toulon. Les deux sous-marins ont été gravement endommagés, le Galatée étant forcé de s’échouer pour éviter de couler[2].
Le bateau a reçu un sonar et une électronique améliorés lors d’un carénage à mi-vie qui a été achevé en 1992[3]. Le SAS Spear a été ferraillé à Simon's Town par SA Metal and Machinery Co. (Pty) Ltd. entre juin et juillet 2003[4].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « SAS Spear » (voir la liste des auteurs).
Notes[modifier | modifier le code]
- Les navires de la Marine sud-africaine reçoivent le préfixe SAS, acronyme de South African Ship (en français : Navire d'Afrique du Sud.
Références[modifier | modifier le code]
- Moore, p. 400
- « World's Navy News », Warship International, vol. VII, no 4, , p. 314–15
- Gardiner, Chumbley & Budzbon, p. 335
- « SAS Assegaai to be preserved as museum », sur DefenseWeb (consulté le )
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (en) Robert Gardiner, Stephen Chumbley et Przemysław Budzbon, Conway's All the World's Fighting Ships 1947-1995, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 1-55750-132-7).
- (en) John Moore, Captain RN, Jane's Fighting Ships 1981-82, London, Jane's Pub. Co., (ISBN 0-7106-0728-8).
- (en) Allan Du Toit, South Africa's Fighting Ships: Past and Present, Rivonia, South Africa, Ashanti Publishing, (ISBN 1-874800-50-2).
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