Saint-Vulbas

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Saint-Vulbas
Saint-Vulbas
Mairie de Saint-Vulbas.
Blason de Saint-Vulbas
Blason
Saint-Vulbas
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Belley
Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine de l'Ain
Maire
Mandat
Marcel Jacquin
2020-2026
Code postal 01150
Code commune 01390
Démographie
Population
municipale
1 234 hab. (2021 en augmentation de 3,35 % par rapport à 2015)
Densité 58 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 50′ 02″ nord, 5° 17′ 35″ est
Altitude Min. 192 m
Max. 227 m
Superficie 21,44 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lagnieu
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web saint-vulbas.fr

Saint-Vulbas [sɛ̃ vylba] est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont les Villibadois et Villibadoises. La commune appartient à l'aire urbaine de Lyon.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune est située sur la rive droite du Rhône, à 205 mètres d'altitude, à environ 43 km au nord-est de Lyon, 18 km de Meximieux et 20 km d'Ambérieu-en-Bugey. Sur son territoire se trouve la centrale nucléaire du Bugey ainsi que le parc industriel de la Plaine de l'Ain.

La commune est située dans la petite région de la plaine de l'Ain, entre Bas-Bugey et Côtière.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 100 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Bénonces à 14 km à vol d'oiseau[3], est de 8,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 723,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Vulbas est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (29,2 %), zones urbanisées (5,5 %), eaux continentales[Note 3] (5,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), forêts (1,8 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Étymologie[modifier | modifier le code]

Elle doit son nom à un martyr des temps mérovingiens dont l'histoire est semblable à celle de saint Rambert.

Histoire[modifier | modifier le code]

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Durant la Seconde Guerre mondiale, le Special Operations Executive disposait du terrain d'aviation FIGUE à Saint-Vulbas.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Vulbas est membre de la communauté de communes de la Plaine de l'Ain, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chazey-sur-Ain. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[14]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Lagnieu pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[14], et de la deuxième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[15].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? Marc Giroud    
juin 1995 En cours Marcel Jacquin SE Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].

En 2021, la commune comptait 1 234 habitants[Note 4], en augmentation de 3,35 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
420412586602625630624680708
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
683694662631606600592527483
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
428450410389366354307255274
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
263370975464710804883870949
2014 2019 2021 - - - - - -
1 1261 2461 234------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports[modifier | modifier le code]

La ville est réputée pour le sport-boules (« boule lyonnaise »), dont le club accueille beaucoup de champions. Elle abrite le siège de la Fédération internationale de boules (FIB), association créée en 1946 qui régit le sport-boules au niveau international et représente cette discipline au sein de la Confédération mondiale des sports de boules.

En cyclisme, la 1re étape des tours de l'Ain 2010 et 2011 arrivaient à Saint-Vulbas. En 2012, la 2e étape arrivait dans la ville.

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La chapelle de Marcilleux classée au titre des Monuments historiques. Au second plan, les tours de réfrigération des tranches 4 et 5 de la centrale nucléaire du Bugey.
  • Chapelle romane de Marcilleux, du XIIe siècle de Marcilleux, classée monument historique depuis le [20].
  • Maison dite « maison Morel » du XVIIIe siècle à Marcilleux. Autrefois, Marcilleux était un petit village bien à part. Il fut connu au début du XIXe siècle par le terrible drame qui se déroula chez madame Carra de Vaux, tante d'Alphonse de Lamartine. Le jeune Lyon des Roys, en séjour à Marcilleux, se donna la mort dans la propriété de sa sœur. Ce fut le premier grand drame de l'époque romantique qui devait en connaître bien d'autres. La belle maison du XVIIIe siècle existe toujours. Elle fut la propriété de l'abbé Servant, curé de Saint-Georges à Lyon, et ensuite appartint pendant un siècle à la famille Morel-Grobon. Elle est entourée d'un joli parc. Thérèse Morel (qui épousa le Lyonnais Florian Bruyas, futur sénateur du Rhône) et son cousin Léon furent parrain et marraine de la cloche de Saint-Vulbas (qui se nomme Léonie Thérèse).
  • Église Saint-Vulbas de Saint-Vulbas, mentionnée dès le IXe siècle, abritant le sarcophage de saint Vulbas. Ce sarcophage, en marbre blanc, datant de l'époque mérovingienne est classé au titre des objets des monuments historiques depuis 1920[21].
  • Source de Philibert II de Savoie dit le Beau. Lors d'une partie de chasse en 1504, l'époux de Marguerite d'Autriche, but l'eau glacée de la source et mourut d'une pleurésie à Pont-d'Ain quelques jours plus tard[22].
  • Centre International de Saint-Vulbas, qui accueille par exemple des concerts du Printemps de Pérouges.

Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]

En 2014, la commune de Saint-Vulbas bénéficie du label « ville fleurie » avec « 4 fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[23].

Héraldique[modifier | modifier le code]


Armes de Saint-Vulbas

Les armes de Saint-Vulbas se blasonnent ainsi :

Écartelé, au premier de gueules au cavalier à l'antique nimbé d'or, la tête de front, la dextre levée, armé d'une épée d'or, sur un cheval contourné, le tout d'argent, au deuxième tiercé en pals irréguliers, celui du centre élargi en pointe, ceux des côtés élargis en chef, fascés, contre-fascés, ondés d'argent et d'azur, au troisième d'azur aux trois fasces ondées d'argent, au quatrième de gueules au signe de l'atome, vingt-quatre petits besants d'argent ordonnés en trois cercles concentriques, 8, 8 et 8, posés sur un besant du même bordé et ajouré de sable ; le tout sur une champagne d'or[24].

Économie[modifier | modifier le code]

Sur le territoire de la commune se trouve la centrale nucléaire du Bugey : quatre réacteurs de la filière des réacteurs à eau pressurisée (REP) fonctionnent à une puissance nominale unitaire d'environ 900 mégawatts électriques pour une production qui représente environ 40 % de la consommation électrique de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Saint-Vulbas et Bénonces », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Bénonces », sur la commune de Bénonces - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Bénonces », sur la commune de Bénonces - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. « communauté de communes de la Plaine de l'Ain - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
  14. a et b « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Saint-Vulbas », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. « La chapelle de Marcilleux », notice no PA00116575, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  21. « La sarcophage dit de saint Vulbas », notice no PM01000349, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  22. Jean Lemaire de Belges " Les Épîtres de l'Amant vert"
  23. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
  24. « Saint-Vulbas »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur labanquedublason2.com.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]