Marcel Nicolle

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Marcel Nicolle
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Marcel Marie Léonce NicolleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Formation
Activités
Père
Eugène Nicolle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions

Marcel Nicolle, né le à Rouen[1] et mort le à Paris, est un conservateur de musée et critique d'art français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études au lycée Corneille à Rouen, il obtient une licence de droit et est élève de l'École du Louvre et du peintre Luc-Olivier Merson. Il est conservateur au musée de Lille de 1895 à 1897 (conservateur-adjoint de 1892 à 1894) et au musée du Louvre. En 1897, il reçoit le prix Wicar de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille[2].

Il est critique d'art au Journal de Rouen, journal dans lequel il fera une critique virulente du fauvisme lors du Salon d'automne de 1905[3].

L’Académie française lui décerne le prix Charles-Blanc en 1924 et il reçoit la Légion d'honneur en 1926.

Il est membre correspondant de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen. Il préside le Syndicat des négociants en objets d'art, tableaux et curiosités.

Il meurt à son domicile, au no 6 villa Spontini à Paris, et est inhumé au cimetière monumental de Rouen[4].

Expert en arts, sa bibliographie compte 22 livres, mémoires, rapports et plus de 300 articles de revues et de journaux.

Il est le frère de Charles Nicolle, médecin (1866-1936).

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Ville de Lille. Musée d'archéologie, Lille, 1894.
  • Rembrandt aux expositions d'Amsterdam et de Londres, Paris, P. Ollendorff, 1909.
  • Ville de Nantes. Musée municipal des beaux-arts, Nantes, 1913
  • La Peinture au musée du Louvre : école anglaise, Paris, L'Illustration.
  • La Peinture au musée du Louvre : école espagnole, Paris, L'Illustration.
  • Le Musée de Nantes. Peintures, Paris, Laurens, 1919.
  • Le musée de Rouen. Peintures, Paris, Laurens, 1920.
  • La Peinture française au Musée du Prado, Paris, Perrin, 1925.
- Prix Thorlet 1926 de l'Académie des beaux-arts
  • Le Musée et la Curiosité, Paris, 1931.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Au no 7 place de la Rougemare.
  2. Journal de Rouen, 27 mai 1897, p. 2 col. 2
  3. Journal de Rouen, 20 novembre 1905.
  4. « M. Marcel Nicolle », Journal de Rouen, 29 mars 1934, p. 3 col. 6
  5. « Cote 19800035/1288/48849 », base Léonore, ministère français de la Culture

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Émile Dacier, Marcel Nicolle (1871-1934) : notice biographique et bibliographique de ses œuvres, 1936
  • Jacques Nicolle, « Marcel Nicolle (1871-1934) un maître normand de la critique d'art », dans Bulletin des Sociétés savantes de Haute-Normandie, no 16, 1959, p. 137-149

Liens externes[modifier | modifier le code]