Manuele Fior

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Manuele Fior
Description de cette image, également commentée ci-après
Naissance 1975
Cesena, Italie
Diplôme
Profession
Distinctions
Prix Micheluzzi Meilleur dessin, Napoli Comicon (2007)
Prix de la Ville de Genève (2009)
Prix Gran Guinigi, Lucca (2010)
Prix du Meilleur Album Fauve d’Or, 38e Festival de la BD d’Angoulême (2011)
Prix Micheluzzi Meilleur album, Napoli Comicon (2011)

Manuele Fior né à Cesena en 1975 est un auteur de bandes dessinées et illustrateur Italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Manuele Fior est né à Cesena en 1975. Il obtient un diplôme de l'Université IUAV de Venise en architecture en 2000. Il vit ensuite à Berlin, où il travaille en tant qu'architecte et illustrateur[1]. Il publie en 2001 de courtes histoires dans le magazine Plaque des éditions Avant-Verlag. À partir de ce moment, il publie de nombreuses histoires courtes, parfois écrites par son frère Daniel, dans diverses revues telles que Black, Bile Noire, Stripburger, Forresten ou Osmosa. En 2005, il s'installe à Oslo, puis à Paris, où il réside[1].

Il a dessiné un épisode du feuilleton en ligne Les Autres Gens (scénarisé par Thomas Cadène) ainsi que la couverture du deuxième volume des recueils publiés par Dupuis (2011).

Il obtient en 2011 le prix du meilleur album au festival d'Angoulême pour Cinq mille kilomètres par seconde[2].

En sort son album Entrevue, aux éditions Futuropolis, qui en prépublie des planches sur son site internet[3]. L'auteur annonçait début 2011 travailler à ce nouvel opus, cette fois en noir et blanc, avec en source d'inspiration graphique notamment le travail de la photographe américaine Cindy Sherman[1].

Les variations d'Orsay parait en 2015, coédité par Futuropolis et les éditions du Musée d'Orsay. Manuele Fior s'y livre à une rêverie sur le musée, avec en particulier des œuvres de Degas, Ingres, Pissaro et les impressionnistes[4],[3].

En 2020, il livre Celestia chez l'éditeur Atrabile. L'ouvrage fait partie de la sélection pour le grand prix de la critique 2021[5].

Hypericon (millepertuis en italien) est publié en 2022 chez Dargaud. Fior y raconte l'histoire de Teresa, une étudiante italienne, arrivant à Berlin à la fin des années 1990 pour travailler sur une exposition d'art égyptien, qui rencontre Ruben, un pseudo-punk italien vivant dans un squat. Ce récit est entremêlé avec le journal d'Howard Carter, que lit Teresa, dans lequel il raconte notamment sa découverte du tombeau de Toutânkhamon. Fior a vécu à Berlin à la même époque que son personnage, et s'inspire de son expérience pour son album[6],[7].

Publications[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (it) Stefano Montefiori, «I disegni spiegano più delle parole», sur corriere.it (consulté le ).
  2. Mattéo Sallaud, « BD : au festival d’Angoulême, le prix du meilleur album prend du poids chaque année », Sud Ouest,‎ (lire en ligne).
  3. a et b « Le nouveau livre de manuele Fior », sur futuropolis.fr (consulté le ).
  4. Anne Douhaire, « Manuele Fior, un Italien à Orsay », France Inter, (consulté le ).
  5. « Grand Prix de la critique ACBD 2021 - Les 15 titres en compétition », sur BD Gest', .
  6. Lucile Commeaux, « Critique BD : “Hypericon” de Manuele Fior », France Culture, (consulté le )
  7. Frédéric de Biolley, « Hypericon chez Dargaud », sur planetebd.com, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]