Manoir de Verdigné

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Manoir de Verdigné
« La Grande Maison »
Présentation
Type
Destination initiale
Destination actuelle
Ancienne ferme en cours de restauration.
Style
Construction
4e quart du XVIe siècle
Commanditaire
Yves Tragin Seigneur du Plessis-D'Avesnes
Propriétaire
Société privée
Patrimonialité
Localisation
Pays
Département
Arrondissement
Commune
Adresse
Lieu-dit « Les Penières »
Coordonnées
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Le manoir de Vedigné, également connu sous le nom de « La Grande Maison »[2], est un édifice construit à la fin du XVIe siècle, localisé sur la commune d'Avesnes-en-Saosnois dans le département de la Sarthe.

Localisation[modifier | modifier le code]

Le manoir de Verdigné est localisé à Avesnes-en-Saosnois, commune appartenant à l'arrondissement de Mamers, département de la Sarthe, en région Pays de la Loire[3].

Plus précisément, la demeure seigneuriale d'Avesnes-en-Saosnois trouve son emplacement à environ 20 minutes de marche à travers champs au Nord-Est du bourg de Peray, dont elle était, à l'époque de son occupation, dépendante de la châtellenie[2] de Peray.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les guerres de religion ont laissé une empreinte significative dans l'histoire du manoir[4]. Le manoir est construit vers la fin du XVIe siècle sur commandite d'Yves Tragin alors seigneur du Plessis d'Avesnes[1],[4]. Selon le service d'inventaire général des monuments historiques, la demeure a été érigée en 1581[1]. Néanmoins, en raison du style architectural de ces éléments d'huisserie, le manoir de Verdigné aurait été probablement construit postérieurement à 1590[4]. Les terres de Verdigné, implantées dans la paroisse d'Avesnes, relèvent alors de la châtellenie de Peray[2].

Le manoir fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [1].

Description et architecture[modifier | modifier le code]

Ce manoir a été édifié selon les principes élaborés par l'architecte Philibert Delorme[4],[1]. Le corps de logis est flanqué de « pavillons de plan bastionnés »[1]. Un escalier est aménagé sur l'une de ses façades[1]. Les structures constituant le logement sont précédées d'une cour intérieure entourée de trois bâtiments[4]. Bien que l'ensemble de ses bâtiments puisse s'apparenter à une demeure de « plaisance », l'enceinte du manoir, aménagée de 4 pavillons sur chacun de ses angles, relève d'une muraille fortifiée[4]. Ces pavillons disposent d'ouverture destinés à la sortie de bouches à feu (canon, pièce d'artillerie)[4]. L'ensemble, délimité par d'imposants fossés latéraux, confirme que le manoir est destiné à servir de « place forte »[4].

Sur l'un de ses côtés, le corps de logis est flanqué d'une aile, ceinturée par des fossés d'enceinte, ayant possiblement fait office de lieu destiné à la pratique du jeu de paume[5]. Néanmoins, en raison de la hauteur de son plafonnement, plutôt basse, cette fonction ne peut être absolument confirmée[5].

Mise en valeur[modifier | modifier le code]

Charles et Philippe Gagnot, les propriétaires actuels, travaillent à la restauration de ce bâtiment dans le respect de son architecture d'origine[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Ministère de la Culture et de la Communication, « Architecture - Monuments Historiques : Manoir de Verdigné », (consulté le ).
  2. a b et c Julien Rémy Pesche, « Perai », dans Julien Rémy Pesche, Dictionnaire topographique, historique et statistique de la Sarthe, suivi d'une biographie et d'une bibliographie, vol. 4, (lire en ligne), page 380.
  3. « Manoir de Verdigné », sur le site de géolocalisation OpenStreetMap (consulté le ).
  4. a b c d e f g et h Arnaud Tiercellin, « Avesnes-en-Saosnois (72) : Manoir de Verdigné - 1581 », sur Les chassis de fenêtres du XVe au XVIIIe siècle, (consulté le ).
  5. a et b Christine Leduc, « Plafond : décors ornemental », publications du service du patrimoine des Pays de la Loire,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Avesnes-en-Saosnois. Journées du patrimoine : le manoir de Verdigné en ses beautés révélées », sur Ouest-France,

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Christine Leduc, « Plafond : décors ornemental », publications du service du patrimoine des Pays de la Loire,‎ (lire en ligne, consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Julien Rémy Pesche, « Peray », dans Julien Rémy Pesche, Dictionnaire topographique, historique et statistique de la Sarthe, suivi d'une biographie et d'une bibliographie, vol. 4, (lire en ligne), page 376 à fin chapitre. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Henri Renault Du Motey, La Maison de Tragin, mémoire pour M. Christian de La Barre de Nanteuil, Alençon, Imprimerie de É. Renaut-de-Broise, (lire en ligne).
  • Jacques Édom, Géographie de La Sarthe accompagnée de notions sur l'histoire, l'industrie, les antiquités de ce département et suivie d'un précis de géographie générale., E. Monnoyer, , 194 p. (lire en ligne), pages 93 à 95.
  • Marie-Claude Pingaud, Faire ses partages : Terres et parentèles dans le Perche, XIXe – XXe siècle, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 226 p. (lire en ligne).
  • Michel Balard (dir.), Jean-Philippe Genêt (dir.) et al., Des Barbares à la Renaissance, vol. 14/456/9, t. 20, Paris, Hachette, coll. « Initiation à l'Histoire », , 280 pages et 42 cartes (ISBN 978-2-01-006274-2).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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