Mamercus Æmilius Scaurus

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Mamercus Aemilius Scaurus
Fonctions
Consul
Sénateur romain
Biographie
Naissance
Décès
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Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
République romaine tardive (en), Haut Empire romainVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Aemilii Scauri (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Sextia (en)
Aemilia Lepida (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Gens
Statut

Mamercus Aemilius Scaurus est un rhéteur, poète et homme politique romain du début de l'Empire.

Famille[modifier | modifier le code]

Il est un des Aemilii Scauri, membres de la gens des Aemilii. Il est le fils de Marcus Aemilius Scaurus[1] qui est le demi-frère de Sextus Pompée[2]. Scaurus se marie une première fois à Aemilia Lepida, fille de Lépide le Jeune, avec laquelle il a une fille. Accusée entre autres d'adultère et d'empoisonnement, malgré la défense assurée par son frère Manius Aemilius Lepidus, elle est condamnée à l'exil[a 1],[a 2]. Scaurus se remarie plus tard avec Sextia, dont c'est également le deuxième mariage.

Biographie[modifier | modifier le code]

Tombeau de Scaurus à Pompéi (ca. 1820) par Charles Frédéric Chassériau (1802-1896), collaborateur de François Mazois pour son ouvrage "Les ruines de Pompéi" (Planche XVIII de la Partie 1)

Mamercus Aemilius Scaurus siège au Sénat en 14, lorsque Tibère accède au trône. Il est consul suffect en 21[3].

En 34, Scaurus est victime d'un procès politique[4]. Il est accusé de lèse-majesté pour avoir écrit une tragédie dont certains vers ont été interprétés comme une critique du règne de Tibère. Il est également accusé d'adultère et de pratique illégale de la magie. Scaurus anticipe la condamnation et se suicide avec sa femme Sextia[a 3],[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  • Sources modernes :
  1. François Hinard, Les proscriptions de la Rome républicaine, Rome, Publications de l'École française de Rome, , 624 p. (ISBN 2-7283-0094-1, lire en ligne), p. 421.
  2. Ronald Syme, Salluste, Volumes 282 à 284, Presses Universitaires de Franche-Comté, 1982, p. 140
  3. Christophe Badel, La noblesse de l'Empire romain : les masques et la vertu, Éditions Champ Vallon, 2005, p. 144
  4. Christophe Badel, La noblesse de l'Empire romain : les masques et la vertu, Éditions Champ Vallon, 2005, p. 174
  5. Steven H. Rutledge, Imperial inquisitions. Prosecutors and informants from Tiberius to Domitian, Londres, 2001, (ISBN 0-415-23700-9), p. 186–188
  • Sources antiques :

Voir aussi[modifier | modifier le code]