Malansac
Malansac | |
Bourg de Malansac. L'église et le calvaire. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Vannes |
Intercommunalité | Questembert Communauté |
Maire Mandat |
Marc de Boysson 2020-2026 |
Code postal | 56220 |
Code commune | 56123 |
Démographie | |
Gentilé | Malansacais |
Population municipale |
2 200 hab. (2018 ![]() |
Densité | 61 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 40′ 43″ nord, 2° 17′ 37″ ouest |
Altitude | 85 m Min. 6 m Max. 97 m |
Superficie | 36,18 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Questembert |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.malansac.fr/ |
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Malansac [malɑ̃sak] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.
Géographie[modifier | modifier le code]
Malansac, est située au sud-est de la Bretagne, dans le Morbihan, à l'est du département et à proximité de la voie express entre Vannes (à 40 km) et Redon (à 20 km).
![]() |
Rochefort-en-Terre | Saint-Gravé | Peillac | ![]() |
Pluherlin | N | Saint-Jacut-les-Pins | ||
O Malansac E | ||||
S | ||||
Limerzel | Caden | Saint-Gorgon |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Malansac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Photographies[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Malansac plebs en 847 (cartulaire de l'abbaye de Redon au IXe siècle); Mallenchac en 1160[6].
Il s'agit d'une formation toponymique gallo-romaine en -acum, suffixe d'origine gauloise servant à la localisation et indiquant la propriété. Le premier élément Malans- représente un anthroponyme comme dans de nombreuses formations en -acum. Il peut s'agir d'un nom de personne latin non attesté *Melanthius[7], ou *Malentius[6] variante de Maletus bien attesté[8].
La commune est située en région gallèse. Malansac s'écrit en gallo Malença ([malɑ̃sa]) en graphie MOGA[9]. En breton, le nom de la commune est Malañseg.
Il a pour homonyme Marenla (Pas-de-Calais, Malenchy 1142, Balentiacum -lire *Malentiacum- 1170).
Histoire[modifier | modifier le code]
C'est la loi du qui en érigeant les communes sur les bases des anciennes paroisses a établi les fonctions de l'organisation communale actuelle.
Entre le XVIIIe siècle et le début du XXe siècle, Malansac était réputée pour sa poterie. Elle était d'ailleurs un des rares lieux de production de poteries en Bretagne sud[10].
Malansac a vu naître la marque du « Père Dodu ». Jacques Hervieu, anciennement employé du groupe Guyomarc'h, a créé dans les années 1960 sur la commune (création officielle de la marque en 1967) à l'emplacement d'un ancien abattoir de bovins (l'abattoir Mahé, du nom d'un boucher de la commune) une usine de préparation de plats cuisinés à base de volaille (« rôti de Dindonneau » puis « Cordon Bleu »), qui amena pour le bassin d'emploi pas moins de 600 salariés sur le seul site de Malansac. Alors en plein essor, la commune compte alors environ 2 000 habitants, ce qui lui valut d'être qualifiée de « Capitale Française en Agroalimentaire de Volaille », sans compter la création d'autres usines sur d'autres communes comme à Pleucadeuc avec la participation locale des habitants, valant à la marque, avec cette commune, un prix européen du développement économique local[11]. La marque est alors la première marque française en produits consommés. Décédé subitement en 1984, Jacques Hervieu repose à Malansac. Depuis le déclin de la marque n'a pu être empêché, pourtant malgré la reprise, en 1991, par le groupe Doux, 1er producteur de volaille d'Europe.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2018, la commune comptait 2 200 habitants[Note 2], en augmentation de 2,8 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,32 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Notre-Dame, construite en 1694. Le clocher fut refait en 1858. Le retable du chœur est de 1654.
- Chapelle Saint-Jacques et Saint-Colomban : construite en 1712 ; calvaire en 1841[17].
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste à l'Hôpital (XVIe siècle). Elle atteste de la présence d'une aumônerie des hospitaliers de Saint-Jean mentionnée en 1160[18].
- Calvaire Saint-Jacques. Le piédestal de la croix date de 1807 mais la croix est sans doute plus ancienne. Le fût de la croix présente saint Jacques car Malansac est sur le chemin de Compostelle.
- Château de la Grationnaye.
- Parc de Bodelio.
- La place des fours à pots.
- La gare de Malansac, avec son bâtiment voyageurs et sa halle à marchandises construits par la compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) en 1862[19].
Équipements municipaux[modifier | modifier le code]
- Médiathèque
- Salle omnisports, avec salle de judo et terrain multi-sport
- Salle multifonction du « Palis Bleu »
- Centre associatif
Sur la commune[modifier | modifier le code]
- Parc et manoir de Bodélio
- Ancien couvent des Cordeliers à Bodélio[20]
- Château de la Grationnais
- Parc de préhistoire de Bretagne[21] au lieu-dit à La Croix neuve.
- L'étang du Moulin neuf, avec sa base de loisirs et sa plage.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jacques Hervieu (fondateur de la marque Père Dodu).
- Naïa la sorcière, qui serait née à Malansac.
- Eugène Buino (1886-1917) : officier de marine français, né à Malansac.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 31 mars 2021).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 31 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 31 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le 31 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 31 mars 2021).
- Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, volume 22 de Les Universels Gisserot, éditions Jean-paul Gisserot, 2000, (ISBN 9782877474825), p. 83 extrait en ligne (consulté le 27 novembre 2019).
- Nègre, Ernest., Toponymie générale de la France, Droz, (OCLC 772008734, lire en ligne).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 427b.
- http://www.chubri-galo.bzh/chubri-galo_dictionnaire-gallo-francais_ChubEndret-toponymie_fr.htm
- Site culture.gouv.fr, P. André, « Le centre potier de Malansac (Morbihan) (fin XVIIe-déb. XXe s.) », dans Ateliers de potiers médiévaux en Bretagne lire en ligne (consulté le 17 août 2010).
- Source : CRIDEL 1994 - autofinancement de l'industrialisation d'une commune / épargne locale - Sol et Civilisation
- « Municipales à Malansac. « Rigueur sur le respect de la profession de foi » », sur Ouest-France, (consulté le 28 mai 2020).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Monument historique de Malansac: Chapelle Saint Jacques et Saint-Colomban
- Stéphane Batigne, Lieux de légendes et de croyances - Pays de Questembert & Rochefort-en-Terre, p. 93, 2017, (ISBN 979-10-90887-56-5).
- Jean-Pierre Nennig, « Gare de Malansac », dans Le chemin de fer de Bretagne sud, JPN éditions, 2008 (ISBN 2-9519898-5-7), p. 87.
- Stéphane Batigne, Lieux de légendes et de croyances - Pays de Questembert & Rochefort-en-Terre, p. 102-104, 2017, (ISBN 979-10-90887-56-5).
- Site Pays de Redon, Parc de Préhistoire de Bretagne - Malansac 56220 lire en ligne (consulté le 17 août 2010)
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des communes du Morbihan
- Étang du Moulin neuf (Malansac)
- Site de l'Office de Tourisme Rochefort-en-Terre Tourisme, Pays de Questembert