Maison forte de Tarambel

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Maison forte de Tarambel
Image illustrative de l’article Maison forte de Tarambel
Nom local Tour de Mougne
Période ou style Néogothique
Fin construction 1198
Coordonnées 45° 22′ nord, 7° 11′ est
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région historique Vallée d'Aoste
Subdivision administrative Région autonome
Commune italienne Cogne
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Maison forte de Tarambel
Site web lien

La maison forte de Tarambel, localement Tour de Mougne (Tor de Mougne en patois valdôtain) est une ruine située entre les hameaux Épinel et Crétaz de Cogne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Elle fut édifiée en 1198 par les nobles Chésallet de Sarre et cédée le siècle suivant avec toutes leurs propriétés à l'évêque d'Aoste, qui exerçait à cette époque également le titre de comte du val de Cogne[1]. Celui-ci la céda à son tour à la famille Mogny d'Épinel.

Le village Tarambel se forma autour de la maison forte, sans doute à partir de deux hameaux séparés, Mougne et Croix, devenant le centre administratif d'Épinel, au point qu'il obtint le droit d'élire ses représentants parmi les élus au sein de la communauté de Cogne. Tarambel fut abandonné au XVIe siècle, sans doute à cause de la sécheresse, et ses habitants se déplacèrent à Épinel, qui s'agrandit par la suite.

Architecture[modifier | modifier le code]

La structure originale sur plan rectangulaire s'est conservée jusqu'à nos jours, mais la maison forte est aujourd'hui en ruines, privée aussi bien du toit que des étages.

Des embrasures et les ouvertures des colombiers sont encore présents sur les murs.

L'accès à la maison forte est surélevé, selon le modèle des architectures militaires valdôtaines du Moyen Âge.

Galerie de photos[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ce titre fut octroyé à l'évêque au début du XIIIe siècle, pour être aboli par le décret de la Congrégation pour les évêques du 12 mai 1951.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • André Zanotto, Châteaux valdôtains, éd. Musumeci, Quart, 1980 (rééd. 2002), (ISBN 8870320499), page 86 ;
  • Mauro Caniggia Nicolotti, Les anciens villages disparus du fief d'Épinel, éd. Candide, 2003 ;
  • Gaetano De Gattis, Renato Perinetti, Les analyses dendrochronologiques (1987-2004), dans le bulletin de la surintendance des biens culturels de la région Vallée d'Aoste, numéro 1, pages 181-182, année 2003/2004.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]