Magnant
Magnant | |
Église Saint-Julien-l'Hospitalier de Magnant. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Barséquanais en Champagne |
Maire Mandat |
Francine Bonzano 2020-2026 |
Code postal | 10110 |
Code commune | 10213 |
Démographie | |
Gentilé | Magnantais, Magnantaises |
Population municipale |
161 hab. (2018 ![]() |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 10′ 16″ nord, 4° 25′ 24″ est |
Superficie | 15,32 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bar-sur-Seine (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bar-sur-Seine |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Magnant est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune de Magnant est située à proximité du lac d'Orient
Topographie[modifier | modifier le code]
Le cadastre de 1813 cite : Bouchot, Chanet[1], Cour de Villiers, Dusy, le Foulon, Grande-Borne, voie de Lambry, bois de Magnant[2], Maladière, les Masures, la Motte, Moulins-à-vents et Vieux-Moulin, Saint-Antoine, Saint-Hilaire et Villiers-le-Bourg au territoire.
Magnant est cité dès le XIIe siècle dans le cartulaire de Molesme[3].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Magnant est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Histoire[modifier | modifier le code]
Le fief relevait de Bars-sur-Seine, cité en 1206 par un acte de transaction entre Milon, comte de Bar et Gui de Jully. EN 1762, Olympe Jubert du Thil était dame de Magnant et l'épouse de César-François, comte de Chastellux. L'abbaye de Montiéramey était seigneur depuis 1178 de tout ou partie de Magnant.
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Bar-sur-Aube et du bailliage de Troyes.
Le général de Gaulle est venu à Magnant le , Magnant est la commune où le maréchal Leclerc a été blessé durant la guerre.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Entre le et le , Magnant était au canton de Marolles-les-Bailly puis au canton de Bar jusqu'en l'an X.
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2018, la commune comptait 161 habitants[Note 3], en diminution de 6,94 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Villiers-le-Bourg[modifier | modifier le code]
Ancien hameau qui est cité en 1154 lorsque Garnier de Vilers est témoin pour un accord avec l'abbaye de Beaulieu. La grange de Villiers apparaît en 1178 dans une bulle d'Alexandre III qui confirme la possession par l'abbaye de Montiéramey. Il dépendait de la Mairie royale de Lusigny. En 1770 le hameau avait vingt maisons et soixante communiants.
Dusy[modifier | modifier le code]
Ancien fief de la châtellenie de Bar-sur-Seine cité dès 1338 qui était à l'abbaye de Montiéramey en 1178[15].
Cour de Villiers[modifier | modifier le code]
Aussi noté Villere. Hameau cité en 1386[16]. Une grange de l'abbaye de Montiéramey citée en 1630. En 1847 il y avait cent habitants.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- FOntaine sur la route de Fralignes.
- en 1380 il faisait quinze arpents.
- Jacques Laurent, Cartulaires de Molesme, Dijon, 1907-1911.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 24 mars 2021).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le 24 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 24 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le 24 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 24 mars 2021).
- Site officiel de la préfecture de l‘Aube
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21600678
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Auguste Longnon, Documents relatifs au comté de Champagne et Brie, 1901-1911, III, p54.
- Archives départementales de la Côte-d'Or, B 3024, 2e compte, f°76 v°.