magicJack

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magicJack
Généralités
Nom complet magicJack
Noms précédents (2001-2010) Washington Freedom
Fondation 2001
Disparition 2011
Statut professionnel 2001-2003, 2009-2011
Couleurs Vert foncé et noir
Stade FAU Soccer Field
(1 200 places)
(2001-2003) RFK Stadium
(56 692 places)
(2009-2010) Maryland SoccerPlex (5 126 places)
Championnat actuel Women's Professional Soccer
Président Dan Borislow (en) [1]
Entraîneur Mike Lyons
Site web Site officiel
Palmarès principal
National[2] Championnat WUSA (1)
Championnat W-League (1)

Maillots

Domicile

Extérieur

Le magicJack est un club franchisé de soccer féminin professionnel américain basé à Boca Raton en Floride. De 2001 à 2010, la franchise était nommée le Freedom de Washington et était localisée dans la banlieue de Washington DC à Germantown, dans le Maryland. Le club fut détenu et dirigé par l'américaine Maureen Hendricks, et l'équipe a été entraînée par Jim Gabarra de 2001 à 2010. À la suite des difficultés financières, Dan Borislow (en), dirigeant de l'entreprise magicJack, rachète la franchise et la renomme du nom de son entreprise.

La franchise a participé au défunt championnat de la Women's United Soccer Association entre 2001 et 2003 puis à celui de la W-League en 2007 et 2008. L'équipe joue désormais le championnat de la Women's Professional Soccer depuis 2009, et ses matchs à domicile sont au FAU Soccer Field en 2011.

Historique de la franchise[modifier | modifier le code]

Washington Freedom (2001-2010)[modifier | modifier le code]

WUSA (2001-2003)[modifier | modifier le code]

Le Freedom de Washington fut fondé en l'an 2000 par John Hendricks (toujours actuellement présidé par sa femme Maureen) et Jim Gabarra désigné comme entraîneur en 2001, participa au défunt championnat de la Women's United Soccer Association entre 2001 et 2003. Durant cette période, la franchise fut sacrée championne en 2003, battant en finale le Beat d'Atlanta 2 buts à 1 (après prolongations), après avoir été finaliste un an auparavant contre le Courage de la Caroline (défaite 3-2). Malgré la cessation d'activité de la WUSA pour raisons financières le , cette franchise fut la seule à continuer ses activités.

Matchs amicaux (2004-2005) et W-League (2006-2008)[modifier | modifier le code]

Entre 2004 et 2005, l'équipe composée d'une demi-douzaine d'anciennes joueuses de la WUSA et de jeunes joueuses locales, joue des rencontres amicales contre des équipes universitaires et de la W-League. Elle devient membre de ce championnat en 2006, mais se contentera de ce même genre de matchs contre des équipes de la conférence Est, jusqu'en décembre, date où la ville de Washington annonce avoir acquis une franchise pour ce championnat. En 2007, le Freedom bat le Fury d'Ottawa (1-0) en finale de la conférence Est, puis remporte par la suite la finale du championnat de la W-League contre les Silverbacks d'Atlanta 3 buts à 1. En 2008, l'équipe bat de nouveau cette même équipe en finale de la conférence Est (victoire 2-1), mais échoue en demi-finale du championnat W-League contre le futur champion les Blues de Pali (défaite 2-0).

WPS (2009-2010)[modifier | modifier le code]

Avec l'annonce de la formation du nouveau championnat professionnel de la Women's Professional Soccer durant l'année 2007, la franchise de Washington devient par la suite l'une des sept équipes qui l'ont inauguré en 2009. Le , lors du repêchage initial organisé par la WPS, constitué uniquement de joueuses internationales américaines, Ali Krieger, Abby Wambach et Cat Whitehill ont vu leurs droits alloués au club et sont donc les premières à défendre les couleurs du club. La semaine suivante, lors du draft international, l'australienne Lisa De Vanna, les Françaises Sonia Bompastor et Louisa Nécib (qui déclina la proposition) et la japonaise Homare Sawa le rejoignent par la suite.

Le Freedom de Washington joue le premier match de championnat de son histoire le à l'extérieur au Home Depot Center de Carson, en Californie, contre le Sol de Los Angeles, devant 14 832 spectateurs, pour une défaite 2-0. Lors de cette rencontre inaugurale de la saison, Allison Falk ouvrit le score pour les locales à la 7e minute de jeu sur une passe décisive d'Aya Miyama, Camille Abily aggravant le score à la 88e minute, sur une passe de Marta. Après une lutte à plusieurs pour décrocher la qualification aux play-offs jusqu'à la dernière journée, l'équipe termine troisième de la saison régulière, à 5 points derrière Athletica de Saint-Louis et 3 points devant le Sky Blue FC. La franchise remporte 8 matchs, concède le nul à 5 reprises, mais perd 7 fois sur un total de 20 rencontres, terminant avec 29 points au total. Le , lors du premier tour des play-offs, Freedom reçoit Sky Blue, quatrième de la saison régulière. Mais les locaux s'inclinent 2 buts à 1, Natasha Kai ouvrant le score pour les visiteuses à la 56e minute sur une passe décisive de Kacey White, Lisa De Vanna égalise 23 minutes plus tard, mais Francielle sur une passe de Yael Averbuch, inscrit le but victorieux à cinq minutes du terme de la rencontre. Pour anecdote, Sky Blue sera même sacré champion de la WPS par la suite.

Après une nouvelle saison régulière plus difficile, l'équipe décroche une nouvelle fois sa qualification pour les séries éliminatoires du championnat de justesse, terminant quatrième à 3 points derrière l'Independence de Philadelphie et 3 points devant Sky Blue, premier non qualifié pour la suite du championnat. Le bilan de la franchise est de 8 victoires, 7 nuls et 9 défaites, avec 31 points au compteur. Le , lors du premier tour des play-offs, Freedom se déplace sur le terrain de l'Independence de Philadelphie, troisième de la saison régulière, au John A. Farrell Stadium à West Chester en Pennsylvanie. La franchise de la capitale s'incline une nouvelle fois à ce stade de la compétition, après un but d'Amy Rodriguez sur une passe décisive de Tina DiMartino à l'ultime minute des prolongations. À l'issue de la saison, et après quasiment une décennie à son poste, l'entraîneur historique du club Jim Gabarra démissionne le [3].

magicJack (2011)[modifier | modifier le code]

Des difficultés financières ont agité le club durant la saison 2010. Ainsi, les propriétaires du club décidèrent de vendre la franchise. Plusieurs franchises de la ligue ayant également des problèmes financiers, la ligue menaça de dissoudre les Freedom. Dan Borislow (en), le patron de l'entreprise magicJack rachète par la suite la franchise, la renomme du nom de son entreprise et la délocalise à Boca Raton en Floride. L'équipe finit troisième de la saison régulière et perd en demi-finale du championnat contre l'Independence de Philadelphie. C'est actuellement le dernier match de la franchise puisque le , la WPS décide d'arrêter la franchise[4] en accusant le propriétaire de l'équipe Dan Borislow de « manque de professionnalisme et dénigrement des joueuses » et pour avoir terni l'image de la ligue[5], [6].

Palmarès et statistiques[modifier | modifier le code]

Palmarès[modifier | modifier le code]

Bilan saison par saison[modifier | modifier le code]

Année Division Championnat Saison régulière Playoffs
2001 1 WUSA 7e Non qualifié
2002 1 WUSA 3e Finale (2e place)
2003 1 WUSA 4e Champion
2007 1 USL W-League 1er, Division Nord-Est Champion
2008 1 USL W-League 1er, Division Nord-Est Demi-finale nationale (3e place)
2009 1 WPS 3e Premier tour (4e place)
2010 1 WPS 4e Premier tour (4e place)
2011 1 WPS 3e Demi-finale (3e place)

Bilan général de la franchise[modifier | modifier le code]

Bilan en championnat depuis la saison 2001
Années et championnat Saisons Titres M.J. Vic. Nuls Déf. B.P. B.C. Diff
(2001-2003) WUSA 3 1 67 28 13 26 111 99 +12
(2007-2008) W-League 2 1 36 30 3 3 103 27 +76
(2009-2011) WPS 3 0 66 26 14 26 98 100 -2
Bilan 8 2 169 84 30 55 312 126 +86

Image et identité[modifier | modifier le code]

Logo et couleurs historiques[modifier | modifier le code]

Couleurs du Freedom de Washington

Maillot domicile

Maillot extérieur
Logos du Freedom de Washington

Personnalités historiques de la franchise[modifier | modifier le code]

Entraîneurs[modifier | modifier le code]

Présidents[modifier | modifier le code]

Joueuses emblématiques[modifier | modifier le code]

Hall of Fame[modifier | modifier le code]

En 2009, la franchise créée son Hall of Fame qui récompense les anciennes joueuses et membres du personnel en raison de leurs performances et/ou de leurs services rendus à la franchise[7]. Les membres actuels sont :

Nom Poste Date de présence Date d'intronisation
Mia Hamm Attaquante 2001–2003
Siri Mullinix Gardienne 2001–2003
David Vanole Entraîneur des gardiens 2001–2003
Steffi Jones Milieu 2002–2003
Jennifer Grubb Défenseur 2001–2006

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Statement from Washington Freedom Chairwoman Maureen Hendricks »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur womensprosoccer.com, .
  2. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  3. (en) « Jim Gabarra resigns as head coach of Washington Freedom »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur womensprosoccer.com, .
  4. (en) « WPS Terminates magicJack Franchise »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur womensprosoccer.com, WPS, .
  5. (en) « Women's Professional Soccer terminates franchise », sur seattlepi.com, .
  6. « Et si la WPS s’éteignait ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lucarne-opposee.fr.
  7. (en) « Hall of Freedom »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur womensprosoccer.com.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]