Magasin (arme)

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Magasin transversal du FN P90.

Un magasin (souvent appelé « chargeur » de manière erronée)[1] est la partie d'une arme à feu où les cartouches sont stockées avant d'être chambrées puis percutées.

On en distingue plusieurs types.

Barillet

Barillet de revolver.

Le barillet est un élément rotatif, abritant souvent 6 chambres, parfois moins pour les revolvers puissants ou de faible encombrement, parfois davantage (7 coups sur certains Mateba). Au XIXe siècle, il a existé des barillets comptant jusqu'à 20 chambres.[réf. souhaitée]

L'avantage du revolver est qu'il peut utiliser différentes cartouches dont le calibre du projectile est le même, par exemple un revolver de calibre 357 magnum peut accepter des cartouches de 38 special.[réf. souhaitée]

Magasin fixe

Comparaison entre un chargeur de M1 Garand (gauche), et le chargeur-lame d'un SKS (droite).

Le magasin fixe est inclus dans l'arme. On y introduit les cartouches une à une, ou en les faisant glisser à partir d'un chargeur-lame, parfois une simple lame de métal.[réf. souhaitée]

Le magasin fixe est utilisé notamment dans bon nombre de fusils militaires de la première moitié du XXe siècle ou dans les armes de chasse au gros gibier. Sa capacité dépasse rarement une quinzaine de cartouches.[réf. souhaitée]

magasin tubulaire ouvert d'un fusil Henry Mod 60 avec trois balles, et une balle de calibre .44 WCF en comparaison.

Magasin tubulaire

Dans un magasin tubulaire, les cartouches sont stockées les unes derrière les autres.[réf. souhaitée]

Ce système est notamment utilisé dans les carabines à levier de sous-garde et les fusils de chasse à âme lisse à répétition manuelle (fusil à pompe) ou semi-automatique.[réf. souhaitée]

Ce genre de magasin est proscrit pour les munitions dont la balle est dotée d'une ogive pointue qui, en contact avec l'amorce de la munition suivante, pourrait percuter cette dernière lors d'un choc. Pour contrer ce défaut, la compagnie Marlin, en collaboration avec Hornady a créé la gamme Lever evolution dotée d'une pointe souple qui ne risque pas de percuter la cartouche suivante. Les tubes de calibre 12 contiennent d'ordinaire jusqu'à 8 cartouches.[réf. souhaitée]

Magasin amovible

Magasin amovible avec coupleur d'un SIG-550.
magasin tambour utilisé sur les mitrailleuses Lewis Mark I 7.92 mm.

Le magasin amovible est une sorte de boîte contenant les munitions, qui peut être introduite dans l'arme pour l'alimenter rapidement et simplement.[réf. souhaitée]

On trouve des magasins amovibles sur la plupart des armes semi-automatiques ou automatiques, surtout destinées au combat. Outre leur capacité, leur dimension est un facteur important.[réf. souhaitée]

À partir d'une certaine contenance et si l'étui a un diamètre supérieur à celui de la balle (c'est le cas de nombreuses munitions de fusil) les magasins présentent une forme courbe. Ils sont de plus en plus souvent partiellement transparents pour permettre de savoir très simplement combien de munitions s'y trouvent. L'empilement des munitions peut y être vertical ou en quinconce, leur contenance est variable en fonction de la munition et de l'arme.[réf. souhaitée]

Dans les pistolets, le magasin est le plus souvent contenu dans la poignée et la plupart stockent au moins sept et rarement plus de dix-huit cartouches. La plupart des magasins de pistolets mitrailleurs ou de fusils d'assaut contiennent entre vingt et trente cartouches.[réf. souhaitée]

On trouve également des magasins de forte capacité[réf. souhaitée] :

  • magasins camembert ou tambour qui ont la forme d'un disque contenant jusqu'à cent cartouches d'arme de poing. La plupart d'entre eux sont peu fiables[réf. nécessaire] et laissent les cartouches bringuebaler. on trouve par exemple ce type de magasin sur la mitraillette Thompson et le PPSh-41, mais aussi sur l'AK-47 ;
  • magasins hélicoïdaux, en forme de cylindre comme sur le PP-19 Bizon, contenant jusqu'à cent cartouches de 9 mm Parabellum ;
  • magasins transversaux, dans lesquels les munitions doivent opérer une rotation de 90 degrés pour être chargées. Utilisé par exemple sur le FN P90.

On trouve également des systèmes de coupleurs de magasins. Un coupleur de magasin est un système ingénieux et simple permettant de positionner deux magasins l'un à côté de l'autre. Ce système pratique et efficace peut être utilisé sur le pistolet mitrailleur MP5 ou sur la carabine M4A1 par exemple, ou anciennement le Maschinenpistole 40 durant la Seconde Guerre mondiale.[réf. souhaitée]

Bande de munitions

Bande de munitions d'une mitrailleuse M60 (2002).

Essentiellement utilisée pour les mitrailleuses, la bande de munitions est composée d'une bande de tissu ou de métal sur laquelle les cartouches sont enfilées, ou d'un ensemble de pièces métalliques liant les munitions les unes aux autres. La bande de munitions est introduite dans l'arme et peut être stockée dans une boîte qui lui est parfois fixée. Chaque bande contient d'ordinaire au moins 100 cartouches.[réf. souhaitée]

Sur les anciens modèles de mitrailleuses, un servant guidait généralement la bande à la main pour assurer un rechargement optimal. Les mitrailleuses modernes ne nécessitent plus cette manutention et sont souvent équipées d'une boite fixée sur le côté de l'arme contenant la bande de munitions.[réf. souhaitée]

Exemples :

  • bande de 105 cartouches pour mitrailleuse 12,7 mm : 14 kg
  • bande à maillons de 250 cartouches pour MAG 7,62 mm : 9 kg
  • bande à maillons de 200 cartouches pour mitrailleuse 7,62 mm : 7,7 kg

Magasins STANAG

Deux magasins aux normes STANAG : un magasin de 20 cartouches Colt, et un magasin de 30 cartouches Heckler & Koch.

Édité par l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), la norme STANAG définit les procédures, termes et conditions adoptés par les pays membres de l'alliance concernant les systèmes et les équipements militaires.[réf. souhaitée]

Chaque pays ratifie une version du STANAG et la met en œuvre pour sa propre armée. Le but étant de définir des procédures opérationnelles et administratives communes, pour permettre les interactions entre les armées de différentes nations.[réf. souhaitée]

Le STANAG est publié en anglais ainsi qu'en français, les deux langues officielles de l'OTAN, par l'agence OTAN de normalisation (NATO Standardization Agency (en)) à Bruxelles.[réf. souhaitée]

Système expérimental

La Defense Advanced Research Projects Agency (ou DARPA - « Agence pour les projets de recherche avancée de défense » des États-Unis) a mis en test un système expérimental dans lequel les munitions sont stockées directement dans le canon les unes derrière les autres.[réf. souhaitée]

Les cartouches sont mises à feu électriquement et déclenchées à la cadence souhaitée par le système de tir. Les canons sont rechargés en usine. Afin d'atteindre des capacités importantes, une arme peut comporter plusieurs canons.[réf. souhaitée]

Ce système expérimental, qui est plutôt destiné à des armes militaires lourdes, permet un tir automatique à n'importe quelle cadence sans nécessiter de mécanisme de rechargement lourd et pouvant s'encrasser.[réf. souhaitée]

Galerie comparative

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Notes et références

  1. Le magasin sert à stocker les munitions afin de les tirer, le chargeur permet de placer les munitions dans l'arme ou dans le magasin.

Voir aussi

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Articles connexes