Alexander Bening

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Alexander Bening
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
GandVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Période d'activité
Activités
Lieux de travail
Enfant
Œuvres principales

Alexander Bening appelé aussi Sanders Bening est un peintre enlumineur actif entre 1469 et 1519 en Flandre. Originaire de la ville de Gand, il est actif dans cette ville ainsi qu'à Bruges et Anvers.

Biographie[modifier | modifier le code]

Sa date de naissance est inconnue, mais d'après une mention contenue dans le Bréviaire Grimani, il pourrait être né vers 1444 à Gand. En effet, une signature du peintre, la seule existante, apparaît sur le Bréviaire Grimani (f.339v) daté de 1515 : « A.BE.NI.71 » qui pourrait signifier « A.(lexander) BE(ni)NC 71 », soit 71 ans[1]. La première mention dans les archives à son propos est son inscription à la guilde de Saint-Luc en 1469, cautionné par Hugo van der Goes et Joos van Wassenhove. Il est d'ailleurs apparenté au premier, marié à Kathelijn van der Goes, sœur ou nièce d'Hugo. Sa sœur était la femme de Goswijn van der Weyden, petit-fils de Rogier. Alexander a deux fils, Simon Bening, peintre et enlumineur, et Paul Bening dont la carrière est inconnue[2].

Alexander est installé à Gand mais travaille sans doute régulièrement à Bruges, où il est inscrit à la guilde des peintres à partir de 1486. Il effectue aussi sans doute quelques missions à Anvers[3]. Outre Hugo van der Goes, il a sans doute collaboré avec le Maître du Livre de prières de Dresde, Gérard David et bien sûr son fils Simon Bening[4].

Œuvres attribuées[modifier | modifier le code]

Heures Hastings, f.42v-43, L'Adoration des mages.
Livre de prières de Rothschild, Bethsabée au bain, f.234v.

Aucune œuvre ne lui étant attribuée par les sources historiques, seuls des éléments de style permettent de l'identifier. Certaines de ses œuvres ont parfois été regroupées sous le nom de convention de « Maître du Premier (ou de l'Ancien) Livre de prière de Maximilien ». Il a parfois aussi été assimilé au Maître du Boèce flamand mais cette hypothèse n'est plus retenue par les historiens d'art[5].

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Thomas Kren, « Master of the First Prayer Book of Maximilian », dans Scot McKendrick et Thomas Kren, Illuminating the Renaissance: The Triumph of Flemish Manuscript Painting in Europe, Getty Publications, , 591 p. (ISBN 9780892367047, lire en ligne), p. 190–198

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]