Mission des Nations unies en République centrafricaine et au Tchad

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Articles principaux : Guerre civile tchadienne (2005-2010) et Première guerre civile centrafricaine.

La Mission des Nations unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) a été créée le par la résolution 1778 du Conseil de sécurité des Nations unies en vue de contribuer à la protection des civils, la promotion des droits de l’homme et de l’état de droit ainsi qu’à la promotion de la paix régionale[1],[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'idée de la création de la Minurcat émerge en février 2007 dans plusieurs rapports des Nations unies[3]. En mai et juin 2007 des tractations diplomatiques entre les Nations unies, la France et le Tchad aboutissent à l'accord du Tchad pour le lancement de cette mission[3].

Le , le Conseil de sécurité adopte la résolution 1861 autorisant le déploiement d’une composante militaire de la MINURCAT pour succéder à la force militaire de l’Union européenne, l’EUFOR Tchad/RCA, dont le mandat s’achevait.

Le , le Conseil de sécurité adopte la résolution de 1923, révisant le mandat de la Mission en soulignant la nécessité de coopérer avec le Gouvernement du Tchad en vue de consolider les progrès réalisés jusqu’à présent et aider celui-ci à élaborer une stratégie visant à assurer leur durabilité après le départ de la MINURCAT, à partir du [2].

Mandat et composition[modifier | modifier le code]

Ses effectifs militaires sont européens mais la mission possèdent également du personnels civils, notamment des officiers de liaison des Nations unies mais aussi des policiers tchadiens[1]. Le quartier général de la Minurcat est situé à N'Djaména[4]. Un poste de commandement de la mission est basé à Abéché, avec des bureaux à Iriba, Forchana, Goz-Beida, Bangui et Birao[5]. Les régions de déploiements de la Minurcat sont les département de l'Ennedi Est, du Wadi Fira, de l'Ouaddaï, Salamat au Tchad et les préfectures de la Vakaga et d'une partie de la Haute-Kotto en Centrafrique[6].

Effectifs[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a et b (Fontrier 2009, p. 196)
  2. ↑ a et b Jocelyn Coulon, Dictionnaire mondial des opérations de paix : 1948-2011, Athéna Editions, , 313 p. (ISBN 978-2924142080), p. 79
  3. ↑ a et b (Fontrier 2009, p. 193)
  4. ↑ (Fontrier 2009, p. 224)
  5. ↑ (Fontrier 2009, p. 197)
  6. ↑ (Fontrier 2009, p. 198)

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Document utilisé pour la rédaction de l’article Marc Fontrier, Le Darfour : Organisations internationales et crise régionale 2003-2008, L'Harmattan, , 310 p. (ISBN 978-2-296-09372-0)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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