Rieux-Minervois

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Rieux-Minervois
Rieux-Minervois
Blason de Rieux-Minervois
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Carcassonne Agglo
Maire
Mandat
Bernard Yagues
2020-2026
Code postal 11160
Code commune 11315
Démographie
Gentilé Mérinvillois
Population
municipale
1 975 hab. (2021 en diminution de 1,25 % par rapport à 2015)
Densité 93 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 16′ 58″ nord, 2° 35′ 18″ est
Altitude Min. 55 m
Max. 180 m
Superficie 21,19 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Haut-Minervois
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Rieux-Minervois
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Rieux-Minervois
Liens
Site web http://rieuxminervois.pagesperso-orange.fr/

Rieux-Minervois Écouter (en occitan Rius de Menerbés Écouter) est une commune française, située dans le nord du département de l'Aude en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Minervois, un pays de basses collines qui s'étend du Cabardès, à l'ouest, au Biterrois à l'est, et de la Montagne Noire, au nord, jusqu'au fleuve Aude au sud. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Argent-Double, le Rascas, le ruisseau de Canet, le ruisseau de Naval, le ruisseau de Saint-Julien et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Rieux-Minervois est une commune rurale qui compte 1 975 habitants en 2021. Elle appartient à l'unité urbaine de Rieux-Minervois. Ses habitants sont appelés les Mérinvillois ou Mérinvilloises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église de l'Assomption, classée en 1840, le Silo, inscrit en 1963, et le château, inscrit en 1997.

Géographie[modifier | modifier le code]

Commune du Minervois, traversée par l'Argent-Double. Elle est limitrophe du département de l'Hérault.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Aigues-Vives, Azille, La Redorte, Laure-Minervois, Peyriac-Minervois, Puichéric, Saint-Frichoux, Trausse et La Livinière.

La commune possède au sud-ouest un hexapoint avec Saint-Frichoux, Aigues-Vives, Marseillette, Blomac et Puichéric, marqué par la borne 53 dans l'ancien étang de Marseillette.

L'hôtel de ville.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[2], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par l'Argent-Double, le Rascas, le ruisseau de Canet, le ruisseau de Naval, le ruisseau de Saint-Julien, le ruisseau des Agals, le ruisseau des Soulades et le ruisseau de Touzéry, qui constituent un réseau hydrographique de 20 km de longueur totale[4],[Carte 1].

L'Argent-Double, d'une longueur totale de 37,4 km, prend sa source dans la commune de Lespinassière et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à La Redorte, après avoir traversé 8 communes[5].

Le Rascas, d'une longueur totale de 12,9 km, prend sa source dans la commune de Villeneuve-Minervois et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette à Puichéric, après avoir traversé 7 communes[6].

Le ruisseau de Canet, d'une longueur totale de 10,9 km, prend sa source dans la commune de Félines-Termenès et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Argent-Double à Azille, après avoir traversé 6 communes[7].

Le ruisseau de Naval, d'une longueur totale de 18,8 km, prend sa source dans la commune de Caunes-Minervois et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à La Redorte, après avoir traversé 6 communes[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 653 mm, avec 7,5 jours de précipitations en janvier et 3,6 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Caunes-Minervois à 7 km à vol d'oiseau[11], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 768,1 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[15] : les « coteaux marneux du plateau de Fabas » (160 ha), couvrant 3 communes du département[16], et l'« étang de l'Estagnol à La Redorte » (42 ha), couvrant 2 communes du département[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[15] : l'« ancien étang de Marseillette » (2 070 ha), couvrant 6 communes du département[18].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Rieux-Minervois est une commune rurale[Note 3],[19]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rieux-Minervois, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 3 126 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (77,5 %), terres arables (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,8 %), zones urbanisées (4,2 %), forêts (1 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Rieux-Minervois est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Glandes. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1999, 2005, 2009, 2017 et 2018[24],[22].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rieux-Minervois.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 083 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1083 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestée sous les formes Pago Minerbensis en 855[26], Rivo en 1129.[réf. nécessaire]

Mentions anciennes : Sancte Marie de Rivo (1129) Vila de Rivo (1156) Rivo Minerbesii (1406) Rieu (XIVe s.) Ryus (1536) Rieux en Minervois (XVIIe s.) Mérinville (XVIIe s.) Rieux-Minervois (1838, bull. des lois, série 8 n° 7342)[27]

Le toponyme riu signifiant rivière ruisseau en occitan, serait à l'origine du nom actuel de la commune. Pour le distinguer des autres Rieux, il est suivi de la dénomination « Minervois » se référant à l'antique Pago Minerbensis[28].

Histoire[modifier | modifier le code]

Il semble que la rivière l’Argent-Double ait accueilli sur ses berges une cité dès l’époque gallo-romaine. De nombreuses villae entouraient son lit, comme en témoignent les archives. « Près de la rivière », Al Riùs pourrait être à l’origine du nom ; pour le distinguer des autres « Rieux », il est suivi du qualificatif de « Minervois » en référence à l’antique pagus Minerbensis, connu depuis l’époque gallo-romaine : on en trouve une référence dans une charte de Charles le Chauve de l'an 855, pagus Minarbensi, appliquée à la région. Le village aurait vu le jour autour d’un castrum vers l’an mil.

La seigneurie de Rieux, possédée au XIIe siècle par les vicomtes de Minerve, est confisquée après la croisade contre les Albigeois et le roi Saint Louis inféode cette seigneurie à Raymond de Saverdun en 1230. Les héritiers de Saverdun vendent la terre de Rieux à Nicolas de La Jugie, une famille du Limousin, dont l'un des membres, Pierre de La Jugie, est archevêque de Narbonne. Cette famille est par ailleurs apparentée aux papes Clément VI et Grégoire IX ainsi qu'aux évêques de Saint-Pons.

À partir de 1372, la terre de Rieux est transmise par alliances matrimoniales, aux maisons de Puydeval (1375), de Morèze (1458) et de Moustiers de Mérinville (1642). C’est cette lignée qui fit ériger le château à proximité de l’Argent-Double vers 1175 et dont il reste quelques ouvrages remarquables : tours, cour du puits, fenêtre et linteaux.

François de La Jugie, baron de Rieux (1556-1592) est un homme de guerre, premier maréchal des camps et armées du Roi, gouverneur de Narbonne, il participe aux combats qui ravagent le Languedoc et particulièrement le Minervois : d'abord contre les protestants, puis contre les ligueurs. C'est un proche d'Henri Ier de Montmorency, gouverneur du Languedoc. En récompense, la baronnie de Rieux est érigée en comté par le roi Henri IV en 1604.

François de La Jugie, comte de Rieux, fils cadet du précédent, est un fidèle de la maison Montmorency et s'associera en 1630 à Henri II, dernier duc de Montmorency entré en rébellion contre le pouvoir royal (Louis XIII et Richelieu). Il sera tué lors du combat de Castelnaudary en 1632. En punition, le comté de Rieux perd son titre de baronnie des États de Languedoc et les tours du château sont rasées « à hauteur des cheminées ».

Le comté de Rieux retrouve en 1642 ses droits d'accès aux États de Languedoc après le mariage de Marguerite de La Jugie, fille de François, avec François de Moustiers-Mérinville : c'est cette famille qui donnera leur gentilé aux habitants de Rieux (les Mérinvillois et les Mérinvilloises), le village prenant lui-même le nom de Mérinville en 1775. Ce nom fut aboli à la Révolution française, rétabli sous la Restauration et définitivement aboli par un décret royal de 1838.

Ajoutons aussi que Rieux se situe sur un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, ce qui expliquerait la présence d'une statue de Saint-Jacques en pèlerin avec son bâton, sa coquille, et sa représentation sur le tableau situé dans la chapelle Saint-Roch de Saissac.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1959 mars 1977 René Gleizes    
mars 1977 mars 1989 Joseph Yché PCF  
mars 1989 juin 2020 Pierre Destrem UMP-LR Industriel retraité, conseiller général (1992-1998), député suppléant de Gérard Larrat (1993-1997)
juin 2020 En cours Bernard Yagues    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30]. En 2021, la commune comptait 1 975 habitants[Note 4], en diminution de 1,25 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2281 3671 5551 6291 5621 6251 6051 6741 690
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7101 7171 7901 7711 9902 3292 2132 0982 059
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 2622 2302 1732 3892 3972 3762 2761 9151 854
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 9392 0481 8791 8921 8682 0752 0392 0422 021
2017 2021 - - - - - - -
1 9871 975-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 801 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 1 633 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 860 [I 7] (19 240  dans le département[I 8]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 9] 8,8 % 11,5 % 12,2 %
Département[I 10] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 095 personnes, parmi lesquelles on compte 62,8 % d'actifs (50,6 % ayant un emploi et 12,2 % de chômeurs) et 37,2 % d'inactifs[Note 6],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 12]. Elle compte 710 emplois en 2018, contre 724 en 2013 et 637 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 563, soit un indicateur de concentration d'emploi de 126,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 40,7 %[I 13].

Sur ces 563 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 276 travaillent dans la commune, soit 49 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 82,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 10,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

173 établissements[Note 7] sont implantés à Rieux-Minervois au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 173 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
12 6,9 % (8,8 %)
Construction 29 16,8 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
49 28,3 % (32,3 %)
Information et communication 2 1,2 % (1,6 %)
Activités financières et d'assurance 6 3,5 % (2,7 %)
Activités immobilières 11 6,4 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
20 11,6 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
28 16,2 % (13,2 %)
Autres activités de services 16 9,2 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,3 % du nombre total d'établissements de la commune (49 sur les 173 entreprises implantées à Rieux-Minervois), contre 32,3 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[33] :

  • Les Celliers Jean D'alibert, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (35 623 k€)
  • Merinvilloise Du Batiment, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (565 k€)
  • Le Familial, commerce d'alimentation générale (239 k€)
  • M Et D Poudou SARL, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (5 k€)

Viticulture[modifier | modifier le code]

Bien que le secteur tertiaire soit en plein essor, l'économie locale repose essentiellement sur la viticulture : production de vins d'appellation AOC Minervois (Vin de pays des Coteaux-de-Peyriac), de vins de cépages (cabernet, syrah, grenache..) et de vins de pays, dont les typicités et les arômes sont particulièrement recherchés.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « Région viticole » de l'Aude, une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département[34], également dénommée localement « Corbeilles Minervois et Carcasses-Limouxin »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la viticulture[Carte 6].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 168 129 97 82
SAU[Note 10] (ha) 1 974 1691 1256 1251

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 168 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 129 en 2000 puis à 97 en 2010[36] et enfin à 82 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 51 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[37],[Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 974 ha en 1988 à 1 251 ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 12 à 15 ha[36].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église de l'Assomption.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Rieux-Minervois Blason
Écartelé : au 1er d'argent aux trois fasces de gueules, au 2e d'azur à deux lions affrontés d'or, au 3e de gueules à deux lions léopardés aussi d'or, au 4e parti au 1 d'azur à la fasce d'or et au 2 d'argent à la bande d'azur accompagnée de six roses de gueules en orle, trois en chef et trois en pointe, sur le tout d'or à un lys de jardin de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Rieux-Minervois
Alias du blason de Rieux-Minervois
De sable à un pal fuselé d'argent et d'azur.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Rieux-Minervois », dans Alphonse MAHUL, Cartulaire et Archives des Communes de l'ancien diocèse et de l'arrondissement administratif de Carcassonne , chez V. Didron, Paris, 1863, volume 4, p. 317-366 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[35].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Rieux-Minervois » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles (PRA) dans l’Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Rieux-Minervois » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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