Méchant (fiction)

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Stéréotype du méchant portant un haut-de-forme, un costume noir et une moustache en guidon, figure familière des mélodrames et du cinéma muet.

Un méchant est, dans un récit de fiction, un personnage incarnant le mal ou agissant comme tel. Il est opposé au protagoniste principal, appelé le héros.

En littérature

Thèmes

Le méchant de fiction est une figure incontournable de la littérature. Il est le plus souvent marqué par une souffrance personnelle ou intime, celle-ci étant utilisée pour structurer l'œuvre littéraire en cristallisant les frustrations et en légitimant les haines du personnage. Autour de sa souffrance naissent et se développent les intrigues de l’œuvre ; le méchant incarne alors les tensions et les forces qui font de grandes histoires[1].

Selon Céline, « Il n'y a pas de gens méchants, il y a seulement des gens qui souffrent »[1].

Notes et références

  1. ↑ a et b « Les pires méchants de la littérature - En savoir plus », Fabien Dabert, Linternaute.com, 13 mai 2011.

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Mike Alsford, Heroes and Villains, Baylor University Press, , 172 p. (ISBN 978-1-9327-9292-8).
  • Olivier Dobremel, Méchants : les grandes figures du mal au cinéma et dans la pop culture, Paris, Hachette heroes, , 319 p. (ISBN 978-2-01-700398-4).
  • (en) Anna Fåhraeus (dir.) et Dikmen Yakalı Çamoğlu (dir.), Villains and Villainy : Embodiments of Evil in Literature, Popular Culture and Media, Amsterdam, Rodopi, coll. « At the Interface / Probing the Boundaries » (no 76), , 213 p. (ISBN 978-90-420-3393-1).
  • (en) Henry David Gray, « The Treatment of the Villain in Shakespeare and Molière », The Sewanee Review, Johns Hopkins University Press, vol. 7, no 1,‎ , p. 68-82 (JSTOR 27528026).
  • (en) Jamey Heit (dir.), Vader, Voldemort and Other Villains : Essays on Evil in Popular Media, Jefferson (Caroline du Nord), McFarland & Company, (ISBN 978-0-7864-5845-5, présentation en ligne).
  • (en) Juliet John, Dickens's Villains : Melodrama, Character, Popular Culture, Oxford University Press, , XIII-258 p. (ISBN 0-19-818461-1, présentation en ligne).
  • François Jost, Les nouveaux méchants : quand les séries américaines font bouger les lignes du bien et du mal, Montrouge, Bayard, , 281 p. (ISBN 978-2-227-48796-3).
  • (en) Orrin E. Klapp, « American Villain-Types », American Sociological Review, American Sociological Association, vol. 21, no 3,‎ , p. 337-340 (JSTOR 2089289).
  • (en) Janet Pate, The Great Villains, Indianapolis, Bobbs-Merrill, (ISBN 0672521539).
  • (en) Bridget M. Marshall, « The Face of Evil : Phrenology, Physiognomy, and the Gothic Villain », Hungarian Journal of English and American Studies, vol. 6, no 2 « Changing Picture Settings »,‎ , p. 161-172 (JSTOR 27528026).
  • (en) Benjamin Poore, Neo-Victorian Villains : Adaptations and Transformations in Popular Culture, Brill Rodopi, (ISBN 978-90-04-32224-0, présentation en ligne).
  • Christophe Regina (dir.) et Lucien Faggion (dir.), Dictionnaire de la méchanceté, Paris, Max Milo, coll. « Beaux livres », , 381 p. (ISBN 978-2-315-00480-5).
Littérature jeunesse
rééd. illustrations de Bruno Salomone, Milan, 2016 (ISBN 9782745978004)

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