Márton Gulyás

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Márton Gulyás
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonction
Rédacteur en chef
Partizán (d)
depuis
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (37 ans)
BudapestVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Gulyás Márton FerencVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Lycée Berzsenyi Dániel (d) (-)
Université d'art dramatique et cinématographique (-) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Gyula Gulyás (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Distinctions
A SZABAD-díj közönségdíja (d) ()
Népszabadság Szólásszabadság-díj (d) ()
Prix commémoratif Joseph-Pulitzer ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Márton Gulyás, né en 1986 à Budapest, est un artiste et militant politique hongrois. Il est le fils du réalisateur de films et de documentaires Gyula Gulyás. Formé à l'université d'art dramatique et cinématographique (SZFE), il est le directeur opérationnel de Krétakör, un centre d'art contemporain[1],[2]. Depuis , il diffuse des vidéos politiques sur sa chaîne YouTube Slejm qui s'inspire du Daily Show[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Manifestations contre la fermeture de l'Université d'Europe centrale[modifier | modifier le code]

En , Márton Gulyás participe à une manifestation soutenant l'université d'Europe centrale, créée à l'initiative de George Soros, laquelle risque alors d'être fermée à la suite d'une loi votée par les députés Fidesz[3]. Lors de cette manifestation, Márton Gulyás et Gergő Varga sont brutalement arrêtés et accusés d'avoir jeté de la peinture orange, couleur du Fidesz, sur les murs du Palais Sándor. Ils passent trois jours en garde à vue et Márton Gulyás est condamné à 300 heures de travail d'intérêt général[1],[2].

Alors que le mouvement contre la fermeture de l'Université d'Europe centrale prend de l'ampleur, Márton Gulyás est l'objet d'une tentative de déstabilisation par des médias pro-gouvernementaux, qui l'accusent d'avoir visité des sites de rencontres homosexuels sur internet et d'être un « déviant »[3],[1],[4]. Il gagne finalement son procès en contre Origo et Ripost pour « atteinte à la vie privée »[5].

Márton Gulyás est aussi opposé aux modifications électorales de 2012 et 2013 qui favorisent le Fidesz[6]. Il crée en un mouvement électoral dont l'objet est de « défaire l'État-Fidesz » en coalisant tous les partis d'opposition autour d'une modification de la Loi fondamentale de la Hongrie[7]. Il le baptiste « Mouvement Pays commun » (Közös ország mozgalom)[5].

Devant le manque d'engagement des partis d'opposition traditionnels contre le gouvernement Orbán, Gulyás devient l'un des meneurs de la contestation[3],[1],[2]. Il est aussi impliqué dans la lutte contre la politique anti-réfugiés du gouvernement[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Corentin Léotard, « Portrait. Marton Gulyas, visage de la résistance à Orban en Hongrie », Ouest-France,
  2. a b c et d Joël Le Pavous, « Marton Gulyas, le YouTubeur hongrois qui cartonne en démontant Viktor Orban », Slate,
  3. a b et c (en) Eszter Zalan, « Hungary's university protests, a path for change? », EUobserver,
  4. (en) Christopher Adam, « Ripost – The pro-Fidesz tabloid that gets 97% of its ad revenue from the government », Hungarian Free Press,
  5. a et b Ludovic Lepeltier-Kutasi, « Márton Gulyás gagne son procès contre Origo et Ripost », Hulala,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) « University Protests 'Secondary' To Migration: Hungary PM Viktor Orban », Agence France-Presse,
  7. « Hongrie : une figure du Printemps hongrois veut créer un parti politique », Hulala,‎ (lire en ligne, consulté le )