Léonce de Castelnau

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Léonce de Castelnau
Fonctions
Député de l'Aveyron
-
Bâtonnier de l'ordre des avocats de Nîmes
-
Paul Clauzel (d)
Alfred Pascal (d)
Conseiller général du Gard
Canton de Barjac
-
Charles de Roquefeuil-Versols (d)
Jean de Ramel (d)
Procureur de la République
Alès
-
Jean Escalier de Ladevèze (d)
Jérôme Dormand (d)
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Famille
Père
Michel de Castelnau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Clément de Castelnau (d)
Édouard de CastelnauVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Académie de Nîmes (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement

Léonce de Castelnau, dit « marquis de Curières » (titre de courtoisie)[1], né le à Saint-Affrique (Aveyron) et mort le à Paris, est un avocat et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Michel de Castelnau, maire de Saint-Affrique, et frère de l'ingénieur Clément de Castelnau et du général Édouard de Castelnau, d'abord magistrat, Léonce de Curières de Castelnau devient ensuite avocat et bâtonnier de l'ordre des avocats de Nîmes de 1886 à 1888[2]. De 1880 à 1904, il représente le canton de Barjac au conseil général du Gard. En 1892, il est élu à l'Académie de Nîmes[3].

Il fut élu en 1902 député de Saint-Affrique.

Il s'inscrivit à l'Action libérale et devint président de son groupe parlementaire, le président fondateur de ce parti Jacques Piou ayant été battu à ces mêmes élections. Ce fut donc lui qui eut à coordonner l'action de ses amis lors de la discussion de la loi de la Séparation. Profondément hostile à cette loi, il eut, une fois qu'elle fut votée, le souci d'éviter une crise profonde dans le pays. Contrairement à Albert de Mun et à Jacques Piou, il souhaitait la voir acceptée par Rome, et fut l'un des signataires de la fameuse lettre des "cardinaux verts" aux évêques de France pour les supplier de trouver avec le gouvernement le moyen d'en faire une application loyale. Cette lettre fut désavouée par le pape Pie X.

Jacques Piou, réélu député en 1906, reprit la direction du groupe parlementaire de l'ALP et Léonce de Castelnau, réélu lui aussi mais affaibli par une blessure reçu au cours de la campagne, joua désormais un rôle beaucoup plus effacé. Il mourut en 1909.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Charondas, À quel titre, volume 36, Les cahiers nobles, 1970.
  2. Michel Jouve, Le Palais de justice de Nîmes : notice historique et descriptive sur les édifices judiciaires nîmois, de la basilique romaine au palais actuel, le tableau des magistrats de la Cour d'appel depuis 1811 et la liste des bâtonniers de l'ordre des avocats depuis 1812, Nîmes, Debroas-Duplan, , 179 p. (SUDOC 079791891, lire en ligne), p. 163.
  3. https://academiedenimes.org/site/wp-content/uploads/2013/04/LISTE-ALPHABETIQUE-DES-FAUTEUILS.xls

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Léonce de Castelnau », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
  • Olivier Audras (sous la dir. de Jean-Marie Mayeur), Léonce de Castelnau (1845-1909) : histoire d'un ralliement (mémoire de maîtrise en histoire), Paris, université Paris-IV, 1992 — consultable au Centre d'histoire du XIXe siècle sous la cote 1992AUD.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]