Léon Gérin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Léon Gérin
Léon Gérin, vers 1920
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Père
Fratrie
Parentèle
Autres informations
Membre de
Influencé par
Distinctions

Léon Gérin ( - ) est un pionnier de la sociologie au Québec, souvent considéré comme le premier sociologue québécois.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Québec au Canada-Est, Léon Gérin est le fils du poète Antoine Gérin-Lajoie et de Joséphine Parent. Il étudie au Collège d'Ottawa puis au Séminaire de Nicolet, avant de faire son droit à l'Université Laval de Montréal. Séjournant à Paris, il découvre sa vocation sociologique en 1886.

D'abord sténographe judiciaire, il devient secrétaire personnel du ministre Auguste-Réal Angers. À partir de 1903, il traduit les débats de la Chambre des communes du Canada. Il épouse Adrienne Walker.

Gérin accumule de nombreux documents sur la société canadienne-française et multiplie ses correspondances et ses publications. Son œuvre influencera le sociologue Georges-Henri Lévesque. Nommé président de la Société royale du Canada, dont il fut également le président[1], il est récipiendaire de la médaille Lorne Pierce en 1941.

Il décède à Montréal au Québec à l'âge de 87 ans.

Le prix Léon-Gérin et la médaille Innis-Gérin sont nommés en son honneur. Hervé Carrier, Jean-Charles Falardeau et Jean-Philippe Warren (L'Engagement sociologique, Éditions du Boréal, 2003) ont écrit sur sa vie.

Ouvrages publiés[modifier | modifier le code]

  • L'habitant de Saint-Justin, 1898
  • L'Exploitant agricole émancipé, 1937
  • Aux sources de notre histoire. Les conditions économiques et sociales de la colonisation en Nouvelle-France, 1948
  • Le Type économique et social des Canadiens. Milieux agricoles de traditions françaises, 1948
  • Textes de Léon Gérin

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. François Ricard, « Sur une idée de Léon Gérin ou de la littérature comme frivolité », Études françaises, vol. 27, no 3,‎ , p. 73 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]