Lycée Ambroise-Paré

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Lycée Ambroise-Paré

Description de l'image Chapelle du lycée Ambroise-Paré 9.JPG.
Histoire et statut
Nom original Collège et lycée de Laval
Fondation 1848
Type École publique
Administration
Proviseur Philippe Minzière
Proviseur adjoint Aurélie Foucher
Études
Niveaux délivrés Établissement secondaire : Lycée
Localisation
Ville 17, rue du Lycée à Laval
Pays France
Site web Site officiel
Coordonnées 48° 03′ 59″ nord, 0° 46′ 35″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Laval
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Lycée Ambroise-Paré
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
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Lycée Ambroise-Paré

Le lycée Ambroise-Paré est un établissement français d'enseignement secondaire situé à Laval (Mayenne), dépendant de la région des Pays de la Loire et de l’académie de Nantes. Il se trouve 17, rue du Lycée à Laval.

Présentation[modifier | modifier le code]

Le lycée est installé dans l'ancien couvent des Ursulines construit par Étienne Corbineau entre 1620 et 1626. Ancien lycée de garçons (lycée de Laval), il porte le nom d'Ambroise Paré, originaire de la ville.

Historique[modifier | modifier le code]

Origine[modifier | modifier le code]

Le bâtiment du monastère des Ursulines de Laval fut après la Révolution française et dès le XIXe siècle, consacré à l'instruction publique.

Collège de Laval[modifier | modifier le code]

On ignore l'origine de ce collège, qui remonte à la fin du XIIe siècle, en même temps que le chapitre de Saint-Tugal. Ce fut vraisemblablement, durant tout le Moyen Âge, une sorte de « grant escolle » ou psallette de Saint-Tugal destinée au recrutement de la maîtrise canoniable et du clergé local.

C'est en ce sens qu’il faut sans doute interpréter les vers de Guillaume Le Doyen, ancien élève, dans son extrait suivant.

Extrait de Guillaume Le Doyen

« Yssant de la grande encolle D’y aller ne fut plus en colle et que « ou tout fol ou sauge, il s'ordonna à mariage » ».

C'était en somme quelque chose d’analogue au « séminaire » qui fut créé au XVIIe siècle sur la paroisse de Saint-Vénérand ; mais l’institution était sous la surveillance du chantre de Saint-Tugal : c'est en ce sens que s'explique l’intervention, le , de Pierre Le Baud, chanoine, est chargé de trouver un maître plus capable que Robert Corbusson qui était alors à la tête du collège de Laval, et dont on n'était pas content[1].

Peu d’écoliers donc. Il ne pouvait en être autrement, au vu de l'emplacement qu’occupait le collège à l’endroit où s’élève aujourd’hui[2]. Il faudrait compter avec la fondation de Michel Lemercier, sieur du Grasmesnil, qui, le 25 août 1521, créait une chapellerie en la Trinité de Laval[3].

Ils finirent par se trouver à l’étroit dans « la chambre, logeas et petiote court derrire » qui composaient la « grande » école et en 1582, le collège fut transféré dans la rue Renaise. Trois mois plus tard, en octobre 1582, le Chapitre échangeait les bâtiments délaissés contre une construction qui appartenait à Pierre Martin, sieur de Hérambourg, et qui se voyait « près et au dedans de l’enclos du collège neuf»; elle devait y servir de chapelle[4].

Dans ces bâtiments, écrit Émile Sinoir, le collège poursuivra le cours de ses destinées jusqu’en 1793. Il s'agit toujours la grande école instituée par Guy V de Laval; il ne s'agit ici que d'un simple changement de domicile pour cause d’agrandissement[5].

Le collège de Laval n'avait que des élèves externes. Cet établissement accueille tout d'abord les élèves du collège de la rue Renaise, devenu trop petit.

À l'époque de la Révolution française et depuis longtemps, on y enseignait toutes les classes d'humanités. En 1791, le principal et cinq des régents étaient prêtres; tous refusèrent de faire le serment de la constitution civile du clergé. Ils furent remplacés après les vacances de 1791.

Révolution française[modifier | modifier le code]

Doctrinaires[modifier | modifier le code]

Noël-Gabriel-Luce Villar, l'évêque constitutionnel de la Mayenne, après sa nomination nomme des vicaires épiscopaux. Il fait aussi venir son frère, ancien génovéfain, et quatre Prêtres de la doctrine chrétienne, comme lui, qui proviennent du collège de La Flèche :

Rabard, Séguela et Sartre sont attachés au collège de Laval dont le premier était principal. Avec Laban, ils rédigent un journal qui paraissait chez l'imprimeur Michel Faur, sous le titre de Patriote, puis plus tard de Le Sans-Culotte du département de la Mayenne.. Vers le milieu de 1792, Villar nomme deux nouveaux vicaires épiscopaux, dont l'abbé Laigre qui devient professeur de rhétorique au collège de Laval.

Collège national[modifier | modifier le code]

Vers , le collège de Laval prend une forme nouvelle et le titre de Collège national. Dominique Rabard, vicaire épiscopal, en était alors le principal, et qui avait avec lui plusieurs prêtres. Principal du collège de Laval, Rabard publie un Prospectus[6]. On y voit que les objets de renseignement sont : Les principes d'une saine morale, l explication des lois de la république, les langues, l'histoire, les mathématiques, l'éloquence et la poésie[7]. Dominique Rabard fait appel à François Huchedé et Augustin Garot, anciens élèves du Collège de Laval.

À la fin de 1792, le collège est transféré dans le couvent des Ursulines.

Dominique Rabard est nommé le au Collège de Château-Gontier et assisté des citoyens François Huchedé, Augustin Garot, Cordier, Epiard[8]. Au mois de septembre, il s'enrôle dans le bataillon des volontaires de la Mayenne et se fait tuer dans une rencontre avec les Vendéens, le .

École centrale[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

La loi du 3 brumaire an IV avait créé dans chaque département une école centrale ; celle de Laval est installée dans les bâtiments de l'ancien Collège. Il s'agissait de la transformation du collège, d'après les nouvelles lois sur l'instruction publique.

Le personnel resta le même; on changea seulement les qualifications officielles des professeurs. C'étaient toujours les anciens vicaires épiscopaux Laban, Laigre, Réveil et Sartre, auxquels s'étaient joints quelques laïques, presque tous anciens doctrinaires, attirés par Laban à Laval.

Il y avait un directeur, un bibliothécaire, des professeurs de législation, de belles-lettres, d'histoire, de physique, de mathématiques, de botanique et enfin un professeur de langues anciennes. Toute cette classification n'existait en réalité que sur le papier; les professeurs avaient chez eux toutes les classes, depuis la septième jusqu'à la rhétorique[9]. Isidore Boullier indique que leur enseignement était irréprochable, sous le rapport littéraire[10].

L'enseignement comprenait trois sections, de deux ans d'études chacune ; la première, réservée aux enfants de douze ans au moins, était pourvue de trois chaires : dessin, langues anciennes et sciences naturelles.

Bibliothèque[modifier | modifier le code]

Les Capucins avaient fait construire, en 1709, un bâtiment destiné à recevoir la bibliothèque. René Hardy de Lévaré en pose la première pierre. Leur bibliothèque était considérable et composée des meilleurs ouvrages de théologie, indépendamment de beaucoup de livres d'histoire et de littérature. Cette précieuse collection fut presque entièrement dispersée pendant la Révolution française ; cependant il en échappa une partie qui furent transportés à l'École centrale de Laval, et qui ont servi plus tard à former le fonds de la Bibliothèque municipale de Laval.

Jardin botanique[modifier | modifier le code]

Jean-Baptiste-Denis Bucquet organise le Jardin botanique de l’École centrale de Laval qui finit par contenir 1 300 végétaux exotiques et plus de 3000 espèces indigènes, classées d'après le système de Linné. Il crée en outre une serre, orgueil du jardinier Doudet, et plante une pépinière modèle[11].

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

La loi de floréal an X supprime les écoles centrales ; celle de Laval subsiste jusqu'en l'an XII ; puis, aux termes de l'arrêté du 27 floréal an XII, elle est remplacée définitivement par l’École secondaire[12].

Le 21 avril 1820, le préfet de la Mayenne Charles-Joseph Coster, qui était allé consulter des ouvrages à la bibliothèque de l'ancienne École centrale, s’avisa, en s’en retournant, de traverser la salle d’étude et une des classes du collège. Il en est affecté vivement et dès que rentré dans son cabinet, il adresse au maire de Laval, Jean-François de Hercé, une lettre où il lui disait toute sa surprise : « J’ai remarqué, écrivait-il, avec un vif chagrin, que ces salles sont dans un état de saleté effroyable. Je ne puis comprendre qu’on ait assez peu de soin pour laisser des enfants auxquels on doit inspirer l’amour de l'ordre et de la propreté dans des pièces où tout semble abandonné et que leur malpropreté doit rendre malsaines... J’appende sur cet établissement, terminait-il, toute votre surveillance et tous vos soins. ». À cet établissement que le préfet trouvait alors si mal tenu et dont un an auparavant le bureau d’administration, maire en tête, en louant le zèle du principal Pierre-Jacques Triquerie, constatait la prospérité.

Collège royal[modifier | modifier le code]

En 1842, la ville de Laval cède l'école au gouvernement qui y établit un collège royal dont l’inauguration a lieu le , et pour lequel on réalise de nouvelles constructions, les anciens bâtiments n’étant plus suffisants. Il devient lycée en 1848.

Au XIXe siècle, des constructions annexes sont ajoutées notamment par Maximilien Godefroy en 1837 et par Pierre-Aimé Renous de 1842 à 1846. Ce dernier transforme l'intérieur de la chapelle en 1848.

Abbé Follioley[modifier | modifier le code]

En 1873, l'abbé Follioley est nommé proviseur du lycée de Laval où il reste jusqu'en 1886, redressant là aussi l'effectif des élèves de 272 à 565. Il amène avec lui une suite véritable, une douzaine de collégiens, avec des Jurassiens, provenant de Saint-Claude comme Albert David-Sauvageot, Félicien Regad[13], et Jeantet, des Nordistes, Abel Thulliez et les Macaux, des Bretons comme Tison, Dein et d'autres encore. Il réussit à faire du petit lycée de Laval le premier lycée, ou peu s'en faut, de l'Académie de Rennes, la « maison-modèle de l'Ouest »[14].

Le lycée s'étend : on édifie coup sur coup un bâtiment de quarante mètres de long, avec des études, des dortoirs et de larges escaliers, une cour des plus vastes, dite des petits moyens, et, une salle de concert.

Il est même question en 1878 de fonder un petit lycée d'enseignement spécial et de classes élémentaires jusqu'à la sixième classique, comme succursale, à Mayenne[15]. Le projet n'aboutit pas. Pour dégager d'autant le grand lycée et porter la concurrence au cœur même de la clientèle adverse, l'abbé Follioley obtint en 1881 de l'État et de la Ville que l'on construisît un petit lycée sur la rive gauche de la Mayenne. Ce petit lycée fut ouvert à la rentrée de 1885. Il deviendra le lycée Henri-Rousseau.

Le lycée de Laval brille d'ordinaire au premier rang aux concours académiques de Rennes[16]. Les Quatre S font l'honneur à l'époque du lycée de Laval : Georges Savary, Suret et les deux normaliens Auguste Salles et Émile Sinoir[17]. De plus en plus d'élèves[18] accèdent aux grandes écoles. Dans les dernières années de sa direction, l'abbé Follioley y créa même un cours de Saint-Cyr. Le lycée sort beaucoup de professeurs, et l'on put dire du lycée de Laval qu'il était devenu, au sens premier du mot, l'un des séminaires de l'Université.. Sous l'impulsion de l'abbé Follioley il y eut toujours un élève du Lycée de Laval à l'École normale supérieure. Il s'en trouva même jusqu'à trois à la fois[19]. Beaucoup d'autres passèrent par les Facultés[20].

Le succès de l'abbé Follioley ne pouvait manquer d'attirer sur sa personne les récompenses administratives. Il est fait officier de l'Instruction publique le . De divers côtés on sollicitait pour lui la croix de chevalier de la Légion d'honneur[21]. Il reçoit[22] en la croix de la Légion d'honneur l'unique récompense qu'il ait ambitionnée[23].

En 1885, le Lycée a pour annexe le collège de Jeunes Filles qui est devenu aujourd’hui le lycée Douanier-Rousseau.

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Rénové au moment du passage au XXIe siècle, c’est l’un des plus beaux lycées de la région, notamment grâce à son CDI, situé dans l'ancien évêché de Laval[24], qui est la copie de l’hôtel Matignon, à sa chapelle et à ses nombreuses cours.

L'enseignement au lycée Ambroise-Paré[modifier | modifier le code]

Filières d'enseignement[modifier | modifier le code]

Le lycée Ambroise-Paré est un lycée d'enseignement général et technologique. Il prépare le baccalauréat général avec de nombreuses spécialités ainsi que le baccalauréat technologique STMG.

Le lycée prépare aussi des BTS :

  • BTS Comptabilité et Gestion
  • BTS Gestion des Transports et Logistique Associée
  • BTS Négociation et Digitalisation de la Relation client

Classement du lycée[modifier | modifier le code]

En 2015, le lycée se classe 11e sur 11 au niveau départemental en termes de qualité d'enseignement, et 1602e au niveau national[25]. Le classement s'établit sur trois critères : le taux de réussite au bac, la proportion d'élèves de première qui obtient le baccalauréat en ayant fait les deux dernières années de leur scolarité dans l'établissement, et la valeur ajoutée (calculée à partir de l'origine sociale des élèves, de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet)[26].

Personnalités liées au lycée[modifier | modifier le code]

Anciens élèves[modifier | modifier le code]


Anciens professeurs[modifier | modifier le code]

Anciens aumôniers[modifier | modifier le code]

Anciens proviseurs[modifier | modifier le code]

  • Dominique Rabard (1791-1793)
  • Joseph Laban (1793-1807)
  • Louis-François de Bigault d'Harcourt (1807-1816)
  • Pierre-Jacques Triquerie (1816-1825)
  • Abbé Jean Dours (1842-?)
  • Abbé Hippolyte Dours (1850-1859)
  • Louis Marie Joubin[28] (1865-1869)
  • Martin[29] (1869-1870)
  • Pierre André Housset (1870-1873)
  • Léopold Follioley (1873-1886)
  • Charles Le Breton (1886-1894)
  • Auguste Amaudrut (1895-1909), puis proviseur honoraire
  • Edmond-Albert Aubril (1909-1920)
  • Albert Lion (1920-1921)
  • Bertrand (1922-1927)
  • Eugène Terraillon (1928-1929)
  • Blanc (1930-1932)
  • Sindzingre (?-1936)
  • Boulogne (1936-?)
  • Michel Févier
  • Rama Bodinier
  • Alain Charlot
  • Michel Peneau

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Citations littéraires[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Émile Queruau-Lamerie, L'École centrale du département de la Mayenne, Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne, t. VII, 1893).
  • Histoire du collège et du lycée de Laval. 2 volumes. Émile Sinoir. Goupil, Laval. 1936.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Mémorial de la Mayenne, 1845, Godbert, Laval, p. 223.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. On se détermine à lui associer Barthélémy Duperrier, et il est décidé qu'ils partageraient les revenus de l'emploi.
  2. L’ancienne maison de la Bazoche, construite en 1615 (n° 10 de la place la Trémoïlle, entre la Maison Verte, l'hôtellerie de la Galère, et la ruelle de Pameneau.
  3. Parmi les charges imposées au titulaire est mentionnée celle de donner, la veille de la Toussaint, à chacun des écoliers « une louasse, chacune du prix d’un liard, jusqu’au nombre de 320 fouasses, si tant y a d’écoliers à l'’heure de midi. »
  4. La chapelle existe encore en 1936 et servait d’atelier à M. Nepveu (n° 44). Louis de La Beauluère a commis une erreur en affirmant qu'elle existait antérieurement à la construction du collège. Il suffit de lire l’acte d’échange qu'Émile Sinoir donne en pièce justificative de son livre.
  5. L'ensemble reste incommode : corps de logis compris entre deux ailes dirigées vers l’est, auquel on accédait par un portail surmonté de deux étages aménagés en chambres où demeurait le principal. Les classes, situées au premier, au-dessus d’un bûcher, de la buanderie ou de la boulangerie, étaient empruntées par les domestiques pour le service intérieur; les toilettes étaient au bout de la cour, dans une tour des anciennes fortifications. En somme, presque une installation de fortune, où vivotaient en 1687 une soixantaine d’élèves que se partageaient trois régents, principal compris, ube ombre de collège, au dire de Julien Le Clerc du Flécheray, Buttant tant bien que mal contre la concurrence des maîtres de pensions assez nombreux en ville et menacé d’une ruine prochaine par le retrait des jeunes clercs qui y enseignaient.
  6. Dans lequel le mot de religion ne se trouve pas une seule fois.
  7. Voici quelques passages de ce prospectus: Pour faire goûter leurs leçons, les maîtres n'emploieront que la voie de la douceur, de l'amitié et de la raison. Ces leions[Quoi ?] sont les seules qui jettent de profondes racines dans le cœur de la jeunesse, et habituent facilement le caractère à la pratique de toutes les vertus. L'exercice militaire et plusieurs autres exercices du corps se feront deux fois la semaine. À différentes époques de l'année, on célébrera des fêtes civiques, où des prix seront distribués aux élèves qui, par leur tenue, leur application et leur conduite, auront mérite les suffrages de leurs condiciples., signé : Le citoyen Rabard.
  8. Qu'on lui avait expédiés de Laval
  9. Comme avant les décrets de la Convention.
  10. Il a formé des hommes instruits; mais la religion en était entièrement bannie. Les maîtres, dit-on, De se permettaient pas de déclamations contre elle, mais ils ne prononçaient jamais un mot pour en inspirer ni la croyance, ni l'amour II n'y avait dans la maison ni prières en commun, ni exercices religieux quelconques.
  11. Sa qualité de directeur du Jardin lui donnait le droit d'habiter dans la cour du Collège, et il occupe ce logement jusqu'en 1837.
  12. Bucquet perd sa place de professeur, mais demeure néanmoins à la tête du jardin botanique, mais voit disparaître la pépinière qu'il avait eu tant de peine à planter.
  13. Mort capitaine près de Tombouctou.
  14. « Le lycée de Laval... je n'aimerai jamais davantage, je ne servirai jamais mieux aucune maison. Je lui ai donné quatorze années de ma pleine maturité, quatorze années parfaitement heureuses... ». Paroles prononcées par l'abbé Follioley au banquet qui lui fut offert à Paris, le 7 décembre 1895, à l'occasion de sa nomination comme officier de la Légion d'honneur.
  15. Au centre d'un arrondissement peuplé et favorable à l'éducation universitaire.
  16. En 1878, il n'y remporta pas moins de onze prix, dont le prix d'honneur, et de vingt-quatre accessits.
  17. Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne, 1905, p. 33.
  18. C'est à cette génération qu'appartiennent le commandant Prosper Jules Charbonnier et l'ingénieur Max Bahon, anciens élèves de l'École polytechnique ; le capitaine Félicien Regad, le commandant Adrien Surer, le capitaine Raphaël Toutain, d'autres encore, sortis de l'École de Saint-Cyr.
  19. Sont entrés à l'École normale supérieure : Albert David-Sauvageot (1878) ; Frédéric Houssay (1879) ; Georges Savary (1881), mort en 1886 professeur d'histoire au lycée de Laval; Emile Sinoir (1882) ; Auguste Salles (1882); Louis Gallouédec (1885) ; Edmond Surer (1886) ; Paul Rolland (1887) ; Robert de Martonne (1888) ; Henri Douxami (1889), Jules Cholet et Emmanuel de Martonne (1892), et Carle Bahon (1893).
  20. Comme Le Bansais, Ludovic Dugas, G. Derennes, Georges Dottin, Oger, Védier, Labbé, Bellier-Dumaine, Francis Delaisi, etc. Aux environs de 1882, une vingtaine d'élèves étaient entrés ou se disposaient à entrer dans l'Université.
  21. Jean Casimir-Perier, sous-secrétaire d'État de l'Instruction publique, avait regretté en janvier 1879 de ne pouvoir la lui accorder ; de même Jules Ferry, 3 ans plus tard. On lui opposait son peu d'ancienneté comparativement à d'autres proviseurs ; on hésitait encore à cause de la soutane à cause aussi des criailleries probables de la presse; on alla même jusqu'à déterrer dans son Histoire de la littérature française au XVIIe siècle d'excessives sévérités à l'égard des Jansénistes.
  22. Proposé par le recteur de Rennes et par le comité des Inspecteurs généraux, hautement appuyé par le préfet, par les sénateurs et députés républicains de la Mayenne, unanimes à le recommander chaleureusement à la bienveillance du ministre.
  23. Elle montrait ainsi, suivant l'expression d'un Inspecteur général, « qu'un ecclésiastique peut donner son concours à l'œuvre de l'éducation laïque, être décoré pour d'éminents services publics, sans rompre avec l'Église concordataire et sans se soucier de celle qui ne l'est pas. »
  24. Architecte : Nicolas Lambert.
  25. « Classement département et national du lycée », sur L'Express, (consulté le )
  26. « Méthodologie du classement 2015 des lycées français », sur L'Express, (consulté le )
  27. a et b Il fait partie des Quatre S qui ont fait l'honneur à l'époque du Lycée de Laval : Georges Savary, Suret et les deux normaliens Auguste Salles et Emile Sinoir. in Bulletin de la Commission historique et archéologique de la Mayenne, 1905, p. 33.
  28. Père de Louis, Paul et d'André Joubin.
  29. Ancien censeur du Lycée de Strasbourg.