Lurcy
Lurcy | |||||
![]() Mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ain | ||||
Arrondissement | Bourg-en-Bresse | ||||
Canton | Villars-les-Dombes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Saône Centre | ||||
Maire Mandat |
Nathalie Bisignano 2014-2020 |
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Code postal | 01090 | ||||
Code commune | 01225 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Luperciens | ||||
Population municipale |
379 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 79 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 03′ 52″ nord, 4° 47′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 169 m Max. 233 m |
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Superficie | 4,81 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes Géolocalisation sur la carte : Ain Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
Liens | |||||
Site web | lurcy.fr | ||||
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Lurcy est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est située dans la Dombes, face au Beaujolais et à quelques kilomètres de la Saône.
Ses habitants s'appellent les Luperciens.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Village située sur la rive gauche de la Saône.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Montmerle-sur-Saône | Francheleins | ![]() | |
Saint-Georges-de-Reneins (Rhône) | N | |||
O Lurcy E | ||||
S | ||||
Messimy-sur-Saône | Chaleins |
Histoire[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Mentionné sous des formes diverses dans différents textes médiévaux rédigés en latin ( villa qui dicitur Luier ; in villa Luherciaco ; prioratus de Lurciaco ), puis devint, au fil du temps, Lurce, Lucieu, Luriceu, Lurcieu et enfin Lurceu (prononcé Lurcéou) à l’époque où la région faisait partie de la zone dite des parlers franco-provençaux. Après la Révolution et jusqu’à l’Empire, Lurcy était orthographié Lurci. C’est seulement au XIXe siècle qu’apparaît définitivement le nom de Lurcy.[réf. nécessaire]
Issu du mot d'origine burgonde composé de leudh, « le peuple » et de ricks, « riche, puissant » et du suffixe gallo-romaine iacum, (le domaine de) Liùdricus signifiant « puissant par le peuple ou le maître du peuple »[Information douteuse] [?][1].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[3].
En 2016, la commune comptait 379 habitants[Note 2], en diminution de 3,32 % par rapport à 2011 (Ain : +5,73 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Château de Lurcy du XIVe siècle. Construit au début du XIVe siècle, le premier titulaire, exerçant à ce titre la justice et l’administration fut, à compter du 13 mars 1312 Philippe de Laye. Sa descendante, Jeanne de Laye épousa Pierre de Saint-Romain au XVe siècle. Lorsque le connétable de Bourbon, souverain des Dombes, fit allégeance à l’empereur Charles Quint au lieu de François Ier, Philibert de Saint-Romain suivit son exemple. Pour cette raison, il fut arrêté par les troupes royales de François Ier et décapité à Paris en août 1524 sur la place de grève (actuelle place de l’Hôtel de ville). Le château de Lurcy fut alors confisqué et donné par François Ier à Pierre de Vuarti, grand maître des eaux et forêts de France, qui le conserva jusqu’en 1540. Il céda alors sa seigneurie de Lurcy à Pierre de Saint-Romain et le château revenait donc dans cette famille. Isabelle de Saint-Romain épousa Hugues de Nagu, seigneur de Varennes, et la famille de Nagu le conserva jusqu’en 1560 en titre de baronnie. Il fut ensuite vendu à Martial Carette, écuyer du roi, qui le donna à Antoine Compain, dont la fille Anne-Barbe épousa Jean-Claude de Fay. Puis le 18 juin 1742, il fut attribué, par adjudication judiciaire, à Fleury Bordeaux, né en 1721 à Lyon et qui était alors trésorier de France à la Généralité de Lyon. Il appartenait encore à cette famille en 1789.
- Église Saint-Étienne. Construite au IXe siècle à l’époque carolingienne sous le patronage de saint Étienne, elle faisait partie de l’Église métropolitaine de Lyon (confirmé en 885 par le Roi Charles III le Gros, Roi de Francie orientale et empereur d’Occident, puis en 892 par le roi Louis de Provence, et en 910 par le pape Sergius III). Elle passa ensuite sous l’autorité de l’Abbaye de Cluny qui établit plus tard à Lurcy un prieuré, confié au seigneur local, Philippe de Laye (confirmé en 1312 par Pierre de Savoie, archevêque de Lyon). En 1654, Lurcy était vicairie de Montmerle.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Mort en fonction le 30 juin 2003
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Mario Rossi - Les noms de lieux du Brionnais-Charolais, page 131.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Humbert de Varax, Histoire locale de la Principauté et "Souveraineté" de Dombes.
- Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l’Ain.