Lucie Leiciague

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Lucie Leiciague
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
OrsayVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jeanne LeziagazaharVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Partis politiques

Lucie Leiciague, née Jeanne Leziagazahar le , à Saint-Palais dans le Pays Basque, et morte le à Orsay[1], est une militante politique française, membre du comité directeur du Parti communiste de 1920 à 1924[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Lucie Leiciague adhère à la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) avant la Première Guerre mondiale. Elle est membre de la 9e section de Paris. Début 1920, elle est élue trésorière adjointe du comité de reconstruction de l'Internationale et entre à la commission exécutive de la Fédération socialiste de la Seine. Bientôt, elle démissionne du comité et signe la motion du comité de la IIIe Internationale pour l'adhésion à l'Internationale communiste.

En 1920, elle est déléguée au congrès de Tours et élue au comité directeur du nouveau Parti communiste (PC) fondé à cette occasion. Par ailleurs, elle demeure membre de la commission exécutive de la Fédération de la Seine.

En 1921, après le congrès de Marseille, elle désapprouve ses camarades « centristes » démissionnaires. Cette année, elle fait partie de la délégation du PC qui se rend au 3e congrès de l'Internationale communiste et, en 1922, le comité directeur l'intègre à la commission centrale de travail communiste parmi les femmes, d'où sa collaboration au journal L'Ouvrière. Au même moment, elle devient également déléguée permanente du PC auprès du comité exécutif de l'Internationale communiste, à Moscou. Elle assiste au 4e congrès de l'Internationale communiste. Elle fait alors partie du comité directeur du PC nommé par ce 4e congrès.

Elle rentre en France, en 1922, pour participer au 2e congrès du PC, puis retourne à Moscou en 1924 avec la délégation française au 5e congrès de l'Internationale. Entre temps, elle assure la liaison entre, notamment, les militants communistes emprisonnés à la prison de la Santé et l'émissaire de l'Internationale communiste.

En 1924, au 3e congrès du PC, elle n'est pas réélue au comité directeur du Parti communiste.

Devenue rédactrice à La Vie internationale et employée à L'Humanité, elle publie, en 1926, deux articles dans les Cahiers du bolchevisme : « Le conflit mandchourien soviétique » et « La marche victorieuse des armées cantonaises ». C'est au moment des déportations des opposants soviétiques qu'elle rompt avec le PC.

Elle retourne alors à la SFIO, puis se marie en à Paris avec le syndicaliste de la Poste Charles Le Gléo et contribue au Combat marxiste.

Après la Seconde Guerre mondiale, elle collabore au BEIPI (Bulletin d'études et d'informations politiques international), puis à Est et Ouest, où elle rédige nombre d'informations relatives à l'URSS.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives des Pyrénées-Atlantiques, commune de Saint-Palais, acte de naissance no 43, année 1880 (avec mention marginale de décès)
  2. Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Les Editions de l'Atelier, 1997

Lien externe[modifier | modifier le code]