Luchonnais
Le Luchonnais est une région naturelle française située dans les Pyrénées centrales, à l'extrême sud-ouest de la Haute-Garonne, autour de la ville de Bagnères-de-Luchon, entre l'Espagne (le val d'Aran et l'Aragon) et la Barousse dans le département des Hautes-Pyrénées.
Géographie[modifier | modifier le code]
Le Luchonnais comprend des grands sommets tels que : (Pic des Crabioules - Pointe de Literole - Pic Lézat - Pic de Maupas - Pic Perdiguère - Pic de Royo - Pic des Spijeoles - Pic de Quayrat - Pic de Sauvegarde), dont les ports (Pas de l’Escalette, Port de Vénasque, Port de la Glère, Port d’Oô), haut-perchés, rendaient difficiles les liaisons avec l’Aragon (la voie de pélerinage par l’Hospice de France a été supplantée par le Portillon de Burbe)[1].
Accrochés à ces sommets, se trouvent plusieurs petits glaciers de cirque : Glacier des Gourgs Blancs - Seil de la Baque - Glacier du Portillon d'Oô - Glacier des Crabioules - Glacier de Boum .
Encadrés par ces montagnes, se trouvent les bassins de plusieurs cours d'eau : Neste d'Oueil, Neste d'Oô, Pique, vallée du Lys, vallée du Larboust, ainsi que des lacs : lac d'Oô, lac d'Espingo, lac du Portillon…
Le verrou glaciaire de Cier-de-Luchon marque la frontière de la surface plane du lac qu’elle retenait d’avec, à son Nord, les gorges de la Layrisse.
Territoire enclavé, le Luchonnais communique avec le Comminges, dont il est partie prenante, principalement par la vallée de la Pique. Souvent fréquentés par les tours cyclistes de France et d'Espagne, le col du Portillon ouvre une communication transfrontalière avec le Val d'Aran, le col de Peyresourde vers la vallée du Louron dans les Hautes-Pyrénées bigourdanes et le port de Balès avec la Barousse, également dans les Hautes-Pyrénées.
Communes[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Pays enclavé par le relief escarpé qui isole ses hautes vallées des grandes vallées d’Aran, de Vénasque et de Bigorre pourtant toutes proches, les antiques tribus Onésiennes ont été versées avec les Convènes de Lugdunum Convenarum dans le comté moyen-âgeux du Comminges, formant à la Révolution, du fait de ce lien privilégié, une excroissance septentrionale notable, épousant parfaitement le relief, du département de la Haute-Garonne.
En son centre, marché à la confluence de l’One et de la Pique, Bagnères-de-Luchon et son activité thermale proto-historique a servi de locomotive économique depuis l’époque romaine jusqu’à l’essor du tourisme de masse et du développement des stations de Superbagnères, Peyragudes et Bourg d’Oueil[1].
Patrimoine architectural et culturel[modifier | modifier le code]
Particularisme culturel[modifier | modifier le code]
Neuf communes du Luchonnais perpétuent une tradition ancestrale : la fête du feu du solstice d'été, partagée seulement dans un nombre limité de localités des Pyrénées centrales en Aragon, Catalogne, dans toute la Barousse et en Andorre.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- André Sangay, Pays de Luchon, Tarbes, Montagne de vie, , 18 p. (lire en ligne), p. 7
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Patrick Espel, Luchonnais : par les éditions Chamina, (ISBN 9782844663313)
- Jean-Pierre Sirejol, Belvédères en Ariège et Luchonnais : par les éditions Sud Ouest, (ISBN 2841821382)