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Luc Bronner

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Luc Bronner
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (50 ans)
GapVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Luc BronnerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Rédacteur à
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions
Prix Albert-Londres de la presse écrite (d) ()
Prix Amerigo-Vespucci ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Luc Bronner, né le à Gap, est un journaliste français.

Il est directeur des rédactions du Monde de 2015 à 2020.

Origines et formation

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Fils d'Anne et Claude Bronner, médecins, Luc Bronner naît le à Gap, dans les Hautes-Alpes[1].

Il fait ses études au lycée Dominique-Villars de Gap[1], puis à l'Institut d'études politiques de Grenoble et à l'École supérieure de journalisme de Lille[2].

Il est d'abord pigiste à Nord Éclair, à La Voix du Nord et à La Dépêche du Midi. Il travaille ensuite au Monde de l'éducation de 1999 à 2001, puis est journaliste au sein de la rubrique « Éducation » du Monde de 2001 à 2005. Depuis 2005, il est reporter pour le service « Société française »[1].

À la suite des violences des manifestations lycéennes du et de leur médiatisation, Luc Bronner publie le un article intitulé « Manifestations de lycéens : le spectre des violences anti-Blancs[3] ». Cet article, qui cite les propos de jeunes des cités affirmant avoir participé aux violences, provoque une controverse médiatico-politique quant à la qualification « anti-Blancs » de ces violences. Le , des personnalités comme Ghaleb Bencheikh, Alain Finkielkraut, Bernard Kouchner et Jacques Julliard lancent un « Appel contre les violences anti-Blanches », appel soutenu par le mouvement sioniste de gauche Hashomer Hatzaïr et la radio communautaire juive Radio Shalom[4],[5].

En 2007, Luc Bronner reçoit le prix Albert-Londres de la presse écrite[2].

Le , il est promu directeur des rédactions du Monde.

Début , il annonce sa volonté de retrouver l'écriture et le reportage : « Après dix années de chefferie, je brûle de retrouver le stress du reporter qui part sans savoir ce qu’il va trouver, les rencontres avec des interlocuteurs qui ne sont pas des journalistes, les nuits blanches de café et d’écriture, l’excitation si particulière de l’enquête et de l’information exclusive. »[6]

Il est remplacé à la direction de la rédaction du Monde par Caroline Monnot[7].

En , il raconte l'histoire d'un village des Hautes-Alpes, vendu à l'État par ses habitants afin de fuir la misère[8].

Notes et références

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  1. a b et c « Luc Bronner », sur whoswho.fr.
  2. a et b Fiche sur le site du prix Albert-Londres.
  3. Bronner Luc, « Manifestations de lycéens : le spectre des violences anti-"Blancs" », Le Monde, .
  4. Damien Charrieras, « Racisme ? Une étude rhétorique critique de la polémique sur le racisme anti-Blancs en France », in COMMposite V2007.1, p. 40-73 (ISSN 1206-9256).
  5. « Un appel controversé contre le racisme antiblanc », Le Nouvel Observateur, .
  6. « Caroline Monnot succèdera à Luc Bronner à la direction de la rédaction du « Monde » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Caroline Monnot, à la direction de la rédaction du Monde », sur Stratégies, (consulté le ).
  8. Guillaume Goubert, « Dans « Chaudun, la montagne blessée », Luc Bronner ranime le passé d’un village », sur la-croix.com, .
  9. Manuel Domergue, « Prix du livre d'économie et de sciences sociales : lire la banlieue », Alternatives économiques, (consulté le ).
  10. « Les Prix littéraires 2021 du Festival international de géographie », sur FIG (consulté le ).

Liens externes

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