Luc-Julien-Joseph Casabianca
Luc-Julien-Joseph Casabianca Luce de Casabianca | ||
Buste de Luc-Julien-Joseph Casabianca | ||
Naissance | à Vescovato, en République corse |
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Décès | (à 36 ans) Baie d'Aboukir, Empire ottoman Mort au combat |
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Allégeance | Royaume de France | |
Arme | Marine royale française Marine de la République |
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Grade | Capitaine de vaisseau | |
Années de service | – 1798 | |
Commandement | L'Orient | |
Conflits | Guerres de la Révolution | |
Faits d'armes | Bataille navale d'Aboukir | |
Hommages | Voir ci-dessous | |
Autres fonctions | Député de la Corse à la Convention | |
Famille | Casabianca | |
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Luc-Julien-Joseph Casabianca, né le à Vescovato en République corse et mort le , est un officier de marine français du XVIIIe siècle.
Biographie
[modifier | modifier le code]Casabianca se distingue dans la marine royale, est député de la Corse à la Convention, puis devient membre du conseil des Cinq-Cents. Il est le commandant du vaisseau L'Orient, le navire amiral qui emmène Napoléon Bonaparte lors de son expédition en Égypte.
Lors de la bataille navale d'Aboukir du , où l'amiral Horatio Nelson détruit la flotte française dans la baie d'Aboukir, Casabianca se bat avec héroïsme jusqu'à la mort. Au cours de la bataille, il avait ordonné à Giocante, son fils de 10 ans[1] qui l'accompagnait, de demeurer à un endroit du bateau jusqu'à ce qu'il l'appelle. Alors que le vaisseau est en feu, le garçon, qui ignore la mort de son père, refuse de quitter son poste sans son ordre. L'incendie atteint la poudrière ; l'explosion tue l'enfant ainsi qu'une grande partie de l'équipage et le commandant en chef de la flotte de la Méditerranée le vice-amiral de Brueys.
Son frère, ou son oncle selon les sources, est Raphaël de Casabianca.
Postérité
[modifier | modifier le code]Littérature
[modifier | modifier le code]- Felicia Hemans a fait de la mort de Giocante Casabianca le sujet de son poème Casabianca, qui est un classique de la littérature anglaise dans les classes primaires anglo-saxonnes.
Hommages
[modifier | modifier le code]Son nom a été donné successivement à sept bâtiments de la marine nationale française[2] :
- un djerme, voilier armé sur le Nil (1798)
- un aviso à roues à aubes (1859-1877).
- un aviso-torpilleur type d'Iberville (1895-1915)
- un sous-marin de classe 1 500 tonnes Casabianca (Q183) (1936-1952), héros de la libération de la Corse pendant la Seconde Guerre mondiale
- un escorteur d'escadre type T47 (D 631), (1954-1983)
- un sous-marin nucléaire d'attaque type Rubis Casabianca (S603) (1984-2023)
- le 6ème sous-marin nucléaire d'attaque de la classe Suffren devrait porter le nom de Casabianca[3]
Un lycée public de Bastia : le lycée Giocante de Casabianca[4], porte le nom du fils de l'officier[5].
Source
[modifier | modifier le code]- « Luc-Julien-Joseph Casabianca », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition].
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Notes et références
[modifier | modifier le code]- Né le 24 août 1787.
- Bâtiments ayant porté le nom Casabianca sur le site de netmarine.com.
- « Les 5e et 6e sous-marins nucléaires d'attaque de type Barracuda changent de nom », sur Zone Militaire, (consulté le ).
- « Lycée Giocante de Casabianca », sur web.ac-corse.fr (consulté le ).
- « Historique de Giocante de Casabianca (1788 - 1798) », sur Lycée Giocante de Casabianca (consulté le ).