Lubret-Saint-Luc
Lubret-Saint-Luc | |||||
![]() La mairie en 2019. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Tarbes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Trie et du Magnoac | ||||
Maire Mandat |
Michel Mouledous 2020-2026 |
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Code postal | 65220 | ||||
Code commune | 65288 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lubrelucois | ||||
Population municipale |
54 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 9,6 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 18′ 58″ nord, 0° 18′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 264 m Max. 416 m |
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Superficie | 5,61 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Coteaux | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Lubret-Saint-Luc est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Lubrelucois.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Commune de Bigorre située en Arroustang.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le ruisseau du Bouès (affluent droit de l'Arros) traverse la commune du sud au nord et forme la limite est avec les communes de Lapeyre, Lalanne-Trie et Vidou.
Le ruisseau le Roumégas (affluent droit de la Chella) qui prend sa source sur la commune traverse le territoire en partie sud-ouest et forme la limite sud avec la commune de Luby-Betmont.
Les ruisseaux de la Peyrole et de Saraillé (affluent gauche du Bouès) traversent la commune en partie ouest.
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'Océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,6 | 1,3 | 2,7 | 5,2 | 8,3 | 11,6 | 14,1 | 13,9 | 11,7 | 8 | 3,6 | 1,3 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 6,1 | 7,8 | 10 | 13,3 | 16,7 | 19,3 | 19 | 17,2 | 13,3 | 8,5 | 5,8 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,9 | 11 | 12,9 | 14,8 | 18,3 | 21,7 | 24,5 | 24 | 22,6 | 18,6 | 13,4 | 10,4 | 16,8 |
Ensoleillement (h) | 108,8 | 118,8 | 155,6 | 157,2 | 181,3 | 191,5 | 215,5 | 196,4 | 194,5 | 164,4 | 124,4 | 104,4 | 1 912,8 |
Précipitations (mm) | 112,8 | 97,5 | 100,2 | 105,7 | 113,6 | 80,7 | 57,3 | 70,3 | 71 | 85,2 | 93 | 112,1 | 1 099,4 |
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Cette commune est desservie par les routes départementales D 11 et D 611.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Logement[modifier | modifier le code]
En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 40[3].
Parmi ces logements, 78.0 % sont des résidences principales, 17.1 % des résidences secondaires et 4.9 % des logements vacants.
Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]
- Rues du village.
Toponymie[modifier | modifier le code]

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[4] qui rapporte les dénominations historiques du village :
Lubret[modifier | modifier le code]
Dénominations historiques :
- Lubret (1429, censier de Bigorre) ;
- Lubret (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Étymologie : représente très probablement un diminutif de Luby, le village voisin (Luby).
Nom occitan : Lubret.
Saint-Luc[modifier | modifier le code]
Dénominations historiques :
- De Sancto Luca, latin (1342, pouillé de Tarbes) ;
- de Sancto Lucha, latin (1369, Larcher, Castelbajac ; 1389, ibid.) ;
- Sent Luc (1429, censier de Bigorre).
Étymologie : du nom de saint Luc l'Évangéliste.
Nom occitan : Sent Luc.
Histoire[modifier | modifier le code]
Canton de Trie depuis 1790, les communes de Saint-Luc et Lubret sont réunies en 1842.
Monographie[modifier | modifier le code]
I
Lubret-Saint-Luc est situé dans la vallée du Bouès et limitée par les communes suivantes : au nord, par Antin, à l'est par Lapeyre et Lalanne, au sud par Luby-Betmont et à l'ouest par Osmets. Son étendue est d'environ trois kilomètres de l'ouest à l'est et deux kilomètres du sud au nord. Elle a pour chef-lieu de canton Trie, et pour chef-lieu d'arrondissement Tarbes. Elle est située à sept kilomètres de celui-là et à vingt-cinq de celui-ci.
Le sol est accidenté. La commune est placée sur le versant est d'une des ramifications des collines de Bigorre. Comme curiosités naturelles, on remarque une caverne dans le lieu-dit de la Tute, qui, selon la tradition aurait servi de demeure à nos ancêtres et qui est devenu le lieu de repaire des animaux sauvages, tels que, renards et blaireaux.
Le principal cours d'eau est la Bouès. Il prend naissance au pied des Pyrénées et va déverser ses eaux dans l'Adour près de Castelnau-Rivière-Basse, à Tasque, Gers. Le Bouès se tarit que fort rarement surtout depuis qu'il est alimenté par les eaux de la Neste. Le lit n'est est pas bien large ; les débordements sont assez fréquents, toutefois ils n'occasionnent pas de grands dégâts, le cours n'étant pas trop rapide.
II
La population n'est pas des plus mal partagée sous le rapport de l'eau potable. Si elle n'est pas d'excellente qualité, elle n'est pas non plus des plus mauvaises. On la recueille dans les fontaines et dans des puits artésiens.
La commune a trois-cent-neuf mètres d'altitude. Le climat est assez doux ; les vents sont violents et les pluies assez fréquentes. La température est variable ; l'air est salubre. D'où il résulte que les maladies contagieuses ne sévissent que rarement.
D'après le recensement de 1886, le chiffre de la population est de 407. Il a diminué de deux depuis le recensement de 1884. Ce nombre tend plutôt à diminuer qu'à s'accroître, vu le malaise qui existe dans la commune depuis que les orages fréquents, suivis de grêles, s'abattent sur la commune et détruisent en partie la récolte et imposent ainsi l'immigration.
Avant 1842, Lubret-Saint-Luc comprenait deux communes distinctes, Lubret et Saint Luc. Par ordonnance royale en date du 18 avril 1842, ces deux communes furent réunies en une seule, dont le chef-lieu fut fixé à Lubret. Malgré cela, elle est divisée en deux sections électorales. La population de la section Lubret est de 402 et celle de Saint Luc 405 (recensement de 1886). Le nombre de feux est de soixante-sept. La commune est administrée par un maire assisté par un conseil municipal. Le nombre des conseillers est égal dans chaque section, c'est-à-dire cinq de chaque part. Le maire est actuellement à Lubret et l'adjoint à Saint-Luc. La commune est une succursale de la cure d'Antin. Elle est desservie par un vicaire. La comptabilité est tenue par le percepteur de Trie. Les dépêches sont distribuées par un facteur rural qui part tous les matins, vers sept heures, du bureau des postes de Trie et y rentre tous les soirs vers cinq heures. Deux levées par jour sont faites à la boîte aux lettres, la première vers dix heures et la seconde vers trois heures et demie du jour.
La valeur du centime est de 0.24205 francs et les revenus ordinaires s'élèvent à 5991.92 francs.
III
La superficie totale de la commune est de cinq cent quarante hectares environ. On y cultive les plantes et les céréales que favorise le climat du sud-ouest, tels que : blé, maïs, seigle, orge, pommes-de-terre, avoine ; lin, sainfoin, trèfle et vin. Ancun de ces produits n'abonde ; cependant le blé occupe la première place après le vin. Avant de semer les céréales, le cultivateur doit remuer plusieurs fois la terre avec la charrue, à cause de la nature argilo-calcaire dans la plaine et caillouteuse sur les hauteurs. La pauvreté ne permet pas que les récoltes se succèdent tous les ans.
On est obligé de pratiquer la jachère et encore on doit avoir recours aux amendements, dont les principaux sont ; la marne, et le fumier des animaux domestiques. Depuis deux ou trois années, on a introduit comme engrais le superphosphate de chaux. On n'en met encore qu'aux prairies. Quelques propriétaires en ont répandu sur une partie des terres semées de blé. Il y a lieu de croire que sous peu cette mise à l'engrais sera adoptée par la généralité des propriétaires.
Il y a quelques années, on récoltait encore du vin en assez grande quantité. Les habitants des hautes vallées venaient en partie s'approvisionner dans la localité. Le vin avait une certaine renommée alcoolique. On le livrait au commerce dans le courant de l'année ou bien on en extrayait de l'eau-de-vie ; cette dernière en petite quantité, uniquement pour les besoins du ménage. Aujourd'hui que le phylloxéra, l'oïdium et le mildiou ont fait apparition, les habitants sont privés de leur principale ressource. La constatation officielle du phylloxéra n'ayant jamais été faite, on ne peut pas préciser l'époque de son invasion.
Les animaux les plus communs sont : le bœuf, la vache, le cheval, l'âne, le porc, le mouton, les veaux, les pourceaux, les mulets constituent le principal revenu du propriétaire.
En ce qui concerne les voies de communication, la commune est mal avantagée ; elle est à quinze kilomètres de la voie de chemin-de-fer et n'a aucun autres moyens de communication avec le chef-lieu.
Les anciennes mesures ont fait place au système légal ; cependant les anciens évaluent les poids à l'aide de l'ancienne livre qui représente quatre-cents grammes.
Le patois gascon est le langage usité dans la localité ; en entend très peu parler français. Le catholicisme est la religion de tous les habitants. Comme vêtements on porte : le pantalon, le gilet, la chemise à col rabattre, la veste et la bouse, le béret et le chapeau. En fait de chaussures : des sabots pendant les temps froids et pluvieux, et pendant les temps chauds, des souliers en cuir et des espadrilles, chaussure dont l'empeigne est de toile et la semelle de chanvre. Le pain de froment et de méteil, la pomme-de-terre, les haricots constituent la principale nourriture. La viande fraîche fait place au porc salé et à l'oie confite.
IV
Des monuments anciens, il n'en reste plus que le donjon du château seigneurial, habité aujourd'hui par une famille de la commune qu'en est devenue propriétaire. Il y a lieu de croire que les seigneurs de Lubret n'ont pas joué un rôle important dans le temps ; les livres qui traitent de cette époque, restent muets sur leurs noms.
Enseignement
Aucun document ne permet de faire l'histoire de l'enseignement aux diverses époques. Il y a une quinzaine d'années encore, il n'y avait qu'une école mixte dirigée par un instituteur. Aujourd'hui, il y a une école spéciale pour chaque sexe.
Cadastre napoléonien de Lubret-Saint-Luc[modifier | modifier le code]
- Le plan cadastral napoléonien de Lubret est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[6].
- Le plan cadastral napoléonien de Saint-Luc est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[7].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Historique administratif[modifier | modifier le code]
Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Tarbes (Lubret) et de Rabastens (Saint-Luc), baronnie de Saint-Luc, canton de Trie (depuis 1790). Saint-Luc et Lubret sont réunies en 1842[8].
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Lubret-Saint-Luc appartient à la communauté de communes du Pays de Trie et du Magnoac créée en et qui réunit 50 communes.
Services publics[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11]. En 2018, la commune comptait 54 habitants[Note 1], en diminution de 21,74 % par rapport à 2013 (Hautes-Pyrénées : −0,14 %, France hors Mayotte : +2,36 %). |
Population et société[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[14].
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Luc de Lubret-Saint-Luc.
- Le château.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blasonnement :
Tranché : au premier d'azur à la croisette alésée d'argent, au second d'or à l'ours de sable passant sur une terrasse alésée de sinople.
Commentaires : ce blason est officiel (vérifié auprès de la mairie).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- « Climatologie mensuelle à Tarbes », sur le site de l'association InfoClimat (consulté le 25 septembre 2016).
- Insee : Rapport statistique communal pour la commune de Lubret-Saint-Luc
- Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Conseil Général des Hautes Pyrénées, 2000.
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Monographie de Lubret-Saint-Luc en 1887
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Lubret en 1826
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Saint-Luc en 1826
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées
- « Liste des juridictions compétentes pour Lubret-Saint-Luc », sur le site du ministère de la Justice (consulté le 17 décembre 2015)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Annuaire : Résultats de recherche », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le 17 janvier 2017).