Louise Élisabeth Gontier

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Louise Élisabeth Gontier
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marie Louise Elisabeth BousquierVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Rosette Gavaudan, Gonthier-Gavaudan, Rosette Bosquier-GavaudanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Fratrie
Conjoint
Tonon Gontier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Autres informations
A travaillé pour

Louise Élisabeth Bosquier, dite d’abord Rosette Gavaudan, puis Madame Gontier (Gonthier-Gavaudan[note 1]), est une artiste lyrique et dramatique française, née en à Nîmes et morte le à Fontainebleau[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Marie Louise Élisabeth Bousquier naît à Nîmes de Pierre Joseph Bousquier, fabricant de bas de soie, et de Jeanne-Marie-Émilie Gavaudan[2]. Le nom de famille sera plus tard légèrement changé en Bosquier[3]. Par sa mère, elle appartient à la « tribu » artistique des Gavaudan qui a émergé dans le milieu lyrique et théâtral parisien entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle. Elle est notamment la sœur de Jean-Sébastien-Fulchran Bousquier, dit Bosquier-Gavaudan, et la nièce de Jean-Baptiste, Anne-Marie-Jeanne, Adélaïde et Émilie Gavaudan[4].

Elle débute au théâtre Feydeau dans les dernières années du XVIIIe siècle, sous le nom de Rosette Gavaudan (dite « l'aînée ») au côté de sa sœur cadette Jeanne-Marie-Françoise Bosquier (1784 - après 1834), dite « Aglaë Gavaudan cadette »[4],[note 2].

Engagée dans la troupe française de Mademoiselle Raucourt, en Italie, elle épouse à Milan, le , Louis Georges Belloste, dit Tonon Gontier[5].

Rentrée en France avec son mari au début de 1810, ils se présentent d'abord à la Comédie-Française[6] mais, en 1812, ils retournent à l'Opéra-Comique, où elle reprend en partie l'emploi (les duègnes)[7] et le nom vénéré de Madame Gonthier, laquelle venait tout juste de se retirer de la scène après une glorieuse carrière de plus de trente ans, et qui n'avait d'ailleurs aucun lien de parenté avec Belloste, dit Tonon Gontier, l’époux de Louise Élisabeth Gontier[4].

En 1815, son mari passe au Vaudeville[4]. Elle va chez son frère Bosquier-Gavaudan, codirecteur des Variétés, et y fait sa place en devenant l'un des soutiens de ce théâtre, dans les rôles de poissardes et de petites bourgeoises[6].

Elle se retire du théâtre après 1825 et meurt à Fontainebleau, peu de temps après son mari, en 1844 dans sa 60e année.

Carrière[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Opéra[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Qu'on écrit toujours Gonthier-Gavaudan, pour la différencier de Madame Gonthier.
  2. Les deux jeunes sœurs ne sont pas à confondre avec leurs tantes Anne-Marie-Jeanne Gavaudan « l'aînée » et Adélaïde Gavaudan « cadette », anciennes chanteuses de l'Opéra de Paris et membres fondatrices du clan. Une troisième tante, Émilie, la dernière-née, chantait aussi dans le chœur du Théâtre Feydeau au moment de l'admission des nièces. Le vrai nom complet d'Aglaë est tiré des listes annexées à l'ordonnance du roi Louis Philippe n. 6637 du 23 octobre 1834 sur les pensions civiles et militaires (Bulletin des lois du royaume de France, IXe série. Regne de Louis-Philippe 1er, roi des Français. IIe Partie — Ordonnances. IIe Section — Tome cinquième [...], Paris, Imprimerie Royale, 1834, p. 782 (numéro d'ordre: 74) [lire en ligne]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès à Fontainebleau, n° 75, vues 166-167/416.
  2. (en) « Family tree of Marie Louise Elisabeth Bosquier », sur Geneanet (consulté le )
  3. Edmond-Denis de Manne et Charles Ménétrier, Galerie historique des Comédiens de la Troupe de Nicolet : Notices sur certains acteurs et mimes qui se sont fait un nom dans les annales des scènes secondaires depuis 1760 jusqu'à nos jours, Lyon, Scheuring, (lire en ligne), « Jean-Sébastien-Fulchran Bousquier, dit Bosquier-Gavaudan (1776 – 1843) », p. 296
  4. a b c d e et f « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  5. « Tonon Gontier (1785-1841) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  6. a et b Lyonnet.
  7. A.L. Millin, Magasin Encyclopédique, ou Journal des Sciences, des Lettres et des Arts, t. II, Paris, Sajou, (lire en ligne), Théatre de l'Opéra-Comique: Début de Madame Gavaudan-Gontier (page 429)
  8. « Journal général des théâtres », sur Gallica, (consulté le )
  9. « Le Camp-volant : journal des spectacles de tous les pays », sur Gallica, (consulté le )
  10. Livret original : Jean-Baptiste, Opéra-comique, En Prose et en un Acte, Paris, Moutardier, 1798.
  11. « Journal de l'Empire », sur Gallica, (consulté le )
  12. « Journal de l'Empire », sur Gallica, (consulté le )
  13. « Journal de l'Empire », sur Gallica, (consulté le )
  14. a et b Journal de Paris, Journal de Paris, (lire en ligne)
  15. Journal des débats politiques et littéraires, Journal des débats politiques et littéraires, (lire en ligne)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :

  • Henry Lyonnet, Dictionnaire des comédiens français, ceux d'hier, T. 2. E-Z / par Henry Lyonnet..., Genève, 720 p. (lire en ligne), p. 148.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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