Louis Schittly
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Nom de naissance |
Louis Henri Marie Schittly |
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Erika Schittly (d) |
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Louis Schittly, né en 1938[1] à Bernwiller (Haut-Rhin), est un médecin français, cofondateur de Médecins sans frontières en 1971[2] avec, entre autres, Bernard Kouchner. Il est paysan, cinéaste, écrivain et défenseur de la langue alsacienne et converti à l’orthodoxie.
Biographie
[modifier | modifier le code]Louis Schittly grandit dans la ferme parentale à Bernwiller dans le Sundgau en Alsace. Son père a été soldat dans l'armée allemande durant la Première Guerre mondiale, d'abord sur le Front de l'Est puis dans la Somme. Sa mère perd trois de ses frères et sœurs victimes d'un bombardement français le [1].
Sa famille accueille un prisonnier de guerre allemand[1]. Son frère Jean-Pierre passe trente mois comme soldat durant la guerre d'Algérie du côté de Souk Ahras[1].
Avant de devenir médecin humanitaire, il pense d'abord à être missionnaire[1], mais tombe amoureux lors d'un séjour d'adoration au mont Sainte-Odile, il laisse donc tomber cette vocation[1].
Après des études au petit séminaire de Zillisheim[1], il part effectuer ses études de médecin à Strasbourg puis à Lille où il soutient sa thèse le 4 juin 1968[1]. Au mois de mars 1968, il obtient une bourse de la fondation Roux de l'Institut Pasteur à Paris[1] puis suit des cours d'entomologie médicale à l'ORSTOM[1].
Après son retour du Biafra, il envisage un temps une spécialisation en pédiatrie, grâce au professeur Debré[Qui ?][1]. En avril 1970, grâce aux anciens du Biafra et à une bande d'amis et de soutiens parisiens de Bernard Kouchner la création du GIMCU (Groupement d'intervention médico-chirurgicale d'urgence) est décidée, devenu plus tard MSF[1].
À son retour du Viêt Nam, il passe quatre années de spécialisation en ophtalmologie[1].
En 1973, il écrit puis coréalise avec Daniel Schlosser le long-métrage La Marraine (D'Goda) en dialecte alsacien. En 2022, le film bénéficie d'une restauration et d'une nouvelle projection en salles en Alsace[3].
Il exerce comme médecin-chef d'une maison de convalescence à Sentheim de 1981 jusqu'à 2009. Désormais, il vit avec sa famille dans la ferme familiale à Bernwiller. Depuis 2006, il est le parrain de l'association humanitaire La Vie en Marche.
Vie personnelle
[modifier | modifier le code]Il a trois enfants, Manuela née d'une liaison durant ses études à Strasbourg, puis avec Erika, ethnologue spécialiste de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, il a deux enfants, Martha et Jean Baptiste [1],[4].
Au Biafra, il est en couple avec Esther, une autochtone qui deviendra infirmière après la guerre à l'hôpital d'Enugu[1].
Au Vietnam, il est en couple avec Heidi, une infirmière allemande[1].
Après une vie de catholique pratiquant, il devient athée, bien qu'il se pose plusieurs fois la question de réciter le Notre Père durant les bombardements au Biafra[1], puis il se convertit à l'orthodoxie en 1981 sous le prénom de « Grégoire », en même temps que son ami René Ehni[5] au mont Athos au Monastère de Grigoriou[1]. Avec sa femme rebaptisée Anastasie et son fils, il construit dans son verger une petite église byzantine dédiée à saint Grégoire l'Athonite et à sainte Anastasie la Romaine, consacrée par le métropolite de France, Mgr Jérémie[6], et décorée de fresques et icônes byzantines peintes par Léonide Ouspensky[5].
En politique, il se définit comme anarchiste[1] et voue un profond respect aux amish[1].
Au Biafra
[modifier | modifier le code]Vers la mi-décembre 1968, il voit dans le journal que la Croix-Rouge cherche des volontaires pour le Biafra[1]. Après un premier rendez-vous avec le docteur Hernandez Minor puis un second au siège de Genève de la Croix-Rouge Internationale, il est recruté. Il débarque donc à Libreville, puis embarque avec un collègue chirurgien slovaque en direction du Biafra[1].
Récupéré après cinq heures de vol par Jean-Paul Ryst responsable des équipes françaises de la Croix-Rouge au Biafra et anesthésiste-réanimateur[1], il est déposé à Santana dans un hôpital pédiatrique où se trouvent déjà Jean Picard, Michel Castet, Anne-Marie Barbé, Guy Hanon. Cet hôpital est un centre de nutrition à la suite de la famine présente dans le pays. En moyenne chaque humanitaire reste entre deux et quatre mois[1]. L'hôpital est composé d'anciennes salles de classe transformées en salles d'hospitalisation avec huit lits qui contiennent entre cinq et huit enfants, et effectue de quatre à 5 000 consultations pour les habitants du pays par semaine[1].
S'y trouvent une cuisine, une buanderie, une pharmacie et un laboratoire, avec également un garage composé de 3 camions, trois voitures et deux motos. Une menuiserie est également présente et pour nourrir les patients un grand potager, avec champs de bananes et de manioc et une chèvrerie[1]. Ici sont soignés plusieurs milliers d'enfants victimes de déficit en nutrition[1], victimes également de la gale, parasitologie intestinale tropicale et de paludisme[1]. Un taux de mortalité est assez important de l'ordre de 10 % à chaque arrivée de patient[1]. L'équipe est composée des humanitaires français, 28 infirmières locales, et des auxiliaires chargés du ménage, de la sécurité, six laborantins et auxiliaires, une équipe de cuisinières et d'hommes à tout faire[1].
À Uli, l'aéroport où arrive au Biafra l'aide internationale, il côtoie l'horreur de la guerre, notamment les bombardements par les mercenaires est-allemands[1]. Par chance, aucun humanitaire français n'est touché par les bombardements.
Au départ de Jean Picard, il est nommé chef d'équipe[1].
Trois à quatre fois par semaine avec l'aide de spiritains irlandais pour soigner dans la brousse les habitants[1] et surtout pour recueillir les enfants à soigner à l'hôpital[1] ; par temps sec 110 enfants et pas un de plus est ramassé, et par temps de pluie 35 enfants[1]. C'est durant ces tournées que Bernard Kouchner l'accompagne[1].
En janvier 1970, le CICR demande l'évacuation générale ; à cette date, il reste, à part Louis Schittly, Dominique Benoit, Jean-Claude logisticien, M. Symons (hollandais)[1]. Le 5 janvier, l'ordre d'évacuation général est donné, il faut rejoindre un aéroport secret pour prendre un vol vers Libreville et Sao Tomé. Louis Schittly décide d'évacuer avec 120 enfants. Mais les Suisses et les Suédois refusent d'embarquer avec eux. Louis, dégoûté, décide de rester[1]. En attendant l'armistice, l'équipe qui n'a pas pu évacuer se réfugie dans une mission irlandaise[1].
Le 7 janvier 1970, la guerre est terminée, les autorités leur indiquent qu'ils peuvent se rendre sans soucis à Santana[1]. Ils rencontrent Lord Hunt, le vainqueur de l'Everest qui effectuait une tournée d'évaluation officielle des moyens[1]. Après une rencontre avec le gouverneur de Port Harcourt, le transfert des enfants est décidé de Santana jusqu'à Port Harcourt[1].
À Port Harcourt, le gouverneur leur laisse le soin de transformer une ancienne école en hôpital. Mais ayant eu vent de rumeur selon lesquelles ces docteurs seraient des mercenaires, Louis et ses camarades sont transférés à Lagos pour être interrogés par la police judiciaire[1]. Après les interrogatoires, ils sont mis en surveillance dans un hôtel en ville[1]. La France ne pouvant intervenir en raison de sa reconnaissance de l'État du Biafra, ils sont jugés et reconnus coupables d'entrée illégale au Nigeria et condamnés à six mois de prison ferme et une amende[1]. Le après quinze jours de prison, ils sont expulsés en direction de la France, ils rentrent enfin à Bernwiller[1].
En Côte d'Ivoire
[modifier | modifier le code]L'ordre de Malte lui propose de prendre en charge en tant que Médecin-chef les trois camps d'enfants biafrais réfugiés. Il accepte immédiatement[1]. Il doit passer une semaine dans chacun des trois camps de réfugiés et surveiller l'état de santé des enfants[1]. Il reste jusqu'en décembre 1970, date du rapatriement des enfants[1].
Il permet une interview secrète du Colonel Ojukwu ex-chef du Biafra, en déguisant la journaliste en infirmière[1].
Il part de Côte d'Ivoire avant Noël 1970, et fait un roop trip de retour en passant, par la Haute-Volta, Gao, Niamey, Agadez, Arlit, puis Alger. Son retour lui prend trois mois[1].
Au Viêt Nam
[modifier | modifier le code]N'ayant aucune envie de s'installer comme médecin de campagne, il décide de partir aider au Vietnam. Il rejoint l'hôpital de Da Nang pour l'ordre de Malte allemand[1]. En attendant la construction de l'hôpital, les personnels allemands travaillent à An-Hoi à l'évêché catholique où les Allemands ont construit un dispensaire pédiatrique[1]. Joël Lugern propose de travailler pour le Viêt-Cong en tant que médecin, puis il organise une entrevue avec le Docteur Toan, responsable du maquis du secteur[1]. À la suite d'une enquête de sécurité effectuée par Georges Marchais sur son activité de militant en France, il est recruté six semaines plus tard pour voler des médicaments[1]. Pour cela, il doit prélever les médicaments dans la cave de l'hôpital, décoller les étiquettes écrites en allemand, puis les traduire en français[1], puis charger les cartons dans la jeep, se rendre à environ dix km de la ville, s'arrêter prendre une photo, pendant qu'ils volent les médicaments puis revenir à l'hôpital comme si de rien n'était[1]. Régulièrement avec Max Récamier, il part soigner les lépreux[1].
Durant Pâques 1972, il est témoin de la grande offensive Viêt-Cong[1]. Il manque de peu de se faire arrêter, son contact le docteur Toan se fait arrêter moins d'une heure après son rendez-vous[1]. En juin 1972, son contrat n'est pas renouvelé, son voyage retour l'emmène à Saigon d'abord puis à Phnom Penh[1], la Thaïlande, la Birmanie, le Laos, Hong Kong, les Philippines, Taïwan, Bornéo, Indonésie, Sri Lanka, Inde, Népal, Pakistan, Afghanistan, Iran et Turquie. En tout, le voyage durera cinq mois[1].
En Afghanistan
[modifier | modifier le code]En avril 1980, Évelyne Guillaume propose à Schittly une mission exploratoire en Afghanistan[1], pour le compte de l'aide médicale internationale, une ONG nouvellement créée, avec Michel Bonnot, anesthésiste, Fred Tissot médecin, Laurence Laumonier gastro-entérologue[1]. La mission d'exploration est financée par Terre des Hommes Alsace. Le départ est fixé en juin 1980, Louis part en binôme avec Laurence Laumonier.
Frustré que Schittly parte avec l'association de Michel Bonnot, et non pas avec son ONG, Bernard Kouchner refuse de lui transmettre le contact d'un ancien ministre afghan exilé au Pakistan (Bernard Kouchner avait eu des tensions[pas clair] sur l’Île aux lumières, bateau servant à sauver les boats peoples.)[1].
Après une petite escale à Karachi, le binôme arrive à Peshawar après une première nuit passée à l'hôtel, le contact avec le ministre est établi, dans sa maison située en dehors de la ville, il demande au binôme d'établir un hôpital en attendant de passer la frontière, chaque matin de 7h à 14h, ils soignent une cinquantaine de personnes[1]. Au bout d'une semaine, Louis rencontre un chirurgien que Médecins du Monde avait envoyé en mission dans le Wardak pendant six semaines, après divers conseils, Louis rencontre Oliver Roy pour Aide Internationale contre la Faim[1].
Après trois semaines de consultation, un contact est établi durant une consultation avec un habitant du Nouristan[1]. Il permet d'organiser le trajet de Louis et de Olivier Roy, avec l'aide de huit porteurs portant chacun 25 kilos de médicaments, Laurence Laumonier, elle, décide de rester à Peshawar[1]. De là, la colonne prend le bus en direction de Chitral. Il faudra trois jours pour faire 250 km. Durant le trajet pour éviter de se faire repérer, il faut uriner accroupi[1]. À Chitral, la colonne débute le trajet de six jours à pied, composée d'une vingtaine de personnes, le passage de la frontière se fait de nuit. La frontière est passée à 2h du matin. Les voilà enfin en Afghanistan[1]. Dès le deuxième jour de marche, Louis et Oliver sont atteints d'ampoules, puis le troisième jour, de fièvre[1]. Le troisième jour, arrivés à Kamdesh, les porteurs donnent des surnoms : Olivier sera baptisé Roi Gogol, et Louis, Tchamtou le téméraire[1]. Le troisième soir, à 3h du matin, le guide réveille tout le monde en urgence, et demande de fuir vers les montagnes. Après deux heures de marche, l'explication est donnée, à la sortie du village où il logeait pour la nuit, un groupe de talibans voulait l'éliminer, leur chef est Gulbuddin Hekmatyar responsable de l'embuscade de surobi[1]. Après le passage de col à plus de 4000 m, et 50 km par jour, les voilà arrivés à Waïgal[1]. À leur arrivée, le chef du village loge Louis dans une de ses maisons, qui servira de salle de consultation[1]. Les consultations commencent dès le deuxième jour, en présence d'un public d'une douzaine d'anciens[1]. Il y a beaucoup de surinfections de toutes sortes, parasites intestinaux et énormément de tuberculose[1]. Avec une moyenne de trente consultations par matinée[1], l'après-midi est dédié aux visites de malades à domicile[1]. Olivier Roy repart cinq jours après son arrivée, victime de graves ampoules, il ne peut repartir plus tôt[1].
Un jour, il opère sous anesthésie locale et devant un public nombreux, un charpentier présentant un lipome. Sa réputation est faite[1]. Après le départ d'Olivier Roy, la communication est un peu plus compliquée, après discussions sur ses motivations, et le fait qu’il ne reçoive pas d’argent, son surnom change pour devenir, Sah-malong, le moine fou[1]. Les nuits sont difficiles, chaque soir, un ange gardien dort avec lui dans sa maison, mais il ronfle ! et il est également victime d'une invasion de punaises de lit[1]. Un jour, il soigne un ancien membre de l'équipe olympique britannique de hockey sur gazon de 1936[1].
Le retour s’effectue en septembre, avec une vingtaine d'hommes[1], avec un rythme de marche de 50 km par jour. Un jour de marche, ils sont pris en chasse par quatre hélicoptères soviétiques, qui tirent sur eux[1], il n'y aura aucun blessé dans la colonne. Le lendemain, la frontière est de nouveau franchie, légalement cette fois-ci[1], puis arrivée dans la villa du prince Nasir ud-Din, puis deux jours après, Louis rejoint Peshawar[1]. La relève composée du Dr Fred Tissot et Danielle Parisot arrive deux jours plus tard. Laurence, quant à elle, est partie de Peshawar depuis seulement deux jours[1]. Après un déjeuner à l'ambassade de France afin de régler un problème de visa, il rentre à Paris[1].
Au Mali
[modifier | modifier le code]Durant l'été 1987, Louis est contacté par des amis de la région afin d'être médecin du Groupe dans un convoi humanitaire en partance pour le Mali[1], le départ est donné le 26 décembre 1987. Effectuant 200 km par jour, il faudra six semaines pour relier Bamako. Ce convoi sera le premier d'une longue série. Mais l'un des convois tourne à l'embuscade, après que des Touaregs attaquent le groupe au Nord de Arlit. Au Niger, ils volent quatre kits médicaux et deux 4x4[1].
En Serbie
[modifier | modifier le code]Durant le conflit yougoslave, il permet le transport de médicaments de chez Pharmaciens sans frontières, pour l'hôpital universitaire de Belgrade[1].
Au Soudan du Sud
[modifier | modifier le code]En 1996, Bernard Kouchner demande à Louis de l'aide afin de monter un dispensaire, à la suite de l'appel de Sœur Emmanuelle. Le 30 août 1996, Louis et Bernard partent donc pour Nairobi. Accueillis par Pierre Géhot, ils repartent le lendemain pour Lokichokio. Puis Mgr Taban les emmène au Soudan du Sud. Après plusieurs visites du secteur, il est convenu de mettre en place à Bona le dispensaire[1].
Durant six ans, le dispensaire voit défiler de 6h à 14h, des pathologies très variées et surtout locales ; les premiers médecins sont Michel Haxaire et André Kleinknecht, Louis arrive à recruter plusieurs médecins volontaires grâce notamment à ses appels sur France Bleu Alsace. Plus tard à la suite de détournements de fonds de la part d'administrateurs, une ONG anglaise prend la relève[1].
Publications
[modifier | modifier le code]- L'homme qui voulait voir la guerre de près. Médecin au Biafra, Vietnam, Afghanistan, Sud-Soudan. Paris : Arthaud, 2011 (ISBN 978-2-0812-5841-9)
- Fyirr et Nadala, Conte bilingue [Français/Alsacien]. Mulhouse : Éditions du Rhin, 1996. (ISBN 2-86339-115-1)
- Dr Näsdla ou Un automne sans colchiques, Roman à lire à voix haute, Éditions Hortus Sundgauviae, 1983. (ISBN 2-86339-011-2). Nouvelle édition Strasbourg, La Nuée Bleue/DNA, 2013. (ISBN 978-2-7165-0810-0). Trad. all.: Näsdla oder Ein Herbst ohne Herbstzeitlosen. Hambourg: tredition, 2019 (ISBN 978-3-7482-1790-9)
- La raison lunatique [avec René Ehni]. Presses d'Aujourd'hui, 1978
Long métrage
[modifier | modifier le code]- 1973 : La Marraine (D'Goda) coréalisé avec Daniel Schlosser.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Louis Schittly, L'homme qui voulait voir la guerre de près : Biafra, Vietnam, Afghanistan, Soudan, Un médecin libre et audacieux raconte, Paris, Arthaud, , 408 p., passim.
- Le Monde, 13.06.2011.
- « Le film « D’Goda » diffusé dans toute l’Alsace », sur lalsace.fr
- Camille Chagrot, « Qui est véritablement Louis Schittly, co-fondateur de Médecins sans frontières ? »,
- « Décès de l’écrivain René-Nicolas Ehni ».
- « Louis Schittly, un chemin de cœur et de foi » [vidéo], sur france.tv/france2/orthodoxie,
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- David Geiss, « Louis Schittly, Elsass Doctor », DNA, , p. 21 (ISSN 0150-391X, lire en ligne, consulté le ).
Documentaires
[modifier | modifier le code]- Les caravanes de la solidarité, Production et réalisation Vincent Froehly, 1990.
- Une passerelle étroite et fragile, Production et réalisation Vincent Froehly. Diffusion France 3 Alsace, 1995.
- La philosophie des oiseaux, Coproduction Cinefacto, Paris, TV10 Angers, Réalisation Vincent Froehly, 2003.
- Western-Choucroute, Coproduction Ere Production, France 3 Alsace, Equidia, réalisation Vincent Froehly, 2006.
- « Louis Schittly, de terre et de guerre » [vidéo], Production Supermouche Production, Réalisation Vincent Froehly, 2023
Liens externes
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