Louis Roger (peintre)

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Louis Roger
Paul Sieffert, Portrait de Louis Roger, 1899,
localisation inconnue, œuvre non sourcée.
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Élève
Distinction
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 9455-9458, 4 pièces, -)[3]Voir et modifier les données sur Wikidata

Louis Roger né le à Paris et mort le dans cette même ville, est un peintre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Louis Roger est né le à Paris[4], sa mère est couturière et son père ouvrier naval à Saint-Nazaire[5]. Il étudie dans l'atelier de Félix Lafond à l'École régionale des beaux-arts de Rennes en 1887-1888, puis dans les ateliers de Benjamin Constant à l'académie Julian et de Jean-Paul Laurens aux Beaux-Arts de Paris[5],[2].

Il obtient une médaille de 3e classe en et une médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1900[6]. Il obtient le prix de Rome de peinture en pour Hercule entre le Vice et la Vertu[2]. En , il obtient une médaille de 2e classe[6]. Il expose au Salon de la Société des artistes français, dont il devient sociétaire à partir de [6]. Il remporte en le prix Rosa Bonheur (fondation Anna Klumpke)[6].

Louis Roger décore plusieurs bâtiments officiels. Il participe entre et à la création de deux panneaux décoratif du grand escalier d'honneur de l'hôtel de ville de Rennes : Au pays légendaire d'Armor et Rennes centre intellectuel de la Bretagne[7] et en 1923 pour la salle des mariages : Famille, Fiançailles, Patrie[8],[5].

Il est le père du peintre, dessinateur, graveur, illustrateur et cinéaste Louis Roger (1928-2018).

Louis Roger meurt le à Paris[4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Le musée Sinu à Bucarest conserve de lui l’Effort et Jeune femme à sa toilette, et le musée des Beaux-Arts de Nice, Jeune vénitienne[6]. Il réalise en 1912 le portrait de Charles Brunellière, une huile sur toile conservée à Nantes au château des ducs de Bretagne[9]. À Paris, le musée d'Orsay conserve de lui depuis 1981, Portrait de jeune homme[10] représentant son fils cadet architecte.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « L’école des Beaux-arts de Rennes fête ses 100 ans en expo », sur unidivers.fr, (consulté le ).
  2. a b et c « Louis Roger (1874-1953) », sur hcotation.com (consulté le ).
  3. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom ROGER L. (consulté le )
  4. a et b (en) « Louis Roger », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  5. a b et c Rennes 1922 2021, p. 332.
  6. a b c d et e Bénézit 1924, p. 646.
  7. Rennes 1922 2021, p. 177-180.
  8. Rennes 1922 2021, p. 185-188
  9. « Portrait de Charles Brunelière (syndicaliste) », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Portrait de jeune homme », sur musee-orsay.fr (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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