Louis Rochet
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Charles Rochet (d) |
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Louis Rochet, né à Paris le et mort dans la même ville le [1], est un sculpteur et mongoliste français.
Biographie
Louis Rochet est le frère ainé de Charles Rochet (1815-1900), lui aussi sculpteur. Ils réaliseront en commun plusieurs œuvres, notamment le groupe Charlemagne et ses Leudes (1878) sur le côté du parvis de Notre-Dame de Paris.
Louis Rochet, fils d'un ciseleur, entre à l'École des beaux-arts de Paris où il est l'élève de David d'Angers. Il présente sa première œuvre au Salon de 1838. Il obtient une médaille de troisième classe au Salon de 1841 et à l’Exposition universelle de 1855. Durant toute sa vie, il fournira un œuvre abondant. Il sera élevé au grade de grand-croix de la Légion d'honneur en 1856.
Il est l'auteur en 1846 d'un Manuel de la langue chinoise vulgaire. Durant les quatre dernières années de sa vie, il enseigne les « langues tartares » (mongol et mandchou) à l'Institut national des langues et civilisations orientales. En 1875, il publie le Manuel de la langue chinoise vulgaire et les Sentences, maximes et proverbes mandchous et mongols[2].
Œuvre
Sculpture
- Charlemagne et ses Leudes, 1878, groupe en bronze, en collaboration avec Charles Rochet, parvis de Notre-Dame de Paris. Le modèle en plâtre fut présenté à l'Exposition universelle de 1867.
- Monument à Guillaume le Conquérant, 1851, statue équestre en bronze, en collaboration avec Charles Rochet, Falaise, inscrit au titre des monuments historiques[3].
- Monument à Silvestre de Sacy, statue en bronze, Paris, cour de l'Institut national des langues et civilisations orientales.
- Napoléon Bonaparte, écolier de Brienne, Salon de 1853, plâtre, château de Malmaison. Éditions en bronze au musée des beaux-arts de Troyes, au château de Versailles et à Brienne-le-Chateau.
- Monument au maréchal Drouet d’Erlon, 1849, bronze, Reims[4].
- Monument à la Madame de Sévigné, 1857, statue en bronze, fontaine, Grignan[5].
- Monument à Pierre Daumesnil, 1873, Vincennes.
- Monument à Pierre Ier du Brésil, 1862, statue équestre en bronze, Rio de Janeiro.
- La Vierge, 1862, statue, église de Saint-Franc. Offerte par le sculpteur à la paroisse[6].
- L'Afrique, 1874, statue en pierre, 3e balustrade de l'aile Turgot du palais du Louvre à Paris[7].
Publication
- Lous Rochet, Sentences, maximes et proverbes mantchoux et mongols, Paris, Maisonneuve et Cie, (OCLC 5128470, lire en ligne).
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Monument à la Madame de Sévigné (1857), Grignan.
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Monument à Pierre Ier du Brésil (1862), Rio de Janeiro.
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Statue du général Daumesnil (1873), Vincennes.
Notes et références
- Biographie de Louis Rochet par son frère Charles
- Notice biographique de Louis Rochet sur le site Inalco.fr.
- Notice no PA14000067, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- À Reims, le maréchal d’Erlon ambassadeur du foot féminin.
- Monument à madame de Sévigné – Grignan », notice sur e-monumen.net'.
- Gérard Bellemin, Jacques Coutaz, Saint-Franc in 1000 ans d'histoire de la Savoie - L'Avant-Pays Savoyard, Magland, NEVA Editions, , 1154 p. (ISBN 978-2-35055-199-9), p. 717-718.
- Les statues du Louvre - Aile turgot - La statue L'Afrique.
Voir aussi
Bibliographie
- Stanislas Lami, « Rochet (Louis) », dans Dictionnaire des sculpteurs de l'École française, t. Quatrième : N-Z, Librairie ancienne Honoré Champion, (lire en ligne).
- André Rochet, Louis Rochet : sculpteur sinologue, 1813-1878, Éditions A. Bonne, 1978, 374 p.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :