Louis Joly
Cet article est une ébauche concernant un pilote automobile français.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Décès | |
|---|---|
| Nationalité | |
| Activité |
| Sport |
|---|
Louis Joly est un pilote automobile français, sur circuits. Sa carrière en sport automobile s'étale entre 1926 et 1933.
Biographie[modifier | modifier le code]
Concessionnaire avec son frère Antonin des marques General Motors, Bugatti et Donnet à Tunis[1]. Surnommé Loulou, il commence à piloter dès 1926 aux courses de Constantine et participe à des raids d'endurance sur route avant de se consacrer à la course sur circuit[2].
En 1928, il finit premier dans la catégorie « plus de deux litres » au volant d'une Bugatti au Grand Prix de Tunisie[3]. En 1929, il finit premier du deuxième Grand Prix d'Algérie à Staoueli[4] sur Bugatti no 24 dans la catégorie « voiture de sport »[5] et pilote au mois de juin une Hotchkiss dans un raid de régularité Tunis-Alger-Tunis[6].
En janvier 1930, il est au volant de l'une des deux Donnet du raid saharien et, la même année, remporte le Circuit des Routes Pavées[7] sur Bugatti T37 1,5 L., un véhicule a priori pas destiné à ce genre de revêtement[8].
En 1931, il gagne le sixième Grand Prix du Comminges (alors réservé aux voiturettes), sur Maserati 26 1.5L. et termine également cinquième du Circuit du Dauphiné.
En 1932, il est troisième du Grand Prix d'Oranie (Arcole) et neuvième du Grand Prix de Tunisie (Carthage), remportant lors de ces deux courses espacées de trois semaines au mois d'avril la catégorie voiturettes avec la Maserati 26[9],[10],[11].
En 1933, il est encore troisième sur la grille des voitures de moins de 1.5L. lors de l'Avusrennen avec sa Maserati 26C, mais il est trahi en course par son vilebrequin[12].
Également pilote d'avion[13], c'est aux commandes de son appareil, un Farman 400 qu'il avait acquis en avril et piloté de Paris à El Aouina[14], qu'il meurt en s'écrasant le au décollage à Tunis, alors qu'il devait participer à un meeting aérien[15].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Annonces VI », L'Afrique du Nord illustrée, no 374, (lire en ligne, consulté le )
- « Une belle performance automobile », L'Avenir de Souk-Ahras, no 523, , p. 2 (lire en ligne, consulté le )
- « Le splendide succès du Grand-Prix de « l'Automobile-Club de Tunisie » », L'Afrique du Nord illustrée, no 374, , p. 19 (lire en ligne, consulté le )
- « Le Grand Prix de tourisme au circuit de Staouéli », L'Écho d'Alger, no 7121, , p. 1 (lire en ligne, consulté le )
- « Les Courses automobiles de Staouéli », L'Afrique du Nord illustrée, no 415, , p. 11 (lire en ligne, consulté le )
- « Un raid automobile », L'Afrique du Nord illustrée, no 424, , p. 10 (lire en ligne, consulté le )
- « Autos et motos au meeting des Routes Pavées », Match, l'intran, no 210, , p. 12 (lire en ligne, consulté le )
- « Routes Pavees », Motor Sport Magazine, , p. 70 (lire en ligne, consulté le )
- « Les résultats des courses de 1930 à 1934 », sur mini.43.free.fr (consulté le )
- (en) « Town to town races » [PDF], sur gdecarli.it (consulté le )
- « Rétrospective (1932) », sur laberezina.com (consulté le )
- (en) « AVUS - Berlin, 21 May 1933 », sur kolumbus.fi (consulté le )
- « Compte rendu des journées de l'air à Sfax », Le Manche à balai, no 2, , p. 21 (lire en ligne, consulté le )
- « Activité de l'Aéro-Club », Le Manche à balai, no 12, , p. 13 (lire en ligne, consulté le )
- « La grande semaine aéronautique de Tunis », L'Afrique du Nord illustrée, no 681, , p. 10 (lire en ligne, consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (en) « 1930 Grands Prix », sur teamdan.com (consulté le ).
