Louis Duhayon

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Louis Duhayon
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Louis Duhayon (né le à Saint-Mandé - mort le à Neuilly-sur-Seine) est un architecte français qui a notamment conçu en 1938 le monument commémoratif de Louis-Gustave Binger situé à l'angle de l'avenue des Bonhommes et de la rue Saint-Lazare à L'Isle-Adam (Val-d'Oise).

Biographie[modifier | modifier le code]

Louis Duhayon est le fils d'Eugène François Désiré Duhayon, épicier, et Marie Louise Cousin[1].

Il est l'associé de Marcel Julien (l'oncle de Suzanne Goyard, épouse de François Goyard, héritier de la Maison Goyard) et de Charles Lefebvre.

Il entre à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris après avoir été élève d'Henri Deglane en 1902 puis en sort diplômé en 1907[1].

Il est inscrit à l'Ordre des architectes en 1943 et fait chevalier de la Légion d'honneur[1].

Réalisations[modifier | modifier le code]

Immeubles du 15 rue Raynouard.

Duhayon dessine, en 1920, le Royal Monceau, l'hôtel Millennium au 12, boulevard Haussmann à Paris, en 1925.

Avec Charles Lefèbvre et Marcel Julien, il crée dans un style Art déco, les Arcades des Champs-Élysées, le Lido, inauguré le , puis l'hôtel Claridge, l'hôtel California, l'hôtel Commodore, l'hôtel Ambassadeur, le Plaza Athénée et l'hôpital intercommunal de Créteil (1936-1938), les immeubles des 13 au 19 de la rue Raynouard à Paris en 1931 avec Marcel Julien, plusieurs immeubles de la rue Oswaldo-Cruz en 1933[2],[3] ou encore les immeubles du 69 avenue de Suffren dans le 7e arrondissement de Paris.

On lui doit également la Maison moderne au 8-10 rue Gambetta ainsi que l'immeuble Art déco au n° 14 de la même rue à Boulogne-Billancourt, en 1934[3],[1].

La Société Belge Immobilière, pionnière à Bruxelles de la construction d'immeubles à appartements de luxe, fait appel aux spécialistes parisiens en la matière, Louis Duhayon et Marcel Julien : ils y réalisent ainsi, dans le style éclectique, le vaste immeuble occupant les no 1-2 de la place du Nouveau Marché aux Grains et les no 85-101 de la rue Antoine Dansaert[4] et, dans le style Art déco, l'imposant immeuble connu sous le nom de « Saillant de l'Yser » situé à l'angle de la place de l'Yser, du boulevard de Dixmude et du square Sainctelette[5].

Louis Duhayon est également le concepteur de l’hôtel Miramar à Biarritz et des villas Baita (vers 1930[6]) et Laetitia (vers 1938[7]) à La Baule-Escoublac[8].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alain Charles, La Baule et ses villas : le concept balnéaire, Paris, Massin, , 213 p. (ISBN 2-7072-0444-7, BNF 38890407)
    Alain Charles est architecte DPLG et DEA en histoire de l'architecture, spécialiste du balnéaire[9],[10].
  • Colette David (photogr. Stéphan Ménoret), Les villas de La Baule : des bourgeoises modèles aux excentriques rigolotes, La presse de l’Estuaire, , 95 p. (ASIN B009P12Q4I)
    Colette David est journaliste au quotidien Ouest-France[11].
  • Laurent Delpire, « Urbanisme et architecture balnéaire : histoire d'un phénomène de société, l’exemple du Pays de Guérande », Les cahiers du Pays de Guérande, no 52,‎ (ISSN 0765-3565)
    Laurent Delpire est historien de l’art, conservateur des antiquités et objets d’art de Loire-Atlantique.
  • Jean-Louis Kerouanton, « Éléments de cartographie pour la connaissance de l’architecture balnéaire bauloise » [PDF], sur un site du ministère de la Culture, (consulté le )
    Jean-Louis Kerouanton est chercheur au service régional de l’Inventaire, direction régionale des affaires culturelles des Pays de la Loire.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Marie-Laure Crosnier Leconte, AGORHA - Bases de données de l'Institut national d'histoire de l'art, Dictionnaire des élèves architectes de l’École des beaux-arts de Paris (1800-1968) et Institut national d'histoire de l'art, Duhayon, Louis, (lire en ligne)
  2. « Architecte : Louis Duhayon », sur www.pss-archi.eu (consulté le )
  3. a et b « Architectes Art Déco », sur www.architecture-art-deco.fr (consulté le )
  4. Le Patrimoine monumental de la Belgique, Bruxelles, Volume 1A, Pentagone A-D, Pierre Mardaga éditeur, 1989, p.359 et p.LV
  5. Bouwen door de eeuwen heen in Brussel, Stad Brussel 1A, Binnenstad A-G, Pierre Mardaga éditeur, 1989, p.256
  6. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Baita », sur Patrimoine des Pays de la Loire (consulté le ).
  7. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Laetitia puis Thuricia », sur Patrimoine des Pays de la Loire (consulté le ).
  8. Alain Charles, La Baule et ses villas : le concept balnéaire, Paris, Massin, , 213 p. (ISBN 2-7072-0444-7, BNF 38890407), p. 126.
  9. Anne Vidalie, « La Baule: le bonheur est dans les pins », sur un site du magazine L'Express, (consulté le ).
  10. Alain Charles, « Panorama Le Pouliguen - La Baule - Pornichet », sur panorama-labaule.com (consulté le ).
  11. Daniel Le Couédic, « L’architecture et les paysages, bastions de l’identité bretonne », sur bretonsdujapon (consulté le ), p. 11.