Louis Doynel de Saint-Quentin

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Louis Doynel de Saint-Quentin
Fonctions
Député du Calvados

(7 ans, 7 mois et 24 jours)
Réélection
Sénateur du Calvados

(24 ans)
maire de Garcelles-Secqueville
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Caen
Date de décès (à 77 ans)
Lieu de décès 16e arrondissement de Paris
Conjoint Jeanne Marie Adélaïde Liégeard, fille de Stéphen Liégeard
Enfants Guy, mort pour la France durant la Grande Guerre, et René Doynel de Saint-Quentin, diplomate
Profession Propriétaire terrien
Religion Catholique
Résidence château de Garcelles et 3, rue de Magdebourg, à Paris

Louis-Jules-Eugène Doynel, comte de Saint Quentin, est un homme politique français né le à Caen (Calvados) et décédé le à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu de la vieille noblesse terrienne, portant le titre de comte, propriétaire terrien (domaine de Garcelles), il préside la société d'agriculture de Caen et plusieurs sociétés hippiques. Maire de Garcelles-Secqueville, il est député du Calvados de 1894 à 1902, républicain rallié[1], et sénateur de 1904 à 1928. Il intervient sur les sujets agricoles, notamment sur les questions liées au cheval, et se montre protectionniste et antiétatiste.

Il est membre du conseil de la Société des agriculteurs de France, de l'Académie d'agriculture de France depuis 1897, qu'il préside en 1908, vice-président puis président en 1927 de la Société d'encouragement pour l'amélioration du cheval français de demi-sang — une course importante honore sa mémoire chaque année à Vincennes — et vice-président de l'Association de l'industrie et de l'agriculture françaises, et président de sa section agricole.

Il est administrateur de la société métallurgique de Gorcy, présidée par Stéphen Liégeard, père de son épouse[2], puis son président, et vice-président de la Société des aciéries de Longwy de 1923 à 1928[3].

Gendre de Stéphen Liégeard, dont il a épousé la fille Alice, il est le père de René Doynel de Saint-Quentin et l'oncle de l'aviateur Georges Guynemer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean Quellien, "Bleus, Blancs, Rouges : politique et élections dans le Calvados 1870-1939", Cahiers des Annales de Normandie, 1986, vol. 18
  2. Revue de la législation des mines, 1913. son fils René est aussi administrateur. Stéphen Liégard et son fils Gaston Liégeard, administrateur, sont apparentés à la famille Labbé, maîtres de forges. Paul Labbé est cousin germain du comte de Saint-Quentin, Robert et Roland Labbé sont ses cousins: Le Figaro, 22 avril 1928, obsèques
  3. Gérard Noiriel, Longwy: immigrés et prolétaires, 1880-1980, PUF, 1984, p. 105, Laëtitia de Warren, Les fils de Vulcain: la saga des maîtres de forges, Seuil, 1999, p. 71, L'Est républicain, 3 octobre 1925, Jean-Marie Moine, La sidérurgie, le Comité des forges et l’empire colonial. Mythes et réalités dans Collectif, L'esprit économique impérial, 1830-1970: groupes de pression & réseaux du patronat colonial en France et dans l'empire, Publications de la SFHOM, 2008, p. 487 ( en ligne ). L'auteur présente Louis de Saint-Quentin comme l'époux « d'une fille Labbé », à tort.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]