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Louis-Gustave Doulcet de Pontécoulant

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Louis-Gustave Doulcet de Pontécoulant
Fonctions
Pair de France
-
Membre du Sénat conservateur
-
Préfet de Dyle
-
Président du Conseil des Cinq-Cents
-
Président de la Convention nationale
4 -
Député du Calvados
-
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 88 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Le Doulcet de Pontécoulant (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Militaire, homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Propriétaire de
Parti politique
Membre de
Distinction
Vue de la sépulture.

Louis-Gustave Doulcet ou Le Doulcet, comte de Pontécoulant[1], né à Caen le et mort à Paris le , est un homme politique français. Il est notamment député du Calvados, brièvement président de l'Assemblée nationale, sénateur, pair de France.

Louis-Gustave Doulcet de Pontécoulant entre en 1778 dans la garde du corps du roi où il accède au grade de lieutenant-colonel en 1783.

En septembre 1792, Louis-Gustave Doulcet de Pontécoulant, alors administrateur du Calvados, est élu député du département, le septième sur treize, à la Convention nationale[2].

Il siège sur les bancs de la Gironde. Lors du procès de Louis XVI, il vote la détention et le bannissement à la paix, rejetant l'appel au peuple mais votant en faveur du sursis à l'exécution de la peine[3]. En avril 1793, il vote en faveur de la mise en accusation de Jean-Paul Marat[4]. En mai, il ne participe pas au scrutin sur le rétablissement de la Commission des Douze[5]. En octobre, il est décrété d'accusation devant le tribunal révolutionnaire par Jean-Pierre-André Amar, membre du Comité de Sûreté générale[6], mais il s'enfuit à Zurich en Suisse.

En ventôse an III (mars 1795), Doulcet de Pontécoulant et les derniers députés girondins mis hors de la loi sont réintégrés à la Convention. En floréal (mai 1795), il est élu membre du Comité de Salut public, le cinquième et dernier par 122 voix, aux côtés de Jean-Baptiste Treilhard, Théodore Vernier, Jacques Defermon et Jacques-Antoine Rabaut-Pommier[7]. En messidor (juillet 1795), il est élu président de la Convention, et ses secrétaires sont Charles Girard-Villars, Albert Sallengros, et François-Toussaint Villers.

Élu député au Conseil des Cinq-Cents, il siège à droite, mais n'appartient pas au Club de Clichy. Il est tout de même proscrit après le coup d'État du 18 fructidor an V () pour avoir été suspecté de royalisme. Il le demeure jusqu'à la fin du Directoire.

Il rentre en effet en France après le coup d'État du 18 brumaire an VIII () établissant le Consulat et devient préfet de la Dyle avec résidence à Bruxelles, puis sénateur en 1805 et comte de l'Empire en 1808. Il organise la Garde nationale en Franche-Comté en 1811 et la défense de la frontière nord-est en 1813.

En 1803 il fait un don pour financer la rénovation d'une cabane-abri au Montenvers, près de Chamonix.

À la Restauration, Louis XVIII le fait pair de France.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (60e division)[8].

Il est le fils de Armand Jacques Charles Edmond Le Doulcet chevalier marquis de Pontecoulant, lieutenant général des armées du roi, grand croix de l'ordre de Saint-Louis, ancien major des gardes du corps du roi, gouverneur de Gravelines (1785), et de Marie Anne Pajot d'Hardivilliers.

En 1785, sa sœur Cécile Félicité Céleste Le Doulcet (1766 ou 1767-1827) épouse dans la chapelle du château de Villette le futur maréchal de Grouchy[10]. En 1786, sa belle-sœur, Sophie de Grouchy, épouse le marquis de Condorcet.

Il épouse Marie Anne Elisabeth Marais (vers 1765-1844) veuve du libraire Louis Laurent Edme Lejay (?-1790)[11]. Ils sont les parents de Louis Adolphe Le Doulcet et de Philippe Gustave Le Doulcet.

Distinctions

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Figure Blasonnement
Armes du comte Doulcet de Pontécoulant et de l'Empire

De gueules au croissant d'argent contourné, accosté intérieurement d'une étoile à huit pointes, quartier du Sénat.[14]

Armes du comte Le Doulcet de Pontécoulant, baron-pair héréditaire

D'argent à la croix de sable fleurdelisée du même.[12]

Ou
D'argent, à la croix de sable, fleurdelisée d'or.[15]

Publication

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Notes et références

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  1. Le caveau familial au Père-Lachaise porte l'inscription « Le Doulcet de Pontécoulant ». Fichier:Père-Lachaise - Division 60 - Le Doulcet de Pontécoulant 01.jpg
  2. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 37.
  3. Froullé, Jacques-François (≈1734-1794), « Liste comparative des cinq appels nominaux. Faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI [...] » Accès libre, sur www.gallica.bnf.fr, (consulté le )
  4. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 51.
  5. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 537.
  6. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 75, séance du 3 octobre 1793, p. 520.
  7. Aulard, François-Alphonse (1849-1928), « Recueil des actes du Comité de salut public, avec la correspondance officielle des représentants en mission et le registre du conseil exécutif provisoire. Tome 22 » Accès libre, sur www.gallica.bnf.fr, 1889-1951 (consulté le )
  8. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 647
  9. Gabriel Désert, «Les Pontécoulant, la politique et l'économie », Annales de Normandie, 2004, p. 167-211.
  10. Archives départementales du Val d'Oise, 3 E 50 6, registre paroissial de Condécourt 1780-1792, vues 36-37/114, 17 mai 1785, mariage de Grouchy - Le Doulcet de Pontécoulant. Document numérisé.
  11. Voir sa notice sur le site de la BNF : https://data.bnf.fr/fr/12239270/louis-laurent-edme_le_jay/.
  12. a et b François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le )
  13. « Cote LH/798/7 », base Léonore, ministère français de la Culture
  14. a et b « BB/29/974 page 57. », Titre de comte accordé à Louis-Gustave Doulcet de Pontécoulant. Bayonne ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
  15. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887

Bibliographie

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Pour approfondir
  • « Doulcet de Pontécoulant (Louis-Gustave, comte) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore] ;
  • Germain Sarrut, B. Saint-Edme, Doulcet de Pontécoulant (Louis, Gustave, comte), dans Biographie des hommes du jour, Paris, 1842, tome 6, p. 327-335 (lire en ligne)
  • Chevalier de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la Couronne, des principales familles nobles du royaume, et des maisons princières de l'Europe, Paris, 1826, tome 6, p. 284-287 (lire en ligne)
  • Chaix d'Est-Ange, Doulcet ou le Doucet, de Pontécoulant et de Méré, dans Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle'', imprimerie Charles Hérissey, Évreux, 1915, tome 14, DES-DUG, p. 195-198 (lire en ligne)
  • Souvenirs historiques et parlementaires 1764-1848, 1861-1865.

Liens externes

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