Louis-Constant-Jacques Carl

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Louis-Constant-Jacques Carl
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Député français
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Distinction

Louis-Constant-Jacques Carl (, Strasbourg - , Fort-de-France), est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu d'une vieille famille bourgeoise de l'ancienne province d'Alsace, et neveu par sa mère de Georges Humann qui fut ministre des finances, il entra à l'École polytechnique, devint officier du génie, puis quitta la carrière militaire en 1826 pour étudier le droit. Reçu licencié, il fut nommé, après la révolution de Juillet 1830, procureur du roi près le tribunal civil de Strasbourg.

Le , sous les auspices de son oncle, il fut élu député dans le premier collège du Bas-Rhin (Strasbourg) ; il siégea dans la majorité conservatrice et prit la parole dans un certain nombre de discussions, et notamment dans celles du projet de loi relatif aux tribunaux de première instance, du budget de l'instruction publique et du projet de loi sur les chemins de fer.

Réélu par le même collège, le , Carl fut encore l'auteur d'une importante proposition sur la liberté de l'enseignement, tendant à abroger les articles 15, 16 et 22 du décret de 1811, à permettre aux chefs d'institution de donner un enseignement complet, et à dispenser les aspirants bacheliers de la production des certificats de rhétorique et de philosophie. Cette proposition dirigée contre l'Université et son « monopole, » ne fut pas adoptée.

Il épousa sa cousine germaine, Claire Marguerite Pauline Humann.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]