Louis Clausade

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Louis Clausade
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Beaumarchais (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean-Marie Louis Clausade, né le à Toulouse, et mort le à Paris, est un sculpteur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Détail du Monument à Beaumarchais (1897), rue Saint-Antoine à Paris.

Louis Clausade est né à Toulouse où son père, Jean-Pierre Clausade, était également sculpteur. Orphelin de père et de mère, il doit s’astreindre à des activités fatigantes qui altérent sa santé[1].

Élève de Falguière à l'École des beaux-arts de Paris, Louis Clausade obtient une médaille d’honneur au Salon des artistes françaisde 1888. En 1892, il est lauréat du premier second grand prix de Rome[2].

Il meurt à Paris le , des suites d'une congestion contractée sur le chantier de l’Exposition universelle de 1900[3].

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

  • Limoges : Monument à Sadi Carnot, 1897, bronze. Initialement prévu pour la place Tourny, le monument est finalement inaugurée le au rond-point Garibaldi après de nombreux débats au sein du conseil municipal. La statue est envoyée à la fonte en 1942 sous le régime de Vichy dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux[4],[5].
  • Paris :
    • cimetière du Montparnasse : Henry Govignon médaillon en bronze (40 cm) ornant le monument funéraire d'Henry Govignon (1831-1896), ingénieur des arts et manufactures[6].
    • École nationale supérieure des beaux-arts : Adam et Ève chassés du paradis terrestre, plâtre, prix de Rome de 1892.
    • Grand Palais, façade : L’Art romain.
    • rue Saint-Antoine : Monument à Beaumarchais, 1897, bronze. La maquette est présentée au Salon de 1894 et l'artiste en est récompensé par une bourse de voyage et une médaille de 2e classe[7]. La statue est fondue par la fonderie Thiébault frères, et le monument est inaugurée le [8],[9]. Ce monument avait fait l’objet d’un concours organisé par la ville de Paris. Il est élevé en mémoire de l'écrivain, qui a habité un temps dans le quartier, au no 2 boulevard Beaumarchais.
  • Troyes, musée des beaux-arts : Nicolas de Condorcet, 1892, statuette en terre cuite[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • Document utilisé pour la rédaction de l’article « Nécrologie », Le Monde artiste : théâtre, musique, beaux-arts, littérature, , p.831. (en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]