Loudéac

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 8 mars 2020 à 02:43 et modifiée en dernier par 83.204.216.245 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Loudéac
Loudéac
Mairie de Loudéac
Blason de Loudéac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Saint-Brieuc
Intercommunalité Loudéac Communauté − Bretagne Centre
Maire
Mandat
Bruno Le Bescaut
2016-2020
Code postal 22600
Code commune 22136
Démographie
Gentilé Loudéaciennes, Loudéaciens
Population
municipale
9 762 hab. (2021 en augmentation de 1,53 % par rapport à 2015)
Densité 122 hab./km2
Population
agglomération
14 365 hab. (2008)
Géographie
Coordonnées 48° 10′ 40″ nord, 2° 45′ 14″ ouest
Altitude Min. 73 m
Max. 245 m
Superficie 80,24 km2
Élections
Départementales Loudéac
(chef-lieu)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Loudéac
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Loudéac
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Voir sur la carte topographique des Côtes-d'Armor
Loudéac
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Voir sur la carte administrative des Côtes-d'Armor
Loudéac
Liens
Site web http://www.ville-loudeac.fr/

Loudéac est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.

Ses habitants sont appelés les Loudéaciens et les Loudéaciennes.

Géographie

Localisation

Loudéac est situé à vol d'oiseau à 20 km au nord-ouest de Pontivy, à 37,4 km au sud de Saint-Brieuc, à 58,1 km au nord de Vannes, à 80 km à l'ouest de Rennes et à 382,8 km à l'ouest-sud-ouest de Paris.

Géographie physique

La commune a une superficie de 8024 ha dont 1096 ha de bois[1]. La vaste forêt de Loudéac (2500 ha) s'étend en partie sur la partie nord de la commune. L' Oust coule à l'ouest de la commune et matérialise la limite avec les communes voisines de Saint-Caradec, Hémonstoir et Saint-Gonnery.

Transports et voies de communication

Loudéac, 7e ville des Côtes-d'Armor en nombre d'habitants, occupe une position stratégique au cœur de la Bretagne et au croisement des grands axes routiers: axe centre breton (Nationale 164), axe Saint-Brieuc-Vannes (Départementale 700). Elle se situe à :

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Locduiac en 1059[2], Lodiac[ensis pagus] en 1145[3],[4].

Les toponymistes ne s'accordent pas sur l'origine du toponyme :

  • Joseph Loth propose une forme latine hypothétique *Lucoteiacum sans lui donner de signification particulière[5] ;
  • Albert Dauzat qui ne cite que la seconde forme Lodiacensis, voit en elle le type toponymique gallo-romain Laudiacum (le suffixe latin -ensis, parasite, sert dans les textes médiévaux à former des adjectifs dérivés des noms de villages ou de tribus), basé sur le nom d'homme latin Laudius suivi du suffixe -acum d'origine gauloise. Ils comparent à Lohéac (Ille-et-Vilaine) et Loué (Sarthe, de Loiaco au Xe siècle)[6] ;
  • Ernest Nègre se base sur la forme la plus ancienne pour suggérer un nom en Loc-, appellatif toponymique issu du breton loc « lieu saint, sanctuaire » (cf. lok). Il émet l'hypothèse d'un anthroponyme breton Tovoc pour expliquer le second élément -diciac ;
  • Hervé Abalain reprend l'hypothèse d'un nom de domaine gallo-romain, composé du nom de personne Lucotius, suivi du suffixe -acos[7] (qui est une autre manière de noter le suffixe -acum déjà évoqué précédemment).

Ces interprétations contradictoires soulèvent des interrogations. Celle de Dauzat nécessite le rejet de la forme la plus ancienne, même si elle peut partiellement justifier phonétiquement la forme Loudéac. En effet, l'évolution phonétique romane a souvent été arrêtée en Haute-Bretagne, notamment à cause du passage transitoire à la langue bretonne, d'où le maintien du [d] intervocalique, alors qu'il se serait normalement complètement amuï en langue d'oïl. On constate le même phénomène pour la terminaison -ac, dont l'évolution aurait dû se faire en à l'ouest (éventuellement en -ey / -ay). On aurait donc affaire à un homonyme de Loué. D'ailleurs, s'il ne s'agit pas d'une forme refaite artificiellement, la forme bretonne Lozaog va dans ce sens : alors que le breton cessait d'être parlé à Loudéac, donc que le toponyme se figeait sous une forme archaïque en français, il a continué d'évoluer phonétiquement en breton, là où cet idiome était encore parlé. L'évolution de [d] en [z] est une caractéristique propre à cette langue. Quant à l'explication d'Ernest Nègre, elle repose sur un anthroponyme breton qui semble à la fois éloigné de l'élément -diciac de la forme la plus ancienne et de l'élément -déac de la forme moderne. De plus, généralement, les noms de personnes en -oc ont d'abord évolué en -euc puis à partir de 1500 - 1600 en -ec (comme St-Caradec, encore bretonnant en 1806). Ce qui signifie qu'il postule une confusion de suffixe -oc remplacé par -ac. Joseph Loth et Hervé Abalain proposent tous deux une forme primitive hypothétique *Lucoteiacum pour le premier et *Lucotiacos pour le second, ce qui revient au même, donc un « domaine de Lucotius ». Ce faisant, ils rejettent implicitement la forme du second élément -diciac comme une cacographie, le premier c ne pouvant pas s'être amuï en position intervocalique pour aboutir à -déac. Selon Xavier Delamarre, le nom de personne Lucotios (= Lucotius) est gaulois, tout comme le suffixe, ce qui en fait un nom de lieu gaulois du type *Lucot-iācon « domaine de Lucotios » ou éventuellement « lieu à souris » (Lucot- « souris » cf. breton logod(enn), même sens)[8], qui explique aussi Ligugé (Locoteiaco au VIe siècle).

Loudéac possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : Loudia et se nomme Loudieg en breton.

Histoire

Préhistoire

Entre 1959 et 1967, quatre dépôts de haches à douille armoricaines datées de l'Âge du bronze final ont été découverts sur le territoire de la commune aux lieux-dits La Bellière (80 haches)[9], Saint-Bugan (environ 800 haches)[9], au Clos-Reland (13 haches)[10] et à Limpiquel (42 haches)[11].

Moyen Âge

Jadis simple rendez-vous de chasse en forêt de Brocéliande, c'est seulement vers le XIe siècle que la fondation de Loudéac fut vraiment reconnue. Ville renommée pour ses foires et ses marchés au Moyen Âge, elle fut longtemps aux mains des ducs de Rohan.

Époque moderne

En 1591, la Bataille des Trois Croix[12] voit la victoire du marquis Jean V de Coëtquen[13], partisan du roi de France, contre les ligueurs de Jean d'Avaugour qui tentèrent de prendre le château de Loudéac.

Les XVIIe et XVIIIe siècles furent prospères grâce au commerce des « toiles de Bretagne » qui s'exportaient jusqu'en Amérique. À la campagne, la population s'adonnait aux travaux agricoles l'été et à la fabrication des toiles l'hiver. Loudéac, pays de tisserands, connut alors son apogée. Le déclin s'amorça dès la révolution industrielle et dura près d'un siècle.

Révolution française

Loudéac fut chef-lieu de district de 1790 à 1800.

Le XIXe siècle

Jules Janin (1804-1874) relate dans son voyage en Bretagne paru en 1862 :

« Loudéac fut le berceau d’une industrie importante. En 1567, les artisans de la Flandre, chassés de leur patrie par la flamme et le meurtre, vinrent s’établir dans ces parages, apportant, digne récompense de l’hospitalité qui leur fut accordée, l’industrie des arts utiles et surtout l’art du tisserand. Cette industrie fille des Flandres heureuses, prospéra et s’étendit dans la Bretagne, étonnée d’une vie plus facilement gagnée. Les toiles de Loudéac furent recherchées dans la province entière. Quintin, Uzel, Le Quillio, La Motte, Moncontour, se hâtèrent d’imiter Loudéac, et bientôt les tisserands bretons rivalisèrent avec les meilleurs ouvriers de la Flandre sur tous les marchés de l'Europe. On exportait des toiles bretonnes dans les Indes, en Portugal, dans l’Espagne surtout. Aujourd'hui, l’Espagne est ruinée ; l’Angleterre, par ses machines qui font en un jour le travail d’une année, a envahi les marchés des deux mondes ; la mécanique, force aveugle et sans cœur, qui tue le travail des hommes, vapeur brûlante qui brise, a brisé dans la main désarmée des jeunes filles la quenouille, l’honneur et la fortune sainte du foyer domestique.

Ainsi la force a remplacé l’intelligent travail qui remplissait la chaumière du bien-être et de chansons. Pourtant les tisserands et les fileurs de Bretagne ne s’avouent pas encore vaincus. Ils restent fidèles à leurs vieux métiers, ils s’obstinent à filer cette ingrate quenouille. Or ce métier, qui était jadis une fortune, à peine s’il donne aujourd’hui le pain noir de chaque jour ! »

— Jules Janin, La Bretagne[14]

« Donc, dépêchons-nous pendant qu’il reste un morceau de la vieille terre avec quelques bonnes gens dessus. Je vais te raconter peut-être la dernière histoire du pays des grandes pierres et des chênes tordus qui respire le sel de la mer en mangeant du blé noir et en buvant des pommes »[15].

Le poste de sous-préfet de Loudéac est décrit le comme « un poste peu envié où l'on sollicité généralement une faveur de ne pas y être envoyé. La vie qu'on y mène est tellement monotone et triste »[16].

Le XXe siècle

La Seconde Guerre mondiale

Trois résistants nés à Loudéac et membres du maquis Tito, Raymond Pedrono[17], Marcel Le Hellaye[18], Louis Winter[19], sont morts tous les trois en déportation[20].

L'après-Seconde-Guerre-mondiale

Ancienne sous-préfecture des Côtes-du-Nord, Loudéac, capitale du centre Bretagne, connait un véritable renouveau économique depuis les années 1960.

Héraldique

Blason Blasonnement :
Les 3 losanges (qui représentent les navettes de tisserands) sont bien en « décalé » car en fait cela indique que le champ de l’écu est harmonieusement réparti des motifs représentant la ville.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune est le bureau centralisateur du canton de Loudéac, dont la composition a été profondément modifiée lors du redécoupage cantonal de 2014 en France.

Intercommunalité

La commune était membre, depuis 1990, du SIDERAL (Syndicat Intercommunal pour le développement de la région et des agglomérations de Loudéac). Celui-ci se transforme en 1994 en Communauté intercommunale pour le développement de la région et des agglomérations de Loudéac (CIDERAL). Depuis le , la commune est membre de la nouvelle communauté de communes Loudéac Communauté − Bretagne Centre.

Tendances politiques et résultats

Politique municipale

À la suite de dissensions au sein du conseil municipal, plusieurs maires-adjoints et conseillers municipaux de la majorité ont démissionné en 2016, entraînant l'organisation d'une nouvelle élection municipale en [21] à laquelle il ne se représente pas et soutient son ex-premier maire-adjoint, Christophe Le Ho[22]. Le second tour du voit le succès, à 11 voix près, de la liste de gauche conduite par Bruno Le Bescaut[23].

Liste des maires

Liste des maires depuis la Libération[24]
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1944 Joseph Chapron   Enseignant.
1944 1945 Henri le Vézouet[25]   Vétérinaire
Député des Côtes-du-Nord (1928 → 1936)
1945 1955 Henri Cordier CNI Négociant (Épicerie et vins)
Sénateur de Côte-du-Nord (1948 → 1959)
Conseiller général de Loudéac (1949 → 1961)
1955 1979 Pierre Étienne DVD Chirurgien
Conseiller général de Loudéac (1967 → 1985)
1979 1989 Yves Ropers   Chef d'entreprise
1989 2001 Didier Chouat[26] PS Enseignant
Conseiller général de Loudéac (1985 → 1992)
Député des Côtes-du-Nord puis d'Armor (3e circ.) (1981 → 1993 et 1997 → 2002)
2001 juillet 2016[22] Gérard Huet[27],[28] DVD Enseignant
Conseiller général de Loudéac (2004 → 2015)
Vice-président du CIDERAL ( ? → 2016)
3 juillet 2016[29],[30] En cours
(au 3 juillet 2016)
Bruno Le Bescaut DVG Directeur de site industriel

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].

En 2021, la commune comptait 9 762 habitants[Note 1], en augmentation de 1,53 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6 5946 0965 8696 4816 7366 8656 5216 6166 229
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6 0896 0816 0725 9935 9015 8935 8995 9135 759
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 7825 7465 7455 5605 4335 4265 5925 8765 788
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
5 9257 2129 1509 7299 8209 3719 6199 6199 661
2017 2021 - - - - - - -
9 5719 762-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Mairie.
  • Agroalimentaire.
    • Charcuterie/salaison - Argoat Le Hir (ex-Olida).
    • Abattoir/découpe porc - Loudeac Viandes.
    • Pâtisserie - Ker Cadélac.
    • Laiterie/fromage - Entremont Alliance - Groupe SODIAAL
    • BioDéac (actuellement en chantier), unité de méthanisation utilisant les déchets des précédents pour alimenter la ville en biométhane à partir de 2019[35]
  • Ébénisterie d'art - Meubles des Ateliers Allot Frères.
  • Transports frigorifiques ou spécialisés.
  • Constructions métalliques ou de loisirs.
  • Santé et nutrition animale.
  • Surgélation de légumes et entrepôts frigorifiques.

.* Une zone d'activité commerciale (Ker d'Hervé).

  • 7 300 emplois dont 89 % d'emplois salariés.
  • 440 entreprises industrielles, artisanales, commerciales ou de services implantées.
  • Taux de chômage d'environ 7 %.

Vie locale

Langues

Panneau bilingue en français et en gallo.

Loudéac est situé en pays gallo, à la frontière linguistique qui sépare les régions où l'on parlait le breton (à l'ouest) de celles où l'on parlait le gallo (à l'est). Le gallo est enseigné dans le collège public et les lycées de Loudéac. Le breton a été parlé dans la commune jusqu'au XVe siècle. La commune possède quelques micro-toponymes d'origine bretonne : Boquého, Kerblanc, Kerloïc, Kermelin, Kersuguet, Le Resto, Trémuzon, Trohelleuc.

Scolarité

La ville de Loudéac dispose de quatre groupes scolaires d'enseignement primaire, ainsi que de deux collèges, trois lycées d'enseignement général et technique et d'une Maison Familiale Rurale.

  • École Jacques-Prévert ;
  • École Jules-Verne ;
  • École du Centre ;
  • École Sainte-Anne ;
  • Collège/Lycée/BTS Saint-Joseph ;
  • Collège Les Livaudières ;
  • Lycée polyvalent Fulgence-Bienvenüe[36] ;
  • Lycée Xavier Grall ;
  • Maison familiale rurale.

Santé

L'hôpital de Loudéac appartient au Centre Hospitalier du Centre Bretagne (Loudéac, Plemet, Pontivy). Un hôpital unique, regroupant celui de Loudéac et de Pontivy, s'est ouvert en sur le site de Kério en Noyal-Pontivy (axe Triskell). Enfin, une Maison libérale de la santé et une Maison de garde assurent une médecine de proximité, regroupant médecins généraux et spécialistes.

Transports

Loudéac se situe au carrefour de la RN 164 (axe Rennes - Châteaulin) et de la RD 700 (axe Saint-Brieuc - Vannes/Lorient) aménagés en 2X2 Voies sur une bonne partie. La commune est desservie par les autocars TER Bretagne reliant Saint-Brieuc, Rennes, Pontivy, Lorient et Vannes. Certains services étaient auparavant assurés en train, mais la section Loudéac - Pontivy a fermé en 1988 et celle entre Saint-Brieuc et Loudéac, interrompue il y a quelques années pour permettre des travaux sur la RN 164, n'a toujours pas été remise en service.

À une époque plus ancienne, la gare de Loudéac fut l'un des points névralgiques du défunt Réseau Breton avec une liaison qui allait de Carhaix à La Brohinière.

La gare de Loudéac abrite aujourd'hui le dépôt de l'association des Chemins de fer du Centre-Bretagne (CFCB), qui fait revivre la ligne Saint-Brieuc - Loudéac en organisant des circulations ferroviaires touristiques avec du matériel historique préservé et restauré (autorails).

Culture

  • Palais des Congrès et de la Culture (750 places)
  • Médiathèque
  • Cinéma - Quai des Images (2 salles) (cinéma classé Art-et-Essai)
  • Bagad de Loudéac - École de Musique Bretonne affiliée à la Bodadeg Ar Sonerion
  • École de musique – Moulin à sons
  • Ludothèque
  • CyberCommune (cours et consultation gratuits)
  • Université du Temps libre (conférences et activités multiples)

Sports

  • Centre aquatique – les Aquatides
  • Centre équestre du Pays de Loudéac
  • Stade municipaux Louis-Chevé et de Saint-Bugan
  • Piste d'athlétisme
  • Gymnases
  • Tennis
  • Mur d’escalade
  • Vélodrome Henri-Caresmel
  • Hippodrome
  • Palais des sports.

Événements

Depuis 1880, les courses de chevaux se déroulent à l’hippodrome de Calouët, aux alentours de Pâques.

La Passion de Loudéac retrace la vie du Christ, au travers d’un spectacle qui rassemble chaque année, depuis 1914, jusqu’à 2 500 spectateurs.

  • Février : Salon de l’habitat
  • Mars : Passion de Loudéac (avant Pâques)
  • Avril : Courses hippiques (Pâques)
  • Mai : Salon du Livre
  • Juin : Fête de la Musique
  • Juillet / août : Mercredis de Loudia - musique traditionnelle
  • Août : Fête du cheval
  • Septembre : Forum des associations
  • Octobre : Fest'in breizh (festival)
  • Décembre : Marché de Noël

Monuments et tourisme

Église Saint-Nicolas.
  • Site Aquarev et Camping
  • Forêt de Loudéac – 2 500 hectares
  • Église Saint-Nicolas - 1746
  • Hôtel de ville – 1903
  • Ancien Tribunal d’instance - 1845
  • Chapelle Notre-Dame des Vertus – 1878
  • Chapelle de l’Hôpital – 1785
  • Chapelle Saint-Maurice - 1779
  • Chapelle Saint-Guillaume - 1722
  • Chapelle du Menec
  • Chapelle des Parpareux
  • Chapelle de Saint-Cado - 1930
  • Croix et Calvaires

Un marché se tient tous les samedis matin en centre-ville.

Loudéac est une ville fleurie ayant obtenu quatre fleurs en 2018, au concours des villes et villages fleuris[37].

Jumelages

Loudéac est jumelée depuis 1983 avec Büdingen (Hesse) en Allemagne.

Personnalités liées à la commune

  • Éon de l'Étoile, né près de Loudéac au début du XIIe siècle, « Robin des bois ».
  • Maurice Duault (1115-1191), devenu saint Maurice.
  • Louis-Marie Lavergne né à Loudeac (1756-1831), médecin à l'origine du développement de la pomme de terre en Bretagne, il fut maire de Lamballe.
  • Général Nicolas Hyacinthe Gautier (1774-1809), général sous Napoléon, mort lors de la bataille de Wagram.
  • Alexandre Glais-Bizoin (1800-1877), député de la circonscription de Loudéac en 1831.
  • Louis-Adolphe Robin-Morhéry (1805-1864), médecin, chansonnier né à Loudéac.
  • Général Pendézec (1842-1900), chef d’état-major de l'Armée.
  • Joseph Guérard né à Loudéac (1846-1924), évêque de Coutances et Avranches.
  • Arthur Enaud (1847-1929), à l'origine des courses hippiques de Calouët et des normes de l'épagneul breton en 1907.
  • Victor Boner (1871-1951), peintre français né et mort à Loudéac.
  • Henri Le Vézouët (1877-1953), ancien maire et député gauche radicale des Côtes-du-Nord.
  • René Donnio (1889-1934), acteur français né à Loudéac.
  • Jeanne Malivel (1895-1926), artiste, fondatrice des Seiz Breur.
  • André Ragot, fondateur de la société éponyme connue pour ses articles de pêche.
  • Yann Sohier (1901-1935), fondateur d'Ar Falz et régionaliste breton, né à Loudéac.
  • Pierre Étienne, maire de Loudéac (1967-1979), conseiller général (1959-1977), conseiller régional (1973-1976), il a été à l'initiative de l'essor de l'agroalimentaire à Loudéac avec l'implantation d'Olida.
  • Marie-Madeleine Dienesch (1914-1998), chevalier de la Légion d'honneur, ambassadrice au Luxembourg, secrétaire d'État, député de Loudéac-Lamballe, conseillère régionale et conseillère générale.
  • Didier Chouat, (1945-2014), homme politique français (ancien député, ancien conseiller général, ancien maire de Loudéac).
  • Marylise Lebranchu, ministre, députée de la quatrième circonscription du Finistère (née à Loudéac en 1947).
  • Frank Darcel (né en 1958 à Loudéac), musicien pop et producteur français.
  • Laurent Le Boulc'h (né le à Loudéac), évêque de Coutances et Avranches.
  • Jacqueline Chevé (1961-2010), femme politique française (conseillère municipale de Loudéac, conseillère régionale de Bretagne, 1re femme élue sénatrice des Côtes-d'Armor.
  • Ludovic Bource (né en 1970), arrangeur et compositeur (il a vécu à Loudéac jusqu'à l'âge de 18 ans).
  • Jacques Boireau (1946-2011), écrivain, vécut à Loudéac de 1973 à 1984.
  • Fabrice Jeandesboz, coureur cycliste professionnel (né à Loudéac le ).
  • Sylvain Guillemot, grand chef cuisinier français. Il dirige l'Auberge du Pont d'Acigné à Noyal-sur-Vilaine pour lequel il a deux étoiles au Guide Michelin en 2013.
  • Pape Sy, joueur professionnel de basket ball ayant notamment évolué au sein de la franchise américaine NBA Atlanta Hawks.

Notes et références

Notes

  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. Loudéac sur le site France, le trésor des régions, Roger Brunet
  2. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes..., Volume 2, Droz, p. 1045.
  3. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6), p. 408b, article Lohéac.
  4. Ernest Nègre, op. cit.
  5. Joseph Loth, Les mots latins dans les langues brittoniques, Emile Bouillon, (lire en ligne), p. 25
  6. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  7. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Editions Jean-Paul Gisserot, (lire en ligne), p. 82.
  8. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance 2003, p. 209.
  9. a et b Pierre-Roland Giot, « Informations archéologiques, circonscription de Rennes », Gallia préhistoire, vol. 3,‎ , p. 157-158 (lire en ligne)
  10. Pierre-Roland Giot, « Informations archéologiques, circonscription de Rennes », Gallia préhistoire, vol. 8,‎ , p. 33 (lire en ligne)
  11. Pierre-Roland Giot, « Informations archéologiques, circonscription de Rennes », Gallia préhistoire, vol. 10, no 2,‎ , p. 333 (lire en ligne)
  12. http://fr.topic-topos.com/les-trois-croix-loudeac
  13. http://www.infobretagne.com/seigneurie-coetquen-guerche-ganterie.htm
  14. Jules Janin, La Bretagne, histoire, paysages, monuments, éditeur Bourdin, 1862, 630 pages, p. 576
  15. Écrit en 1876 le romancier Paul Féval dans son roman Châteaupauvre - Voyage de découvertes dans les Côtes-du-Nord.
  16. "Lettre du préfet des Côtes-du-Nord au ministre de l'intérieur, dossier du sous-préfet Henri Deron", Archives nationales F1/bl/327
  17. Raymond Pedrono, né le à Loudéac, jardinier, déporté à Dachau, puis à Buchenwald, mort à Ohrdruf le
  18. Marcel Le Hellaye, né le à Loudéac, employé de commerce, décédé en 1944 à Dachau
  19. Louis Winter, né le à Loudéac, mécanicien, déporté à Dachau où il décède le
  20. http://cerp22.free.fr/Lieuxdememoire22/Loudeac/Loudeac%20Monument%20Resistance%20et%20Guerre/2.html
  21. S. Salliou, « Loudéac (22): Christophe Le Ho, premier adjoint du maire sortant, en tête : Christophe Le Ho (divers droite), actuel premier adjoint du maire sortant Gérard Huet est arrivé en tête avec 36,32 % des suffrages exprimés, lors du premier tour des élections municipales ce dimanche 19 juin. », France 3 Bretagne,‎ (lire en ligne).
  22. a et b « Municipales à Loudéac [VIDEO]. Le maire hué lors de la soirée électorale : Dimanche soir, lors du premier tour des élections municipales partielles à Loudéac, le maire sortant Gérard Huet a fait son show. Il n'a cessé d'affirmer son soutien à son poulain et a provoqué ses adversaires. », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  23. « Élections municipales. Loudéac bascule à gauche à 11 voix près : Le second tour des élections municipales partielles à Loudéac, se déroulait ce dimanche 26 juin. À l'issue d'une triangulaire, la liste de gauche portée par Bruno Le Bescaut est sortie en tête à 11 voix près », Ouest France,‎ (lire en ligne).
  24. a et b « Les maires de Loudéac », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
  25. a et b « Henri Le Vezouët », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale
  26. « Didier Chouat, ancien député PS et ancien maire de Loudéac, s'est éteint ce jeudi à l'âge de 69 ans », Ouest France, édition Côte-d'Armor,‎ (lire en ligne).
  27. « Attaque sur un blog. Le maire de Loudéac riposte », Le Télégramme de Brest,‎ (lire en ligne).
  28. « Municipales à Loudéac. Gérard Huet réélu maire sans surprise », Ouest-France, édition de Loudéac,‎ (lire en ligne).
  29. Mélanie Bécognée, « Bruno Le Bescaut élu maire de Loudéac : Totalement inconnu il y a encore six semaines, le candidat divers gauche a arraché la mairie de Loudéac à la droite, », Ouest-France, édition de Loudéac,‎ (lire en ligne).
  30. Élie Julien, « Loudéac. Bruno Le Bescaut élu nouveau maire « dans la sérénité » : La tête de liste de la gauche, Bruno Le Bescaut, qui a remporté les élections de Loudéac à 11 voix près, succède à Gérard Huet, 15 ans après. Une prise de fonction solennelle devant amis et proches », Ouest France, édition de Loudéac,‎ (lire en ligne).
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Thierry Le Corre, « Méthanisation. Loudéac au top en Bretagne ! », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
  36. Site du lycée
  37. « Loudéac a décroché sa quatrième fleur ! », sur www.ouest-france.fr,

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes