Loi norvégienne

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La loi norvégienne (en hébreu : החוק הנורווגי, HaḤok HaNorvegi), initialement appelée mini loi norvégienne (en hébreu : החוק הנורווגי הקטן, HaḤok HaNorvegi HaKatan) dans sa première mouture, est le nom donné à un amendement de la Loi fondamentale, l'une des Lois fondamentales d'Israël.

Selon cet amendement, les ministres qui ont été élus à la Knesset peuvent démissionner de leur siège, et laisser leur place à la première personne de leur liste qui n'a pas obtenu de siège lors des élections à la Knesset. Ensuite, si le démissionnaire quitte son poste de ministre, il retrouve son siège à la Knesset à la place de son remplaçant. La première mouture de la loi n'autorisait qu'une seule démission et un seul remplacement.

Cet amendement a été adopté par un vote de 64 pour, 51 contre, le 30 juillet 2015[1].

Le nom de cette loi provient d'une disposition similaire de la constitution norvégienne.

La version actuelle, qui autorise tous les ministres à démissionner de leur mandat de député pour devenir ministre et être remplacés a été approuvée le 15 juin 2020, par un vote de 66 pour et 43 contre[2].

Le député Yossi Taieb, premier député à la Knesset né en France, a obtenu son premier mandat de député à la faveur de cet amendement.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Knesset passes controversial ’Norwegian Law’ », sur The Jerusalem Post (consulté le ).
  2. « Knesset passes ‘Norwegian Law,’ letting parties replace ministers with more MKs », sur timesofisrael.com (consulté le ).