Logis de la Lèche

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Logis de la Lèche
Image illustrative de l’article Logis de la Lèche
Le logis vu de la route d'Angoulême.
Période ou style classique
Début construction XVIIe siècle
Fin construction XVIIIe siècle
Destination initiale logis seigneurial
Propriétaire actuel privé
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1994)[1]
Coordonnées 45° 39′ 22″ nord, 0° 15′ 30″ est[2]
Pays Drapeau de la France France
Région historique Angoumois
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Commune Touvre
Géolocalisation sur la carte : Charente
(Voir situation sur carte : Charente)
Logis de la Lèche
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Aquitaine)
Logis de la Lèche
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Logis de la Lèche

Le logis de la Lèche est situé sur la commune de Touvre, en Charente, à huit kilomètres à l'est d'Angoulême.

Il a donné son nom à une des sources de la Touvre située à son pied.

Historique[modifier | modifier le code]

Dès le XVe siècle, la Lèche est le siège d'un fief possédé par la famille des Ages[3] qui résident dans cette maison noble de 1480 à 1607. Au début du XVIIe siècle, ils sont seigneurs de La Lèche, mais aussi de Magnac, de Maumont, du Tillet à Châteauneuf, de Frégeneuil.

Avant 1650, le domaine est alors vendu à Jean Guimard, seigneur du Jallais et du Banchet. Celui-ci, en tant que maire d'Angoulême, reçoit Louis XIV. En 1704[4] ou 1741[5] selon les sources, La Lèche est vendu par Jean Guimard, deuxième du nom, sieur du Jallais, Couziers, Puyfrançais et autres lieux à la famille Deval.

Mais à la fin du XVIIe siècle, il y aurait eu un propriétaire intermédiaire, Antoine Debord, sieur de la Lèche, conseiller en l'élection d'Angoulême. C'est lui qui aurait construit le logis actuel passé par la suite à la famille Deval[6],[7].

Du XVIIIe siècle jusqu'à 1920, les familles Deval (seigneurs de Touvre et de la Lèche)[N 1], Mathé-Dumaine (par mariage)[8] s'y succèdent[4].

En 1726[4] ou 1760[6], une chapelle est accolée au logis, mais elle est abandonnée à la Révolution[4].

Après 1950, le logis sera le siège d'une exploitation agricole jusqu'à sa vente dans les années 1990[6].

Le , le logis est inscrit monument historique en partie (logis, puits et portail)[1].

Architecture[modifier | modifier le code]

L'architecture évoque celle du Périgord tout proche ou du château de la Bréchinie à Grassac.

Le logis consiste en corps de logis rectangulaire d'est en ouest, couvert d'un toit à pans brisés en tuiles creuses et plates en mansarde, percé de cinq lucarnes à frontons curvilignes. Il est accosté de deux pavillons formant avant-corps. Le corps de logis central et ses deux pavillons sont tous à un étage.

À l'ouest est accolée l'ancienne chapelle, et à l'est est accolée une maison devenue la cuisine.

Un puits couvert en pierre à cinq colonnes se trouve au sud-est.

Côté nord, le logis surplombe la route et la Font de la Lèche par une terrasse, un mur de soutènement et une rampe d'accès.

L'intérieur du bâtiment qui consistait en grandes pièces a hélas été divisé dans les années 1950[6].

Le logis, privé, n'est pas visitable, mais on en a une belle vue depuis la route[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Orthographe erronée Delaval dans le dossier de protection.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Logis de la Lèche », notice no PA00132779, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. Jean-Marie Ouvrard, « Blasons de la Charente, famille des Ages », (consulté le )
  4. a b c d et e Jean-Paul Gaillard 2005, p. 769
  5. Jean-Marie Ouvrard, « Blasons de la Charente, famille de Guimard », (consulté le )
  6. a b c et d « Dossier de protection, Logis de la Lèche » [PDF], base Mérimée, ministère français de la Culture
  7. « Au XVIIe siècle, époque de construction du manoir actuel, celui-ci appartient à Antoine Debord, sieur de la Lèche... » in Société archéologique et historique de la Charente, Mémoires, (lire en ligne), xci
  8. Jean-Marie Ouvrard, « Blasons de la Charente, famille Deval », (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :

Bibliographie[modifier | modifier le code]