Localités arabes en Israël

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Carte de la population arabe, 2000

Les localités arabes en Israël sont des localités israéliennes dont la population est arabe à plus de 50 %. Bien que n'ayant pas été reconnus par la communauté internationale comme appartenant à Israël, Jérusalem-Est et le plateau du Golan ont été inclus dans cette liste.

La ville d'Acre a une minorité arabe pour environ 25 % tandis que la vieille ville est arabe à 95 %. La population arabe représente 10 % de la population totale de Haïfa et 70 % des habitants de la ville basse. Les centre-ville de Lod et Ramla ont chacun une population arabe pour environ 20 %.

District centre[modifier | modifier le code]

158 900 Arabes israéliens vivent dans le district Centre qui a une population totale de 1 931 000[1] habitants. La majorité des Arabes israéliens habitent le long ou près de la Ligne verte qui sépare Israël de la Cisjordanie dans une région appelée le Triangle. La plus grande ville est Tayibe avec une population d'environ 33 000 habitants.

District de Tel Aviv[modifier | modifier le code]

18 500 Arabes israéliens habitent dans le district de Tel Aviv qui possède une population totale de 1 318 300[1] habitants. 16 000 d'entre eux vivent à Jaffa.

District de Jérusalem[modifier | modifier le code]

310 700 Arabes israéliens résident dans le district de Jérusalem (population totale de 987 400[1] hab.). La population arabe du district de Jérusalem se concentre principalement dans Jérusalem-Est mais le district comporte aussi 4 autres localités arabes.

Jérusalem-Est[modifier | modifier le code]

Jérusalem-Est a été annexée par Israël après sa victoire sur la Jordanie pendant la Guerre des Six Jours en 1967. Jérusalem-Est a été fusionnée avec Jérusalem-Ouest en même temps que plusieurs localités et villages palestiniens voisins. La population arabe forme 55 % de Jérusalem-Est et 33 % de Jérusalem dans son ensemble. La liste suivante donne les quartiers arabes de Jérusalem.

District Sud[modifier | modifier le code]

216 200 Arabes israéliens vivent dans le district Sud qui compte une population totale de 1 146 600[1] habitants. La population arabe vit principalement au nord-ouest du Negev et se compose de Bédouins. Plusieurs villages de cette région ne sont pas officiellement reconnus par le gouvernement et ne reçoivent donc pas les services minimaux de la part de l'Etat (voir en:Unrecognized Bedouin villages in Israel). La plus grande localité arabe du Negev est Rahat.

District de Haïfa[modifier | modifier le code]

237 200 Arabes israéliens vivent dans le district de Haïfa, qui a une population totale de 939 000[1] habitants. La plupart des Arabes israéliens du district de Haïfa vivent dans la région de Wadi Ara qui borde le nord-ouest de la Cisjordanie. Une population druze significative habite la région du Mont Carmel et le quartier Wadi Nisnas de Haïfa. La plus grande ville arabe du district est Umm al-Fahm.

District Nord[modifier | modifier le code]

705 200 Arabes israéliens vivent dans le district Nord sur une population totale de 1 320 800[1] habitants. En 2008, les Arabes israéliens formaient plus de 53 % de la population du district Nord, ce qui en fait le seul district à majorité arabe. 44 % de tous les Arabes israéliens habitent dans ce district[8]. Nazareth est la plus grande ville avec une population d'environ 66 000[8] habitants.

Plateau du Golan[modifier | modifier le code]

Le plateau du Golan a été conquis pendant la Guerre des 6 jours en 1967 et annexé par Israël en 1981. Israël gouverne le Golan comme faisant partie du district Nord. L'annexion de cette région a été condamnée par le Conseil de sécurité des Nations unies et n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.

De nombreux villages ont été abandonnés par leurs habitants fuyant les combats ou chassés par les soldats. Les responsables israéliens ont proposé la démolition de 127 villages abandonnés pendant la guerre. Près de 90 villages abandonnés ont été détruits peu après le [19],[20] et les terres données à des colons israéliens[21]. Il reste 5 villes arabes et près de 23 900 Arabes israéliens habitent le plateau du Golan[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  † Une partie des habitants sont des Arabes chrétiens.

  1. a b c d e f et g « Localities and Population, by Population Group, District, Sub-District and Natural Region » [archive du ], Israel Central Bureau of Statistics, (consulté le )
  2. Résultant de la fusion des villages arabes de Yamma, Bir as-Sikka, Ibtan et Marja)
  3. Résulte de la fusion de Ar'ara et 'Ara
  4. Résulte de la fusion de Baqa al-Gharbiyye et Jatt
  5. Résulte de la fusion de Barta'a, Ein as-Sahala et Mu'awiya
  6. Résulte de la fusion des localités druzes de Daliat el Karmel et Isfiya
  7. Résulte de la fusion des villages de Bayada, Musmus, Salim, Musheirifa et Zalafa
  8. a et b http://www1.cbs.gov.il/www/statistical/arab_pop08e.pdf « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  9. Résulte de la fusion de la ville de Bu'eine et du village bédouin de Nujeidat
  10. Résulte de la fusion des villes arabes israéliennes de Jadeidi et Makr
  11. Résulte de la fusion de Ka'abiyye, Tabash et Hajajre
  12. Résulte de la fusion des villages bédouins de Kamanneh East et Kamanneh West
  13. a et b Toute la population est constituée de Adyguéens, mais est considérée comme arabe israélienne
  14. Résulte de la fusion des villages arabes israéliennes de Kisra et Kafr Sumei
  15. Résulte de la fusion des villages bédouins de Arab Shibli et Umm al-Ghanam
  16. Résulte de la fusion de la ville juive de Ma'alot et de la ville arabe de Tarshiha
  17. Résulte de la fusion des villages bédouins de Tuba et az-Zangariyya
  18. Résulte de la fusion de Yanuh et Jat
  19. Baruch Kimmerling, Politicide : Ariel Sharon's War Against the Palestinians, Verso, , 248 p. (ISBN 978-1-84467-532-6, lire en ligne), p. 28
  20. "The Fate of Abandoned Arab Villages, 1965-1969" by Aron Shai (History & Memory - Volume 18, Number 2, Fall/Winter 2006, pp. 86-106)
  21. http://dro.dur.ac.uk/138/1/18CMEIS.pdf The Golan heights under Israeli occupation 1967 - 1981, Uri Davis