Aire protégée en Éthiopie

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Carte des principales aires protégées de l'Éthiopie.

Le réseau d'aires protégées de l'Éthiopie couvre environ 10 % de son territoire. L'Autorité éthiopienne de conservation de la faune sauvage (EWCA) gère 14 parcs nationaux et sanctuaires, et réglemente l'utilisation de la faune sauvage dans tout le pays. D'autres aires protégées, dont un certain nombre de parcs nationaux, de réserves naturelles, d'aires de chasse réglementée et de zones forestières prioritaires, sont gérées par diverses autorités régionales dans les différents États de la fédération.

La biogéographie de l’Éthiopie est principalement caractérisée par la région montagneuse des hauts plateaux abyssins et par la région aride de la Corne de l'Afrique. Ces deux zones sont considérées comme des points chauds de biodiversité d'importance mondiale en raison de leurs niveaux élevés d'endémisme. Les aires protégées servent de refuges aux espèces et aux processus écologiques qui ne peuvent survivre dans des milieux gérés de manière intensive. Dans les hautes terres, elles abritent en outre les principaux bassins versants des basses terres arides, ce qui rend ces dernières dépendantes de la bonne gestion et de la protection de ces ressources hydriques. Les aires protégées font ainsi partie intégrante du développement durable de l'Éthiopie et fournissent des avantages essentiels aux communautés locales ainsi qu'à l'économie nationale dans son ensemble.

L'efficacité globale de la gestion de la plupart des aires protégées est cependant faible, car beaucoup d'entre elles ne sont pas légalement enregistrées, reçoivent un financement insuffisant, manquent de personnel ou sont mal équipées. Par conséquent, elles n'assurent souvent qu'un faible niveau de conservation de la riche biodiversité éthiopienne.

Histoire et législation[modifier | modifier le code]

Selon la tradition, l'un des tout premiers efforts de conservation de la nature en Éthiopie aurait eu lieu sous le règne de l'empereur Zara Yaqob (1434-1468). Ayant constaté que la forêt des monts Menagesha, à l'ouest de l'actuelle Addis-Abeba, avait été dévastée dans les temps anciens, ce dernier aurait ordonné qu'elle soit reboisée. Des graines de tidh (Juniperus procera) auraient ainsi été collectées dans la forêt de Wof-Washa et semées en parcelles préparées, puis un édit de l'empereur aurait ensuite interdit l'abattage des arbres dans ce qui constitue aujourd'hui la forêt nationale de Menagesha[1].

En 1908, Menelik II émet un décret comportant neuf articles et interdisant strictement la chasse aux jeunes éléphants. Ce premier acte législatif stipulait notamment que le poids total des deux défenses obtenues en trophée ne devait pas être inférieur à 17 kg[2]. Enfin, un règlement sur la préservation du gibier est proclamé le , visant à garantir que certaines espèces ne soient pas chassées outre mesure[3].

Logo de l'EWCA (une tête de Bouquetin d'Abyssinie) à l'entrée du parc national de l'Awash.

La nécessité d'établir des aires protégées en Éthiopie n'émerge cependant que dans les années 1960. La création des premiers parcs nationaux, ceux du Simien et de parc national de l'Awash, survient après une visite de l'UNESCO en 1964-1965, dont c'est la principale recommandation. L'ordonnance sur la conservation de la faune sauvage no 65 de 1970 fonde l'Ethiopian Wildlife Conservation Organization (Organisation éthiopienne de conservation de la faune sauvage, EWCO), responsable de la création et de la gestion des aires protégées[3]. Celle-ci établit 9 parcs nationaux, 4 sanctuaires, 7 réserves de faune sauvage et 18 aires de chasse réglementée, entre 1965 et 1980[4]. Elle est ensuite remplacée sous le régime du Derg par la Forest and Wildlife Conservation and Development Authority (Autorité de conservation et de développement des forêts et de la faune sauvage, FWCDA), proclamée en 1980 et dirigée par un conseil réunissant cinq ministères, la commission du tourisme et l'association nationale des paysans[5]. En comparaison, l'Ethiopian Wildlife Conservation Authority (Autorité éthiopienne de conservation de la faune sauvage, EWCA), fondée en 2007, est relativement peu puissante. D'abord placée sous le ministère de l'Agriculture, elle est transférée l'année suivante au ministère de la Culture et du Tourisme[6], puis, en 2018, à une commission de l'environnement, des forêts et du changement climatique. Son effort de conservation est limité à la gestion de quelques parcs nationaux, sans droit d'en établir de nouveaux, alors que plusieurs parcs, forêts communautaires, sanctuaires et réserves naturelles ont été transférés aux gouvernements régionaux. La plupart des parcs ont été établis pour les grand mammifères iconiques, et l'Autorité ne mentionne jamais la flore dans ses textes fondateurs. Une approche écosystémique de la conservation fait ainsi défaut pour relever les défis des aires protégées éthiopiennes[3].

Types de protection[modifier | modifier le code]

Les aires protégées en Éthiopie représentent environ 8 % de la superficie du pays, avec de nombreuses variations de typologie, de niveau de gestion et de statut de protection effective.

Parc national de l'Awash.
Type d'aire protégée Catégorie UICN Nombre[a] Superficie totale[a]
Parc national II 23 34 262 km2
Sanctuaire IV 2 7 041 km2
Réserve de biosphère V 5 18 678 km2
Réserve de faune sauvage V 5 20 459 km2
Aire de chasse réglementée VI 21 6 307 km2
Aire de chasse ouverte VI 5 200 km2
Aire naturelle protégée par les communautés VI 4 1 030 km2
Zone forestière nationale prioritaire nd 58 (49 565 km2)[b]
Total 123 87 977 km2

Parcs nationaux et sanctuaires[modifier | modifier le code]

D'après la legislation éthiopienne, le parc naturel est défini comme une zone désignée pour conserver la faune et les ressources naturelles associées afin d'en préserver la valeur pittoresque et scientifique, alors que le sanctuaire est plus spécifiquement destiné à la protection d'une ou plusieurs espèces d'animaux sauvages dont la conservation est hautement prioritaire. Le gouvernement fédéral est chargé de désigner et d'administrer les parcs et sanctuaires d'importance nationale ou mondiale, connus pour leur riche biodiversité, ou abritant des espèces endémiques ou menacées, ainsi que les aires protégées situées entre deux régions ou en zone transfrontalière. En 2021, l'EWCA était ainsi chargé de la gestion de 12 parcs nationaux et 2 sanctuaires. Une dizaine d'autres parcs nationaux sont quant à eux administrés par les autorités régionales[7].

Une partie du parc national du Simien est par ailleurs inscrite depuis 1978 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Localisation des parcs nationaux et des sanctuaires en Éthiopie (voir tableau).
Liste des parcs nationaux et des sanctuaires en Éthiopie[8]
Carte Nom Image Année de création Région[c] Superficie Gestion Mammifères Oiseaux
1 Parc national du Simien 1967 Amhara 412 km2 Fédérale
(EWCA)
Bouquetin d'Abyssinie, Loup d'Abyssinie, Gélada, Oréotrague. Parophasme de Galinier, Vanneau d'Abyssinie, Sentinelle d'Abyssinie, Serin à tête noire, Aigle royal, Gypaète barbu.
2 Parc national des monts Balé 1970 Oromia 2 200 km2 Fédérale
(EWCA)
Nyala de montagne, Guib de Ménélik, Loup d'Abyssinie, Lion, Léopard, Cobe des roseaux, Cercopithèque du Balé, Lièvre des hauts plateaux d'Éthiopie. Ouette à ailes bleues, Parophasme de Galinier, Touraco à joues blanches, Vanneau d'Abyssinie, Perroquet à face jaune, Sentinelle d'Abyssinie, Serin à tête noire, Râle de Rouget, Aigle royal, Gypaète barbu, Pic d'Abyssinie.
3 Parc national d'Abijatta-Shalla 1973 Oromia 887 km2 Fédérale
(EWCA)
Gazelle de Grant, Ourébi, Oréotrague, Grand koudou, Phacochère commun, Babouin olive, Colobe guéréza, Grivet, Loup doré. Autruche de Somalie, Avocette élégante, Pélican blanc, Flamant rose, Flamant nain, Pygargue vocifère, Ouette d'Égypte.
4 Parc national de l'Awash 1966 Afar, Oromia 591 km2 Fédérale
(EWCA)
Oryx beïsa, Cobe onctueux, Gazelle de Sömmering, Petit koudou, Grand koudou, Lion. Outarde kori, Outarde de Hartlaub, Outarde d'Oustalet, Messager sagittaire, Autour tachiro, Touraco à ventre blanc, Serin à gorge jaune, Pygargue vocifère.
5 Parc national de Kafta Sheraro 2007 Tigré 2 117 km2 Fédérale
(EWCA)
Éléphant de savane, Gazelle à front roux, Grand koudou, Antilope rouanne, Cobe onctueux. Perroquet de Meyer, Rollier d'Abyssinie, Grue demoiselle, Pluvian fluviatile.
6 Parc national Alatash (en) 2005 Amhara 2 666 km2 Fédérale
(EWCA)
Éléphant de savane, Petit koudou, Grand koudou, Lion, Léopard. Autruche de Somalie, Choucador à ventre roux.
7 Parc national de Borena-Saynt 2009 Amhara 44 km2 Régionale Guib de Ménélik, Gélada, Lièvre des hauts plateaux d'Éthiopie. Parophasme de Galinier, Râle de Rouget, Ibis caronculé, Pigeon à collier blanc, Francolin d'Erckel.
8 Parc national de Nech Sar 1974 RNNPS 514 km2 Fédérale
(EWCA)
Zèbre des plaines, Petit koudou, Grand koudou, Bubale de Swayne, Lycaon, Hippopotame amphibie. Corbeau corbivau, Engoulevent du Nechisar.
9 Parc national de Gambela 1974 Gambela 4 575 km2 Fédérale
(EWCA)
Cobe de Madame Gray, Buffle d'Afrique, Éléphant de savane, Cobe de Buffon, Antilope rouanne, Girafe, Tiang, Hippopotame amphibie, Lion, Léopard. Bec-en-sabot du Nil, Grue couronnée, Rousserolle d'Irak, Pluvian fluviatile.
10 Parc national de l'Omo 1967 RNNPS 4 065 km2 Fédérale
(EWCA)
Éland, Buffle d'Afrique, Éléphant de savane, Guépard, Lion, Girafe, Tiang, Lycaon, Hippopotame amphibie. Touraco à queue barrée, Perroquet de Meyer, Malcoha austral, Autour sombre, Œdicnème tachard, Grand-duc de Verreaux.
11 Parc national de Geralle 2006 Somali 1 734 km2 Fédérale
(EWCA)
Éléphant de savane, Gazelle de Waller, Petit koudou, Grand koudou, Oryx beïsa, Gazelle de Grant. Hirondelle à queue blanche, Tourterelle de Reichenow, Tisserin de Salvadori, Francolin à front noir.
12 Parc national de Hallaideghi Asebot[d] 1972
(2014)
Afar, Oromia 1 092 km2 Fédérale
(EWCA)
Oryx beïsa, Gazelle de Grant, Gazelle de Waller, Zèbre de Grévy, Lion, Léopard, Chacal à chabraque. Autruche de Somalie, Outarde kori, Outarde arabe, Courvite à triple collier, Vanneau à tête noire, Aigrette garzette.
13 Parc national de Yangudi Rassa 1977 Afar 4 731 km2 Fédérale
(EWCA)
Âne sauvage de Somalie, Gazelle de Sömmering, Gazelle dorcas, Zèbre de Grévy. Autruche de Somalie, Outarde kori, Outarde arabe, Courvite à triple collier.
14 Parc national de Chebera Churchura (en) 2005 RNNPS 1 190 km2 Régionale Éléphant de savane, Hippopotame amphibie, Buffle d'Afrique, Lion, Léopard, Lycaon, Hyène tachetée, Phacochère commun. Traquet demi-roux, Barbican barré, Ibis caronculé, Loriot moine, Corbeau corbivau.
15 Parc national de la vallée du Gibé 2009 RNNPS 431 km2 Régionale Hippopotame amphibie, Lion, Nyala de montagne. Inséparable d'Abyssinie, Vanneau du Sénégal, Ouette d'Égypte, Aigrette garzette, Pluvian fluviatile.
16 Parc national des monts Arsi 2011 Oromia 1 200 km2 Régionale Nyala de montagne, Guib de Ménélik, Loup d'Abyssinie, Léopard, Serval, Lycaon. Pigeon à collier blanc, Loriot moine, Serin à tête noire, Touraco à joues blanches.
17 Parc national de Mago 1979 RNNPS 1 942 km2 Régionale Éléphant de savane, Petit koudou, Tiang, Lion, Guépard, Lycaon. Alouette bourdonnante, Cratérope ombré, Cossyphe à calotte blanche, Irrisor moqueur, Œdicnème tachard, Grand-duc de Verreaux, Percnoptère d'Égypte.
18[e] Parc national de Bakusa 2012 Amhara 447 km2 Régionale Grand koudou, Ourébi, Léopard, Lion. -
19 Parc national du Maze (en) 2005 RNNPS 202 km2 Régionale Bubale de Swayne, Ourébi, Lion. -
20 Parc national de Yabelo (en) 1986 Oromia 2 500 km2 Régionale Zèbre des plaines, Bubale de Swayne, Gazelle de Grant, Gazelle de Waller, Dik-dik de Günther. Hirondelle à queue blanche, Corbin de Stresemann, Courvite de Somalie, Engoulevent des épines, Autruche de Somalie.
21 Parc national du lac Abaya 2010 RNNPS 248 km2 Régionale Lycaon, Buffle d'Afrique, Lion. -
22 Parc national de Baher Dar-Nil Bleu 2008 Amhara 43 km2 Régionale Hippopotame amphibie. -
23 Parc national de Dati Wolel 2006 Oromia 431 km2 Régionale Hippopotame amphibie, Buffle d'Afrique, Lion. Dendrocygne veuf, Cigogne épiscopale, Engoulevent à balanciers, Choucador splendide, Hyliote à ventre jaune.
Total 34 262 km2
A Sanctuaire des bubales de Swayne de Senkele (en) 1974 Oromia, RNNPS 54 km2 Fédérale
(EWCA)
Bubale de Swayne, Cobe des roseaux, Ourébi, Léopard, Grand koudou. Ibis caronculé, Inséparable d'Abyssinie.
B Sanctuaire des éléphants de Babille 1970 Oromia, Somali 6 987 km2 Fédérale
(EWCA)
Éléphant de savane, Lion, Petit Koudou. -
Total 7 041 km2

Réserves de biosphère[modifier | modifier le code]

Homme ramassant du bois de chauffage dans la réserve de Kafa, connue pour sa caféiculture historique.

Les réserves de biosphère sont des zones d'écosystèmes qui sont reconnues au niveau international dans le cadre du programme de l'UNESCO sur l'homme et la biosphère (MAB) et établies pour promouvoir et démontrer une relation équilibrée entre les humains et la biosphère. Elles sont désignées par le conseil international de coordination du programme MAB à la demande de l'État concerné, et restent sous la juridiction souveraine de ce dernier. En d'autres termes, il incombe à chaque pays de fixer ses propres critères et d'appliquer la législation qu'il juge nécessaire pour que ses réserves fonctionnent de manière satisfaisante[10].

Les réserves de biosphère sont organisées en trois zones interdépendantes[10] :

  1. une ou plusieurs aires centrales légalement constituées et vouées à une protection à long terme ;
  2. une ou plusieurs zones tampons clairement identifiées contiguës à l'aire centrale, où seules les activités compatibles avec les objectifs de conservation peuvent avoir lieu ;
  3. une aire de transition extérieure où les pratiques de gestion durable des ressources sont encouragées et développées.

Dans le contexte éthiopien, les réserves de biosphère sont proclamées et administrées au niveau régional. Les aires centrales sont exclues de toute utilisation, sauf à des fins de recherche et de surveillance. Les zones tampons sont gérées par les membres de la communauté locale pour la récolte de produits forestiers non ligneux tels que le café, les épices ou le miel. Les aires de transition représentent des zones où les activités humaines intensives sont exercées pour améliorer les moyens de subsistance des communautés vivant à proximité : terres agricoles, pâturages, zones de peuplement, jardins, petites plantations et exploitations de café semi-forestières[11].

Localisation des réserves de biosphère en Éthiopie (voir tableau).
Liste des réserves de biosphère
Carte Nom Année de création Région[c] Aire centrale Zone tampon Aire de transition Superficie totale
1 Kafa (en) 2010 RNNPS 41 319 ha 161 427 ha 337 885 ha 540 631 ha
2 Yayu (en) 2010 Oromia 27 733 ha 21 552 ha 117 736 ha 167 021 ha
3 Forêt de Sheka (en) 2012 RNNPS 55 255 ha 76 395 ha 107 100 ha 238 750 ha
4 Lac Tana (en) 2014 Amhara 22 841 ha 187 567 ha 485 477 ha 695 885 ha
5 Forêt de Majang 2017 Gambela 43 878 ha 73 400 ha 108 212 ha 225 490 ha
Totaux 1 910 km2 5 203 km2 11 564 km2 18 678 km2

Réserves de faune sauvage[modifier | modifier le code]

Les réserves de faune sauvage (Wildlife reserves) se distinguent des parcs nationaux et des sanctuaires en ce qu'elles sont toutes administrées au niveau régional, et qu'elles admettent les établissements et les activités humaines[7]. Plus précisément, la législation en vigueur stipule que les personnes qui résidaient dans la réserve avant la date de sa création, peuvent y rester, et que les autres peuvent s'y établir moyennant une autorisation spéciale. Les habitants ont par ailleurs le droit de cultiver leurs parcelles (sans pour autant les étendre), de laisser leurs animaux domestiques paître et s'abreuver, et de pratiquer l'apiculture. Ils peuvent cependant être réinstallés ailleurs si l'organe qui administre la réserve souhaite développer la zone[12].

Localisation des réserves de faune sauvage en Éthiopie (voir tableau).
Liste des réserves de faune sauvage[13]
Carte Nom Région[c] Superficie Faune remarquable
1 Mille-Serdo Afar 8 766 km2 Gazelle de Sömmering, Petit koudou, Grand koudou, Autruche de Somalie.
2 Gewane Afar 2 431 km2 Gazelle de Sömmering, Petit koudou, Grand koudou, Autruche de Somalie.
3 Alledeghi[d] Oromia (1 832 km2)[b] Oryx beïsa, Gazelle de Sömmering, Petit koudou, Grand koudou, Autruche de Somalie.
4 Awash west Oromia 1 781 km2 Oryx beïsa, Petit koudou, Grand koudou.
5 Tama RNNPS 3 269 km2 Girafe, Zèbre des plaines, Bubale lelwel.
6 Chew Bahir RNNPS 4 212 km2 Zèbre de Grévy, Gazelle de Grant, Gazelle de Waller, Oryx beïsa, Petit koudou.
Total 20 459 km2

Aires de chasse réglementée[modifier | modifier le code]

Les chasseurs sont essentiellement attirés en Éthiopie par le Nyala de montagne (ici aux monts Balé).

Les aires de chasse réglementée sont des zones désignées pour la conservation de la faune et pour la pratique d'une chasse légale et contrôlée[14]. Celle-ci est régie par l'EWCA, qui délivre les permis et fixe les quotas annuels, en collaboration avec les gouvernements régionaux. La législation distingue les aires de chasse réglementée, pour lesquelles les sociétés de safari peuvent obtenir des concessions de cinq ans, et les aires de chasse ouverte où les quotas sont partagés entre plusieurs pourvoyeurs. Les droits de trophée sont payés à l'avance et ne sont pas remboursables, même si l'animal n'est pas abattu[15]. Les quotas de prélèvements annuels sont déterminés tous les trois ans et tiennent compte des recensements réalisés sur le terrain pour une liste de 54 animaux sauvages et de 49 oiseaux. Le prix des trophées est fixé par la législation et va de 50 dollars américains (USD) pour un Porc-épic commun à 15 000 USD pour un Nyala de montagne[16]. Cette espèce endémique est, avec le Guib de Ménélik, le principal objectif pour les chasseurs étrangers en Éthiopie, et jusqu'à 40 permis sont alloués chaque année. Parmi les big five, le Léopard, le Lion et le Buffle d'Afrique peuvent être chassés, mais les quotas sont très limités (respectivement 5, 2 et 18 par année)[15]. L'Éléphant de savane et le Rhinocéros noir font quant à eux partie des 47 espèces protégées dont la chasse est interdite sur tout le territoire. La chasse des femelles et des juvéniles est elle aussi prohibée[17]. Le tourisme cynégétique a rapporté 2 555 883 USD en 2018 et 2 687 112 USD en 2019, ce qui représentait respectivement 83 % et 66 % du total des recettes liées à la faune sauvage. Ces revenus sont partagés entre le Trésor fédéral (15 %) et les régions (85 %), dans des proportions de 15% pour le Trésor fédéral et 85% pour les régions, lesquelles en font bénéficier les communautés locales par le biais de projets de développement[18].

Localisation des aires de chasse réglementée et des aires de chasse ouverte en Éthiopie (voir tableau).
Liste des aires de chasse réglementée (ACR) et des aires de chasse ouverte (ACO)[19],[20]
Carte Nom Type Année de création Région[c] Superficie Principales espèces trophées
1 Haro Abadiko ACR 2010 Oromia 190 km2
2 Jibat ACR ? Oromia 100 km2 Hylochère, Potamochère, Guib de Ménélik, Colobe guéréza.
3 Chifra ACR 1998 Afar 510 km2
4 Telalak Dewe ACR 2012 Afar 500 km2 Oryx beïsa, Gazelle de Sömmering, Petit koudou.
5 Denbel-Ayisha-Adigala ACR 2010 Somali 600 km2
6 Asbahri-Kebena ACR 2014 Afar 174 km2 Oryx beïsa, Gazelle de Sömmering.
7 Bilen-Hertele ACR 2014 Afar 825 km2 Oryx beïsa, Gazelle de Sömmering, Gazelle de Waller.
8 Sororo-Torgum ACR 2000 Oromia 108 km2
9 Dindin ACR 1992 Oromia 280 km2 Nyala de montagne, Guib de Ménélik.
10 Arba Gugu ACR 1973 Oromia 341 km2 Nyala de montagne, Guib de Ménélik.
11 Urgan-Bula ACR 2010 Oromia 78 km2
12 Aluto ACR 2013 Oromia 100 km2 Grand koudou
13 Munessa Kuke ACR 2003 Oromia 111 km2 Nyala de montagne, Guib de Ménélik.
14 Gassera ACR 2012 Oromia 215 km2
15 Hanto ACR 2013 Oromia 190 km2 Nyala de montagne, Guib de Ménélik.
16 Abasheba Demero ACR ? Oromia 210 km2 Nyala de montagne, Guib de Ménélik, Hylochère.
17 Besmena-Odobulu ACR ? Oromia 350 km2 Nyala de montagne, Guib de Ménélik, Hylochère.
18 Shedem Berbere ACR 2001 Oromia 170 km2
19 Hurufa Soma ACR 2000 Oromia 215 km2
20 Welishet Sala ACR 2010 RNNPS 350 km2 Buffle d'Afrique, Gazelle de Grant.
21 Murulle ACR 1973 RNNPS 690 km2 Tiang, Buffle d'Afrique, Grand koudou, Gazelle de Grant.
Total 6 307 km2
A Gelila Dura ACO 2006 Afar 52 km2 Phacochère commun, Cobe onctueux, Cobe des roseaux, Dik-dik de Salt, Guib harnaché.
B Gara gumbi ACO 2012 Oromia 50 km2 Dik-dik de Salt, Petit koudou.
C Gara meti ACO 2012 Oromia 52 km2 Oréotrague, Dik-dik de Salt.
nd Sinana ACO ? Oromia 15 km2
nd Debre Libanos ACO ? Oromia 31 km2 Gélada.
Total 200 km2

Aires naturelles protégées par les communautés[modifier | modifier le code]

Les aires naturelles protégées par les communautés (Community Conservation areas, CCA) fonctionnent selon un modèle de gouvernance impliquant les communautés qui vivent dans, ou à proximité de l'aire protégée. La législation indique que les communautés locales peuvent posséder des aires protégées et les gérer pour une utilisation durable, sur autorisation des régions concernées[21]. Elles s'engagent en contrepartie à entreprendre des activités de développement qui ne nuisent pas aux ressources naturelles de la zone et à former le personnel nécessaire à la conservation de la faune[22]. L'utilisation durable des ressources comprend également la chasse réglementée sur la base de quotas et cette option est appliquée par la plupart des CCA[23]. Seule l'aire de Menz Guassa n'y a pas recours et tire plutôt ses revenus de l'écotourisme : randonnée, escalade, observation ornithologiqueetc.[24]

Localisation des aires naturelles protégées par les communautés en Éthiopie (voir tableau).
Liste des aires naturelles protégées par les communautés[19],[8]
Carte Nom Année de création Région[c] Superficie
1 Abune Yoseph 2016 Amhara 50 km2
2 Adaar ? Afar 371 km2
3 Menz Guassa 2012 Amhara 110 km2
4 Adaba-Dodola 2005 Oromia 499 km2
Total 1 030 km2

Zones forestières nationales prioritaires[modifier | modifier le code]

Forêt d'Harenna.

Les changements dans l'utilisation des terres, principalement pour l'agriculture, le surpâturage, la dépendance des communautés vis-à-vis de la forêt pour l'énergie et les moyens de subsistance, les pratiques d'exploitation inappropriées, le changement climatique et de nombreux autres facteurs ont entraîné une déforestation massive en Éthiopie. En réponse à cette situation alarmante, le ministère de l'Agriculture a proposé en 1980 une liste de 58 zones forestières nationales prioritaires (National Forest Priority Areas, NFPA), destinées à la gestion durable. Les terres couvertes par ces zones comprenaient des futaies et des plantations, ainsi que des terres non boisées[25]. Lors du passage au système fédéral, la responsabilité de l'établissement légal, de l'administration et de la gestion des NFPA a été transférée aux bureaux régionaux de l'agriculture. Un nombre restreint de ces forêts ont effectivement été inventoriées, délimitées et légalement proclamées, et très peu d'entre elles disposent de plans de gestion. La majorité sont fortement déboisées et fragmentées en raison du défrichement et de la conversion de l'occupation du sol pour l'expansion de la petite agriculture, de la promotion d'investissements commerciaux à grande échelle, de l'extraction et de la collecte illégales de produits forestiers, de l'installation humaine dans les zones forestières, des feux de forêt et du développement des réseaux routiers et des infrastructures[26].

Localisation des zones forestières nationales prioritaires en Éthiopie (voir tableau).
Liste des zones forestières nationales prioritaires[27],[28]
Carte Nom Région[c] Forêt primaire Forêt secondaire Autre Superficie totale
légèrement perturbée fortement perturbée
1 Din Din-Arba Gugu Oromia - - 5 900 ha 57 600 ha 66 800 ha
2 Chilalo-Gallema Oromia - - 1 400 ha 20 600 ha 22 000 ha
3 Munessa-Shashemene Oromia 7 000 ha 10 200 ha 6 800 ha 74 200 ha 98 200 ha
4 Adaba Dodola Lajo Oromia 5 000 ha 16 400 ha 900 ha 36 700 ha 59 000 ha
5 Aloshe-Batu Oromia - 10 000 ha 1 700 ha 28 300 ha 40 000 ha
6 Gore Bele Oromia 9 800 ha 50 000 ha 200 ha 40 000 ha 100 000 ha
7 Harena-Kokossa Oromia 20 000 ha 70 000 ha - 92 000 ha 182 000 ha
8 Kubayo Oromia 5 000 ha 17 900 ha 300 ha 55 200 ha 78 400 ha
9 Mena-Angetu Oromia 20 000 ha 50 000 ha 200 ha 119 800 ha 190 000 ha
10 Bulki-Malakoza RNNPS - - 500 ha 10 500 ha 11 000 ha
11 Deme Laha RNNPS 15 000 ha 5 000 ha - 10 000 ha 30 000 ha
12 Gidola-Gamba RNNPS - - 1 200 ha 14 800 ha 16 000 ha
13 Guangua-Kahtassa Amhara - 32 000 ha 2 800 ha 21 700 ha 56 500 ha
14 Sekele Maryam Amhara - - 2 000 ha 8 000 ha 10 000 ha
15 Butugi-Melka-Jebdu Afar, Dire Dawa - - 3 800 ha 41 400 ha 45 200 ha
16 Wof-Washa Amhara - 2 000 ha 4 200 ha 2 700 ha 8 900 ha
17 Gara-Muleta Oromia - 2 600 ha 2 000 ha 2 400 ha 7 000 ha
18 Jelo-Muktar-Metakesha-Ades Oromia - 2 500 ha 4 100 ha 14 700 ha 21 300 ha
19 Jarso-Gursum Oromia, Dire Dawa - 1 500 ha 4 500 ha 46 300 ha 52 300 ha
20 Abobo-Gog Gambela 150 000 ha 45 000 ha 100 ha 22 900 ha 218 000 ha
21 Gebre Dima Oromia, RNNPS 50 000 ha 82 000 ha - 33 000 ha 165 000 ha
22 Godere Gambela, Oromia, RNNPS 40 000 ha 100 000 ha 500 ha 19 500 ha 160 000 ha
23 Sele-Anderacha RNNPS 100 000 ha 115 000 ha 700 ha 9 300 ha 225 000 ha
24 Sibo-Tale Kobo Oromia, RNNPS 28 000 ha 50 000 ha 1 900 ha 20 100 ha 100 000 ha
25 Sigmo-Geba Oromia 67 700 ha 190 000 ha 2 300 ha 20 000 ha 280 000 ha
26 Yayu Oromia 20 000 ha 100 000 ha 300 ha 29 700 ha 150 000 ha
27 Yeki RNNPS 10 000 ha 100 000 ha 500 ha 11 500 ha 122 000 ha
28 Saylem-Wangus Oromia, RNNPS 329 900 ha - - 85 100 ha 415 000 ha
29 Selemeseng Mocha Gambela, Oromia, RNNPS 292 350 ha - 650 ha 32 000 ha 325 000 ha
30 Abelti-Gibe Oromia, RNNPS - 4 700 ha 1 300 ha 4 000 ha 10 000 ha
31 Babiya-Fola Oromia - 45 000 ha 900 ha 28 400 ha 74 300 ha
32 Belete-Gera Oromia 76 500 ha 35 200 ha 1 100 ha 35 700 ha 148 500 ha
33 Bonga RNNPS 7 000 ha 10 000 ha 2 100 ha 142 300 ha 161 400 ha
34 Gura Ferda Gambela, RNNPS 80 000 ha 35 100 ha 800 ha 224 100 ha 340 000 ha
35 Tiro Botter Becho Oromia 16 000 ha 23 300 ha 2 300 ha 44 200 ha 85 800 ha
36 Butagera RNNPS - - 1 600 ha 13 400 ha 15 000 ha
37 Chilimo-Gaje Oromia - 2 000 ha 800 ha 23 200 ha 26 000 ha
38 Gedo Oromia 2 000 ha 3 000 ha - 5 000 ha 10 000 ha
39 Jibat-Mute-Jegenfo Oromia - 5 000 ha - 33 500 ha 38 500 ha
40 Menagesha-Suba Oromia - 3 600 ha 1 300 ha 4 900 ha 9 800 ha
41 Yerer-Dire Gerbicha Oromia 300 ha 3 800 ha 1 700 ha 3 800 ha 9 600 ha
42 Zukuala Oromia
43 Anferara-Wadera Oromia - 13 000 ha 3 700 ha 89 900 ha 106 600 ha
44 Bore-Anferara Oromia, RNNPS - 33 000 ha 1 400 ha 182 900 ha 217 300 ha
45 Megada Oromia 5 000 ha 10 000 ha 1 300 ha 4 500 ha 20 800 ha
46 Negele Oromia - 1 200 ha 300 ha 16 300 ha 17 800 ha
47 Yabelo-Arero Oromia - 8 000 ha 150 ha 41 750 ha 49 900 ha
48 Dess'a Tigré, Afar - - - 20 000 ha 20 000 ha
49 Chato-Sengi-Dengeb Oromia - 5 000 ha 60 ha 39 800 ha 44 860 ha
50 Gergeda Oromia 20 000 ha 20 000 ha 1 000 ha 96 400 ha 137 400 ha
51 Gidame Oromia - 10 000 ha - 7 000 ha 17 000 ha
52 Jurgo-Wattu Oromia - 15 000 ha 200 ha 4 700 ha 19 900 ha
53 Komto Waja Tsege Oromia - 1 000 ha 1 200 ha 6 900 ha 9 100 ha
54 Konchi Oromia 10 000 ha 5 000 ha - 8 000 ha 23 000 ha
55 Linche Dali Gewe Oromia - 15 000 ha - 25 000 ha 40 000 ha
56 Denkoro Oromia - 2 300 ha - 3 000 ha 5 300 ha
57 Gumburda Grakas Tigré - 11 500 ha 2 200 ha 12 300 ha 26 000 ha
58 Yegof-Erike Amhara - 2 800 ha 8 400 ha 6 800 ha 18 000 ha
Totaux 1 386 550 ha 1 375 600 ha 83 260 ha 2 107 750 ha 4 956 460 ha

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a et b Le nombre et la superficie totale de certains types d'aires protégées varient en fonction des sources, notamment en raison du statut peu clair de certaines zones. Les chiffres présentés ici ne prennent en compte que les aires protégées présentées dans l'article.
  2. a et b Superficie exclue du total.
  3. a b c d e et f À la suite de deux référendums tenus respectivement en 2019 et en 2021, deux nouvelles régions ont été séparées de la Région des nations, nationalités et peuples du Sud (RNNPS) : Sidama et Éthiopie du Sud-Ouest. Les modalités de transfert ou de partage des aires protégées situées dans ces nouvelles entités n'ayant pas été discutées ou résolues, seule la RNNPS est citée ici, en accord avec les sources disponibles.
  4. a et b La réserve de faune sauvage d'Alledeghi a été érigée en parc national en 2014, avec des délimitations revues. Le nouveau parc n'a cependant pas encore été officiellement proclamé[9].
  5. Délimitation exacte non disponible.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Richard Pankhurst, « The History of Deforestation and Afforestation in Ethiopia Prior to World War I », Northeast African Studies, vol. 2, no 1,‎ , p. 119–33 (JSTOR 41931194).
  2. (en) Tesfaye Hundessa, « Utilization of wildlife in Ethiopia », Walia, no 17,‎ , p. 3-10 (lire en ligne).
  3. a b et c (en) Habte Jebessa Debella, « “Command and Control”: 75 Years of Quasi Wildlife Policy Analysis of Ethiopia », Journal of International Wildlife Law & Policy, vol. 22, no 1,‎ , p. 33–54 (DOI 10.1080/13880292.2019.1611217).
  4. (en) Michael J. Jacobs et Catherine A. Schloeder, Impacts of Conflict on Biodiversity and Protected Areas in Ethiopia, Washington, D.C., WWF, (lire en ligne)
  5. Proclamation No. 192/1980, art. 14.
  6. Proclamation No. 575/2008, art. 12.
  7. a et b Vreugdenhil et al. 2012, p. 16.
  8. a et b EWCA 2022.
  9. (en) Daniel Worku, « Ecotourism Potentials of the Proposed Hallaideghe Asebot National Park, Northern Rift Valley of Ethiopia », Journal of Tourism, Hospitality and Sports, vol. 46,‎ , p. 16-23 (DOI 10.7176/JTHS/46-02).
  10. a et b Vreugdenhil et al. 2012, p. 19.
  11. MEFCC 2017, p. 28-29.
  12. MEFCC 2017, p. 15.
  13. MEFCC 2017, p. 81-82.
  14. Proclamation No. 541/2007, art. 2, al. 11.
  15. a et b Fischer et al. 2015, p. 1113-114.
  16. Regulations No. 163/2008, tab. IV et VI.
  17. Regulations No. 163/2008, tab. X.
  18. EWCA 2020, p. 14.
  19. a et b EWCA 2020, p. 12.
  20. MEFCC 2017, p. 82-83.
  21. Proclamation No. 541/2007, art. 7.
  22. Regulations No. 163/2008, art. 7.
  23. EWCA 2020, p. 11.
  24. (en) Endalkachew Teshome, Fikadu Shita et Firdyiwok Abebe, « Current community based ecotourism practices in Menz Guassa community conservation area, Ethiopia », GeoJournal, vol. 86, no 5,‎ , p. 2135–2147 (DOI 10.1007/s10708-020-10179-3).
  25. MEFCC 2017, p. 26.
  26. MEFCC 2018, p. 66.
  27. Reusing 1998, p. 2-4.
  28. MEFCC 2018, annexe 4.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages et articles[modifier | modifier le code]

  • (en) Yilma D. Abebe, A glimpse at biodiversity hotspots of Ethiopia : the essential directory for environment and development, Addis-Abeba, Ethiopian Wildlife and Natural History Society, , 94 p.
  • (en) Mekbeb E. Tessema, Robert J. Lilieholm, Zelealem T. Ashenafi et Nigel Leader-Williams, « Community Attitudes Toward Wildlife and Protected Areas in Ethiopia », Society & Natural Resources, vol. 23, no 6,‎ , p. 489–506 (DOI 10.1080/08941920903177867).
  • (en) Anke Fischer, Yitbarek Tibebe Weldesemaet, Mikołaj Czajkowski, Degu Tadie et Nick Hanley, « Trophy hunters’ willingness to pay for wildlife conservation and community benefits », Conservation Biology, vol. 29, no 4,‎ , p. 1111–1121 (DOI 10.1111/cobi.12467).
  • (en) Mengist Wondimagegn, « Challenges of Protected Area Management and Conservation Strategies in Ethiopia: : A Review Paper », Advances in Environmental Studies, vol. 4, no 1,‎ , p. 277-285 (DOI 10.36959/742/224).
  • (en) Namaga Simeneh Admasu, Tadele Hadis, Tessema Mekbeb et Tefera Zelealem, « Underfunding, the Challenge of Federally Managed Protected Areas of Ethiopia », Advances in Environmental Studies, vol. 4, no 2,‎ , p. 307-317 (DOI 10.36959/742/227).

Rapports[modifier | modifier le code]

  • (en) Matthias Reusing, Monitoring of Forest Resources in Ethiopia, Addis-Abeba, Département de gestion et de réglementation des ressources naturelles du ministère de l'Agriculture de l'Éthiopie, en coopération avec l'Agence allemande de coopération technique (GTZ), , 61 p. (lire en ligne).
  • (en) James Young, Ethiopian Protected Areas : a ‘snapshot’, Addis-Abeba, , 46 p.
  • (en) Daan Vreugdenhil, Astrid M. Vreugdenhil, Tamirat Tilahun, Anteneh Shimelis et Zelealem Tefera, Gap analysis of the protected areas system of Ethiopia, Addis-Abeba, Ethiopian Wildlife Conservation Authority, , 188 p.
  • Autorité éthiopienne de conservation des espèces sauvages (EWCA), Examen du quota du léopard (Panthera pardus) d’Éthiopie fixé en application de la résolution Conf. 10.14 (Rev. CoP16), et des avis de commerce non-préjudiciable en application de la décision CITES 18.165, Addis-Abeba, , 22 p. (lire en ligne).
  • (en) Ministère de l'environnement, des forêts et du changement climatique de la république démocratique fédérale d'Éthiopie, Cadre de processus pour la mise en œuvre du programme national REDD+ en Éthiopie [« Process Framework for the Implementation of the National REDD + Program in Ethiopia »], Addis-Abeba, , 84 p. (lire en ligne [PDF]).
  • (en) Ministère de l'environnement, des forêts et du changement climatique de la république démocratique fédérale d'Éthiopie, Programme national de développement du secteur forestier, 2016-2025 [« National Forest Sector Development Program »] (3 volumes), Addis-Abeba, (présentation en ligne).

Législation[modifier | modifier le code]

  • (en) Gouvernement militaire provisoire de l'Éthiopie socialiste. « Forest and Wildlife Conservation and Development Proclamation No. 192/1980 », [lire en ligne].
  • (en) République démocratique fédérale d'Éthiopie. « Development Conservation and Utilization of Wildlife Proclamation No. 541/2007 », [lire en ligne].
  • (en) République démocratique fédérale d'Éthiopie. « Ethiopian Wildlife Development and Conservation Authority Establishment Proclamation No. 575/2008 », [lire en ligne].
  • (en) République démocratique fédérale d'Éthiopie. « Wildlife Development, Conservation and Utilization Council of Ministers Regulations No. 163/2008 », [lire en ligne].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]