Liste des rois des Francs saliens

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Les Francs entre 400 et 440. Les territoires gris signalent les anciennes provinces romaines[1],[2].

Cet article dresse la liste des rois des Francs saliens.

Histoire[modifier | modifier le code]

Rois[modifier | modifier le code]

Vers 411 - Vers 420 : Théodomir (cité par Grégoire de Tours)[3],[4],[5]. Cependant, Karl Ferdinand Werner et Christian Settipani le considèrent comme un rhénan[6],[7] ;
Vers 420 - Vers 448 : Clodion le Chevelu, roi des Francs saliens (cité par Sidoine Apollinaire et Grégoire de Tours)[8],[9],[10] ;
Vers 448 - Vers 457 : Mérovée, roi de Tournai (cité par Grégoire de Tours)[N 1],[11],[12],[13],[14] ;
457-481 : Childéric Ier, roi de Tournai (cité par Grégoire de Tours)[N 2],[11],[15],[13],[14] ;
Vers 470-491 : Ragnacaire, roi de Cambrai, et ses frères Richomer et Richer[16],[17],[18],[19] ;
Vers 480-491 : Cararic[19],[20], peut-être roi de Tongres[16] ;
481-511 : Clovis Ier, roi de tous les Francs ;
511-561 : Clotaire Ier, roi de Soissons, puis de tous les Francs ;
561-584 : Chilpéric Ier, roi de Neustrie ;
584-629 : Clotaire II, roi de Neustrie, puis de tous les Francs.

Après Clotaire II, on ne parle plus de royaume des Francs saliens. Il fait désormais partie des royaumes de Neustrie et Austrasie avec l'ancien royaume des Francs rhénans.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Certains historiens font figurer entre Mérovée et Childéric le maître de la milice romain Aegidius. Ils prennent comme source la légende de L'exil de Childéric racontée par Grégoire de Tours dans son Histoire des Francs, II, 12. L'historien Godefroid Kurth dans son Clovis a démontré que cette légende n'avait rien d'historique  : « De cette dernière, il suffira de dire qu'elle est fabuleuse d'un bout à l'autre, et qu'elle renferme tout au plus un seul trait réel : c'est que la mère de Clovis s'appelait Basine » (Kurth 1896, p. 190).
  2. « Au dire d'un chroniqueur du VIIe siècle, c'est en 457 que Childéric succéda à son père. Admettons cette date, bien que l'exactitude des calculs chronologiques de cet écrivain soit loin d'être établie » (Kurth 1896, p. 187).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Rouche 1996, p. 81 à 131.
  2. Kinder et Hilgemann 1964, p. 116.
  3. Riché et Périn 1996, p. 321, notice « Theudomer ».
  4. Kurth 1896, p. 152.
  5. Rouche 1996, p. 107.
  6. Werner 1984, p. 298.
  7. Settipani 1996, p. 29
  8. Kurth 1896, p. 158-170.
  9. Riché et Périn 1996, p. 103, notice « Clodion ».
  10. Rouche 1996, p. 107-111 et 116-117.
  11. a et b Kurth 1896, p. 171-205.
  12. Riché et Périn 1996, p. 89-96, notices « Childéric Ier ».
  13. a et b Rouche 1996, p. 163-200.
  14. a et b Settipani 1996, p. 30.
  15. Riché et Périn 1996, p. 229, notices « Mérovée ».
  16. a et b Kurth 1896, p. 251-253.
  17. Rouche 1996, p. 187, 206, 326-329.
  18. Riché et Périn 1996, p. 280, notice « Ragnacaire ».
  19. a et b Settipani 1996, p. 31.
  20. Rouche 1996, p. 206 et 326

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]