Liste des députés de Wallis-et-Futuna

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Cet article dresse la liste des députés élus à Wallis-et-Futuna. Cette collectivité d'outre-mer française ne compte qu'une seule circonscription et a vu neuf députés se succéder depuis sa création en 1961 : Hervé Loste, Benjamin Brial, Kamilo Gata, Victor Brial, Albert Likuvalu, David Vergé, Napole Polutele, Sylvain Brial et Mikaele Seo.

Historique[modifier | modifier le code]

Résumé[modifier | modifier le code]

En 1961, avec la fin du protectorat de Wallis-et-Futuna — qui devient un territoire d'outre-mer à la suite du référendum de 1959 —, la circonscription de Wallis-et-Futuna est créée. La première élection a lieu en 1962 et voit la victoire d'Hervé Loste. Celui-ci est battu en 1967 par le gaulliste Benjamin Brial, qui domine la scène politique locale jusqu'à l'élection partielle de 1989, remportée par Kamilo Gata. Ce dernier est réélu en 1993, avant de céder sa place à Victor Brial en 1997. En 2007, l'alternance continue avec l'élection d'Albert Likuvalu. En 2012, David Vergé devient député, mais son élection est annulée six mois plus tard ; c'est Napole Polutele qui prend sa place. Réélu en 2017, Polutele voit également son élection annulée en février 2018. Sylvain Brial devient alors député de Wallis-et-Futuna. En 2022, Mikaele Seo devient député de Wallis-et-Futuna. Au total, ce sont neuf députés qui se sont succédé.

Une grande partie des députés ont vu leur élection faire l'objet d'un recours auprès du Conseil Constitutionnel, et plusieurs élections ont été annulées à la suite d'irrégularités[1].

Chronologie[modifier | modifier le code]

Députés de la circonscription élus à l'Assemblée nationale pour les législatures de la Ve République v · d · m )
Législature Début de mandat Fin de mandat Député Parti politique Observations

Ire 25 mars 1962 Hervé Loste CNIP Siège attribué le 25 mars 1962[2].
Mandat écourté à la suite d'une dissolution parlementaire décidée par Charles de Gaulle.
IIe Hervé Loste FNRI
IIIe Benjamin Brial UDR Mandat écourté à la suite d'une dissolution parlementaire décidée par Charles de Gaulle.
IVe Benjamin Brial UDR
Ve Benjamin Brial RPR
VIe Benjamin Brial RPR Mandat écourté à la suite d'une dissolution parlementaire décidée par François Mitterrand.
VIIe Benjamin Brial RPR
VIIIe Benjamin Brial RPR Proportionnelle par département, pas de député par circonscription.
Mandat écourté à la suite d'une dissolution parlementaire décidée par François Mitterrand.
IXe Benjamin Brial puis Kamilo Gata[3],[4] RPR puis PRG[3],[4] élection de Benjamin Brial annulée le 23 novembre 1988, élection partielle le 15 janvier 1989.
Xe Kamilo Gata[5] PRG[5] Mandat écourté à la suite d'une dissolution parlementaire décidée par Jacques Chirac.
XIe Victor Brial[6] RPR[6]
XIIe Victor Brial[7],[8] UMP[7],[8]
XIIIe Albert Likuvalu[9],[10] PRG[9],[10]
XIVe David Vergé
puis Napole Polutélé[9],[10]
DVD puis DVG[9],[10] Élection de David Vergé annulée le 25 janvier 2013
XVe Napole Polutélé
puis Sylvain Brial[9],[10]
DVG puis DVD[9],[10] Élection de Napole Polutélé annulée le 2 février 2018.
Élection partielle le 15 avril 2018.

XVIe Mikaele Seo RE

Profil des députés[modifier | modifier le code]

Hervé Loste (1962-1967)[modifier | modifier le code]

Hervé Loste, né le à Villenave-d'Ornon en Gironde, est le fils de l'homme politique Henri Loste et petit-fils d'André Ballande, homme politique et entrepreneur. Hervé Loste devient directeur des Établissements Ballande à Nouméa et à Wallis-et-Futuna. Il s'implique en politique et devient le premier député du nouveau territoire d'outre-mer de Wallis-et-Futuna lors de l'élection législative de mars 1962, sous l'étiquette des Indépendants et paysans d'action sociale[11]. Il remporte l'élection face à Emmanuel-Victor Brial, issu d'une importante famille de commerçants. Son père Henri Loste devient sénateur du territoire quelques mois plus tard[12]. Son premier mandat est de courte durée : en novembre 1962, à la suite de la dissolution de l'assemblée nationale, une nouvelle élection a lieu. Hervé Loste est réélu sous l'étiquette des Républicains indépendants[11]. Il est battu par Benjamin Brial au terme de son second mandat, en 1967[13]. Il décède en 1994 à Nouméa[11].

Benjamin Brial (1967-1989)[modifier | modifier le code]

Benjamin Brial, né le à Mata Utu sur l'île de Wallis, est issu de la famille Brial, qui joue un rôle prépondérant dans l'économie et la politique de Wallis-et-Futuna. Il est le fils d'un commerçant pyrénéen, Julien Brial, et de la reine coutumière (Lavelua) Aloisia Brial, qui règne de 1953 à 1958[14]. Métis franco-wallisien, il rejoint les forces françaises libres durant la Seconde Guerre mondiale aux côtés de ses deux frères. En 1953, lors d'une crise de succession coutumière, il souhaite devenir roi coutumier, mais l'administration refuse au motif qu'il est citoyen français[15] et c'est sa mère qui est choisie pour monter sur le trône. Benjamin Brial est élu député en 1967, réélu en juillet 1968 (après une autre dissolution de l'assemblée nationale) et en avril 1973. Il rattaché à l'Union des démocrates pour la République, qui devient le Rassemblement pour la République en 1976. Il est à nouveau réélu en 1978 et 1979, bien qu'il soit devenu une figure clivante de la politique wallisienne et futunienne. Benjamin Brial conserve son poste de député lors de l'élection de 1981 et de celle de 1986, face à une opposition divisée entre plusieurs candidats (notamment l'UDF).

Lors de l'élection législative de , Benjamin Brial est opposé au second tour à Kamilo Gata, un ancien membre du RPR déçu de son parti. Brial l'emporte mais l'élection est invalidée par le Conseil Constitutionnel pour fraude électorale. Lors de la nouvelle élection le 15 janvier 1989, Benjamin Brial est battu par Kamilo Gata ; il se retire de la vie politique, après avoir été député plus de vingt ans, et démissionne de son poste de conseiller territorial[16]. Il meurt le à Malae (Wallis).

Kamilo Gata (1989-1997)[modifier | modifier le code]

Kamilo Gata en 1996.

Kamilo Gata, né à Futuna le 12 décembre 1949, est formé au séminaire de Lano, à celui de Paita en Nouvelle-Calédonie, puis étudie le droit à l'université de Lyon[17]. Fonctionnaire, il devient chef du bureau de l’Administration générale à Wallis en 1978, puis inspecteur des impôts[18]. Membre du RPR, il s'éloigne du parti dont il est « déçu par l'immobilisme »[16], et se présente à l'élection législative de juin 1988 où il arrive second. L'élection est annulée et lors de l'élection partielle du 15 janvier 1989, Kamilo Gata l'emporte face au député sortant Benjamin Brial sous l'étiquette Mouvement des radicaux de gauche. Il est âgé d'une trentaine d'années et reçoit le soutien de la jeunesse wallisienne et futunienne désireuse de changement, ainsi que de la communauté wallisienne et futunienne de Nouvelle-Calédonie. Kamilo Gata est réélu en 1993 face au candidat RPR Clovis Logologofolau. Toutefois, son parti ne parvient pas à s'imposer à l'Assemblée territoriale. Gata est battu à l'élection législative de 1997 par Victor Brial, et ne parvient pas à remporter l'élection sénatoriale de 1998. Il devient conseiller social et économique de Wallis-et-Futuna en 1999[19]. Le 16 novembre 2004, il décède d'une longue maladie à l'âge de 55 ans[20], peu après le décès de Benjamin Brial la même année[20].

Victor Brial (1997-2007)[modifier | modifier le code]

Issu de la puissante famille Brial, Victor Brial naît le à Sigave à Futuna[21]. Il est le petit fils de Julien Brial et de la reine Aloisia Brial et neveu de l'ancien député Benjamin Brial. Après avoir obtenu un brevet de technicien supérieur d'informatique et de gestion, il devient commerçant, tout en travaillant comme assistant parlementaire pour le sénateur Soséfo Makapé Papilio[22]. Élu à l'Assemblée territoriale, il en devient le président le 16 mars 1997 jusqu'au 14 janvier 1999. En parallèle, il remporte l'élection législative du 1997 face à Kamilo Gata et devient député de Wallis-et-Futuna sous l'étiquette RPR[23]. Victor Brial est réélu député le [21]. Son élection est invalidée par le Conseil constitutionnel le suivant, mais il est réélu le [21]. il est battu par Albert Likuvalu lors des élections législatives de [21]. Il est à nouveau président de l'Assemblée territoriale de 2007 à 2010[24]. En juin 2011, il est condamné à 4 mois de prison avec sursis pour recel d'abus de biens sociaux[24] pour avoir financé en partie avec son entreprise la campagne de son frère Sylvain Brial en 2004[25].

Albert Likuvalu (2007-2012)[modifier | modifier le code]

Apeleto (Albert) Likuvalu naît le à Alo (Futuna)[26]. Ancien enseignant[27] membre du Parti Socialiste puis du Parti radical de gauche, Il s'impose face à Victor Brial en 2007 en créant la surprise[28] Il effectue un unique mandat de député, et est battu en 2012 par David Vergé.

David Vergé (2012-2013)[modifier | modifier le code]

David Vergé naît le à La Fère (Aisne, dans le nord de la France). Commerçant de profession, il entre à l'assemblée territoriale en avril 2012 et y siège pendant près de 10 ans, jusqu'en mars 2022[29]. Il en est le président de 2017[30] à 2019[31]. David Vergé est élu député en 2012, avec le soutien du Rassemblement pour Wallis-et-Futuna (RPWF), la fédération locale de l'Union pour un mouvement populaire (UMP). Il remporte le scrutin face à Albert Likuvalu. Son élection est néanmoins annulée par le Conseil Constitutionnel quelques mois plus tard à cause d'irrégularités de financement de sa campagne ; David Vergé est déclaré inéligible pendant un an[30]. Une nouvelle élection partielle est organisée le 25 mars 2013[32]. Au total, il est député pendant sept mois.

Napole Polutele (2013-2018)[modifier | modifier le code]

Napole Polutele en juin 2017.

Napole Polutele naît le à Mu'a (Wallis). Après des études à Toulouse et à Bordeaux, il travaille comme professeur d'histoire-géographie, d'abord à Nouméa, puis à Wallis-et-Futuna[32]. De 2009 à 2012, il est membre du conseil territorial. Il devient député en mars 2013, remportant l'élection partielle face à Mikaele Kulimoetoke et Lauriane Vergé (épouse de l'ancien député David Vergé)[32]. Élu avec le soutien de l'UMP, il siège d'abord parmi les députés non inscrits, puis rejoint, deux mois après son élection, le groupe socialiste en tant qu'apparenté, ce qui suscite des critiques[33].

Napole Polutele est réélu lors de l'élection législative de 2017 avec 50,2 % des voix[34]. Soutenu par La République en Marche, il rejoint néanmoins le groupe LC (centre-droit) à l'Assemblée Nationale. Son élection est annulée par le Conseil Constitutionnel en raison d'irrégularités le 2 février 2018, et lors de l'élection partielle du 15 avril 2018, il est battu par Sylvain Brial[35]. De 2017 à 2022, il est également membre de l'Assemblée territoriale ; en 2020, il devient secrétaire général au vice-rectorat de Wallis-et-Futuna[36].

Sylvain Brial (2018-2022)[modifier | modifier le code]

Issu de la famille Brial, Sylvain Brial naît le à Sigave à Futuna. Il est le petit-fils de Julien Brial et d'Aloisia Brial, frère de Julien Brial et neveu de Benjamin Brial, tous deux anciens députés de Wallis-et-Futuna[37]. Chef d'entreprise en bâtiment, il entre en politique en mars 2017, élu conseiller territorial. Il s'oppose à David Vergé[37]. Quelques mois plus tard, il est battu à l'élection législative de 2017 par le député sortant Napole Polutele[34], mais dépose un recours auprès du Conseil Constitutionnel qui conduit à l'annulation de l'élection. En 2018, il remporte l'élection partielle sous l'étiquette Les Républicains[37]. À l'Assemblée nationale, il siège chez les non-inscrits puis au sein du groupe Libertés et territoires. En septembre 2019, il est hospitalisé à la suite d'un grave accident vasculaire cérébral, qui nécessite plusieurs mois de convalescence et de rééducation[38]. Fin 2020, il démissionne de l'Assemblée territoriale pour indisponibilité géographique[39], et ne se représente pas à l'élection législative de 2022.

Mikaele Seo (2022-)[modifier | modifier le code]

Mikaele Seo, né le à Paris[40], est un ancien agent d'entretien dans un collège de Wallis. Il est élu conseiller territorial pour le district de Mu'a en 2017[41]. En 2022, il remporte l'élection législative au second tour face à son concurrent Etuato Mulukiha'amea[42]. Il siège avec le groupe Renaissance à l'assemblée nationale. Un recours est déposé au Conseil Constitutionnel contre son élection, qu'il a remporté avec seulement 16 voix[43].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Décryptage : les recours à Wallis et Futuna », sur Wallis-et-Futuna la 1ère, (consulté le ).
  2. Décret no 62-88 du 27 janvier 1962 portant convocation du college électoral pour l'élection du député représentant le territoire des iles Wallis et Futuna a l'Assemblée nationale (dimanche 25 mars 1962)
  3. « Liste alphabétique des députés de la IXe législature 1988-1993 (groupe politique, département) », sur assemblee-nationale.fr, site de l'Assemblée nationale française (consulté le ).
  4. « Description et Atlas des circonscriptions électorales de France », sur atlaspol.com, Atlaspol, site de cartographie géopolitique (consulté le ).
  5. « Liste alphabétique des députés de la Xe législature 1993-1997 (groupe politique, département) », sur assemblee-nationale.fr, site de l'Assemblée nationale française (consulté le ).
  6. « Liste des députés par département de la XIe législature », sur assemblee-nationale.fr, site de l'Assemblée nationale française (consulté le ).
  7. « Liste des députés par département de la XIIe législature », sur assemblee-nationale.fr, site de l'Assemblée nationale française (consulté le ).
  8. « Résultats des élections législatives de 2002 : Wallis-et-Futuna (986) - première circonscription (résultats officiels) », sur interieur.gouv.fr, site officiel du Ministère de l'Intérieur français (consulté le ).
  9. a b et c « Liste des députés par département de la XIIIe législature »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur assemblee-nationale.fr, site de l'Assemblée nationale française (consulté le ).
  10. a b et c « Résultats des élections législatives de 2007 : Wallis-et-Futuna (986) - première circonscription (résultats officiels) », sur interieur.gouv.fr, site officiel du Ministère de l'Intérieur français (consulté le ).
  11. a b et c « Hervé Loste - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  12. « Anciens sénateurs Ve République : LOSTE Henri », sur senat.fr (consulté le ).
  13. « Décision no 67-436 AN du 21 juin 1967 | Conseil constitutionnel », sur conseil-constitutionnel.fr (consulté le ).
  14. Jean-Claude Roux, Wallis et Futuna : Espaces et temps recomposés. Chroniques d'une micro-insularité, Talence, Presses universitaires de Bordeaux, , 404 p. (ISBN 2-905081-29-5, lire en ligne), p. 71
  15. Jean-Claude Roux, Wallis et Futuna : Espaces et temps recomposés. Chroniques d'une micro-insularité, Talence, Presses universitaires de Bordeaux, , 404 p. (ISBN 2-905081-29-5, lire en ligne), p. 230
  16. a et b Frédéric Angleviel, « Wallis et Futuna, 1981-1988. Nouveaux dynamismes et permanences insulaires », dans Jean-Marc Regnault, François Mitterrand et les territoires français du Pacifique (1981-1988), mutations, drames et recompositions, enjeux internationaux et franco-français, , p. 441-443.
  17. « Biographie Kamilo Gata Fonctionnaire, Homme politique », sur whoswho.fr (consulté le ).
  18. Dominique Guillaud, Christian Huetz de Lemps et Olivier Sevin, Îles rêvées: territoires et identités en crise dans le Pacifique insulaire, Presses Paris Sorbonne, (ISBN 978-2-84050-268-5, lire en ligne), p. 185
  19. (en) Eur, The Far East and Australasia 2003, Psychology Press, (ISBN 978-1-85743-133-9, lire en ligne), p. 1006
  20. a et b « Kamilo Gata, ancien député (MRG) de Wallis-et-Futuna », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. a b c et d « M. Victor Brial », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  22. Who's who in France, J. Lafitte, (ISBN 978-2-85784-036-7, lire en ligne)
  23. (en) Eur, The Far East and Australasia 2003, Psychology Press, (ISBN 978-1-85743-133-9, lire en ligne), p. 1006
  24. a et b « Elections territoriales: plusieurs figures locales battues à Wallis et Futuna », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  25. « L'ex-député de Wallis condamné avec sursis », sur LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes, le Journal de Nouvelle Calédonie, (consulté le ).
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  41. « Mikaele Seo, nouveau député : "Je porte sur moi tous les dossiers de Wallis et Futuna" », sur Outre-mer la 1ère (consulté le ).
  42. « La Polynésie élit trois députés indépendantistes, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna votent pour des macronistes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur TV5MONDE, (consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]