Liste de quakers

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Première assemblée mondiale, Londres, 1925
Assemblée annuelle britannique, York, 2005

Voici une liste de personnalités associées à la Société religieuse des Amis, aussi connus sous le nom de quakers.

Emily Greene Balch

Personnalités quaker[modifier | modifier le code]

Cette première partie réunit des personnes qui ont été quakers pendant une période de leur vie au moins. Leurs professions principales et leurs nationalités sont indiquées, leurs titres aussi parfois.

Par ordre alphabétique[modifier | modifier le code]


Sommaire :

A[modifier | modifier le code]

Jocelyn Bell
Kees Boeke

B[modifier | modifier le code]

Pierre Ceresole
John Dalton
Ursula Franklin
Elizabeth Fry

C[modifier | modifier le code]

D[modifier | modifier le code]

  • John Dalton (1766-1844), chimiste britannique
  • Abiah Darby (1716-1793), ministre du culte et industrielle anglaise
  • Judi Dench (1934- ), actrice anglaise
  • John Dickinson (1732–1808), avocat et politicien américain
  • Herbert Dingle (1890-1978), physicien et philosophe des sciences britannique
  • Jeremiah Dixon (1733-1779), géomètre et astronome anglais
  • Henry Doubleday (1808-1875), ornithologue britannique
  • Paul Douglas (1892–1976), homme politique et économiste américain
  • Mary Dyer (1611?-1660), considérée comme la seule femme exécutée pour la liberté de religion aux États-Unis

E[modifier | modifier le code]

F[modifier | modifier le code]

Étienne de Grellet

G[modifier | modifier le code]

Jan de Hartog
Rush Holt

H[modifier | modifier le code]

I[modifier | modifier le code]

J[modifier | modifier le code]

K[modifier | modifier le code]

Benjamin Lay

L[modifier | modifier le code]

Hélène Monastier

M[modifier | modifier le code]

Philip Noel-Baker

N[modifier | modifier le code]

O[modifier | modifier le code]

Alice Paul

P[modifier | modifier le code]

Q[modifier | modifier le code]

Bayard Rustin

R[modifier | modifier le code]

Emily Stowe

S[modifier | modifier le code]

T[modifier | modifier le code]

V[modifier | modifier le code]

Benjamin West

W[modifier | modifier le code]

Y[modifier | modifier le code]

  • Thomas Young (1773-1829), physicien, médecin et égyptologue britannique
Sommaire :

Selon leurs occupations[modifier | modifier le code]

Abolitionniste
Actrice
Alpiniste
Archéologue
Architecte
Banquier
Botaniste
Chimiste
Commerçant, négociant
Concepteur de jeux
Cristallographe
Danseuse
Diplomate
Économiste
Écrivain, poète, éditeur, journaliste
Enseignant, éducateur, pédagogue
Féministe
Forgeron
Généticien
Grammairien
Graveur
Historien
Horloger
Industriel
Informaticien
Ingénieur
Juriste
Linguiste
Mathématicien, géomètre
Médecin, chirurgien
Météorologue
Militaire
Missionnaire, prédicateur
Militant
Musicien, compositeur
Ornithologue
Paléographe
Paléontologue
Peintre
Philosophe
Philanthrope
Photographe
Physicien, astrophysicien
Plasticien
Politicien
Psychiatre
Réalisateur, scénariste
Religieux, réformateur
Sculpteur
Sociologue
Théologien
Mary Dyer

Selon l'année de naissance[modifier | modifier le code]

XVIIe siècle
XVIIIe siècle
Francis Frith
XIXe siècle
John Hickenlooper
XXe siècle
James Nayler

The Valiant Sixty[modifier | modifier le code]

Les « Valiant Sixty » (« Soixante vaillants ») forment un groupe parmi les premiers Amis qui étaient des leaders et des prédicateurs itinérants. Ils venaient principalement du nord de l'Angleterre et ils ont diffusé les idées des Amis durant la seconde moitié du XVIIe siècle en Angleterre, en Europe, en Amérique du Nord et même en Turquie. En réalité, ils étaient plus de soixante.

Leur action était inhabituelle à cette époque. Les prédicateurs étaient le plus souvent des hommes, membres du clergé et bien éduqués. Par contre les Valiant Sixty étaient de simples fermiers et commerçants, et le groupe comprenait une douzaine de femmes. Venant du nord de l'Angleterre, ils étaient considérés comme arriérés. Nombreux sont ceux qui subirent l'emprisonnement et/ou des châtiments corporels à cause de leur opposition aux structures de l'Église de l'époque[2].

  • Ayrey, Thomas
  • Aldam, Thomas
  • Atkinson, Christopher
  • Audland, Ann
  • Audland, John
  • Banks, John
  • Bateman, Miles
  • Bensen, Dorothy
  • Benson, Gervase
  • Bewley, George
  • Birkett, Miles
  • Blaykling, Anne
  • Blaykling, John
  • Braithwaite, John
  • Briggs, Thomas
  • Burnyeat, John
  • Burrough, Edward
  • Camm, John
  • Camm, Mabel
  • Caton, William
  • Clayton, Richard
  • Dewsbury, William
  • Farnsworth, Richard
  • Fell, Leonard
  • Fell, Margaret
  • Fisher, Mary
  • Fletcher, Elizabeth
  • Fox, George
  • Goodaire, Thomas
  • Halhead, Miles
  • Harrison, George
  • Hebden, Roger
  • Holme, Thomas
  • Hooton or Hooten, Elizabeth
  • Howgill, Francis
  • Howgill, Mary
  • Hubbersty, Miles
  • Hubbersty, Stephen
  • Hubberthorne, Richard
  • Kilham, Thomas
  • Lancaster, James
  • Lawson, John
  • Lawson, Thomas
  • Nayler, James
  • Parker, Alexander
  • Rawlinson, Thomas
  • Rigge, Ambrose
  • Robertson, Thomas
  • Robinson, Richard
  • Salthouse, Thomas
  • Scaife, John
  • Simpson, William
  • Slee, John
  • Stacey, Thomas
  • Story, John
  • Stubbs, John
  • Stubbs, Thomas
  • Taylor, Christopher
  • Taylor, Thomas
  • Waugh, Dorothy
  • Waugh, Jane
  • Whitehead, George
  • Whitehead, John
  • Widders or Withers, Robert
  • Wilkinson, John

Plus généralement, les quakers ayant participé aux premières années de diffusion du mouvement par leurs prédications et leurs écrits sont connus sous le nom de « Les premiers proclamateurs de la Vérité » (The first publishers of Truth). Une première compilation de leurs manuscrits a été faite vers 1720 et publiée en 1907[3].

Joan Baez

Personnalités ayant des racines quaker[modifier | modifier le code]

James Dean
Thomas Paine

Cette section propose des individus dont les parents étaient quakers, ou qui étaient eux-mêmes quakers à un moment de leur vie, avant de se convertir à une autre religion, ou de se distancer formellement ou informellement de la Société des Amis, ou encore d'en être exclus.

Personnages de fiction[modifier | modifier le code]

Les œuvres produites originellement en français sont suivies de l’emblème de la francophonie . Une bibliographie sur les « quakers de fiction » est publiée en 1993[5]. Un article de 2003 étudie les quakers imaginaires représentés dans les œuvres de fiction américaines[6].

Littérature[modifier | modifier le code]

  • Un Quaquer amoureux, histoire publiée dans la Muse historique par Robinet, après 1665. Première apparition du mot « quaker », légèrement francisé (jusqu'alors, on employait « Trembleur », d'après Henry van Etten)[7].
  • Le Jeune Quaker, nouvelle parue dans le recueil Exaltation et piété d'Isabelle de Montolieu, Paris, 1818[8].
  • Achab et Starbuck sont les capitaine et second du baleinier dans le roman « Moby-Dick ou le Cachalot » (Moby-Dick; or, The Whale) d'Herman Melville publié à Londres puis à New York en 1851[9]. Traduit en français dès 1941. Diverses adaptations cinématographiques, en bande dessinée, en dessin animé.
  • La famille de Rachel et Simon Halliday et d'autres personnes et familles dans La Case de l'oncle Tom (Uncle Tom's Cabin) d'Harriet Beecher Stowe (1811-1896), publié en 1852. Traduit en français dès 1853[10].
  • Un quaker à Paris de Alfred Assollant, Paris, 1866[11].
  • Ardengo Baldi dans Les Caves du Vatican, sotie d'André Gide, publié en 1914[12].
  • La famille Birdweel, agriculteurs et quakers, est au centre de quatorze histoires dans The Friendly Persuasion de Jessamyn West publié en 1945 (adapté au cinéma 1956). L'action se déroule aux États-Unis (Indiana) au XIXe siècle.
  • Hope est l'héroïne qui a reçu une éducation quaker, dans Couples (Couples) de John Updike, 1968[13].
  • Susan Burling est l'un des personnages principaux de Angle d'équilibre (Angle of Repose) de Wallace Stegner, 1971, Prix Pulitzer. Roman basé sur les lettres de Mary Foote (1847-1938) qui avait des origines quakers.
  • Les habitants de Swarthmore Hall dans « Les enfants de lumière (1652-1653) », première partie de (en) The Peaceable Kingdom, où Jan de Hartog romance la rencontre de George Fox et de Margaret Fell avec toute une série de personnages fictifs. Paru en anglais en 1972 et traduit en français en 1976.
  • « Le Quaker » est un tueur fou dans Fureur, 1990, huitième tome de la série de bande dessinée Louis la Guigne.
  • La mère de l'inspecteur Morse, série créée par Colin Dexter en 1975 et traduite en français dès 1996.
  • Sally May Schermerhorn, personnage principal féminin du tome 3 de la série Hell's Eight : Plaisirs interdits, est quaker (sortie française chez Harlequin en 2012).
  • Mérédith Ruth Neukirchen, personnage principal du roman Mudwoman de l’écrivaine américaine Joyce Carol Oates, a été élevée dans une famille quaker (2012, traduit en français chez Philippe Rey en 2013, puis Points en 2014).
  • Honor Bright, dans La dernière fugitive (2013) de Tracy Chevalier.

Danse[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Carte postale pour The Quaker Girl

Cinéma et télévision[modifier | modifier le code]

Affiche du film Beauty's Worth.
La Vallée des géants, Kirk Douglas et Eve Miller.

Emplois métaphoriques[modifier | modifier le code]

Guyton de Morveau

Parfois la qualité de « quaker » est attribué à une personne par analogie ou par ironie. Le mot « quaker » était assez répandu dès la fin du XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, « étant simplement l'insulte utilisée à l'égard de tous les fanatismes religieux extrêmes »[19].

  • Jean Boinod (1756-1842), intendant militaire suisse puis français. En l'An 12 (1803), il est l'unique membre des corps de cavalerie qui vote contre l'érection de l'Empire. Le premier consul, mis au courant, s'exclame : « Je le reconnais bien là ; c'est un quaker ».
  • Guyton de Morveau (1737-1816), chimiste et homme politique français sous la Révolution. Jugement du sans-culotte Chabot : « Guyton est un parfait honnête homme, mais c'est un quaker : il tremble toujours »[20].
  • Brissot de Warville (1754-1793), chef de file des Girondins, était connu comme « Le Quaker » en référence à son mode de vie, d'après Thomas Clarkson[21].
  • Le Comte de Monte-Cristo, personnage d'Alexandre Dumas dans l'ouvrage du même nom (1844). Dialogue à son sujet : « - C'est donc un quaker que cet homme-là ? - Justement, c'est un quaker, moins le grand chapeau et l'habit marron, bien entendu »[22].
  • Mrs Barry, la mère de Redmond Barry (Lyndon), dans les Mémoires de Barry Lyndon (1844) : « Belle Barry […] aussi empesée qu'une Quakeresse »[23].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Pays anglo-saxons
  • (en) Ernest E. Taylor, The valiant sixty, York, Sessions Book Trust, Ebor Press, , 120 p.
    Présente l'histoire des "Valiant Sixty" ("Les soixante vaillants") ; première édition 1947
  • (en) Quaker biographies : a series of sketches, chiefly biographical, concerning members of the Society of Friends,from the seventeenth century to more recent times ; with illustrations, Philadelphie, Friends' Book Store, 1909-1914
    5 volumes
  • (en) Quaker biographies, series II : brief biographical sketches concerning certain members of the Religious Society of Friends, Philadelphie, Friends' book store,
    5 volumes
  • (en) A procession of Friends : Quakers in America, New York, Doubleday, coll. « Religion in America series », , 460 p.
  • (en) Gil Skidmore, Dear Friends and sisters : 25 short biographies of Quaker women, Reading, The Sowle Press, c1998, 56 p. (ISBN 978-0-9527815-1-6 et 0-9527815-1-4)
  • (en) Gil Skidmore, Dear Friends and brethren : 25 short biographies of Quaker men, Reading, The Sowle Press, c2000, 56 p. (ISBN 978-0-9527815-4-7 et 0-9527815-4-9)
Europe continentale
  • (de) Claus Bernet, Quäker aus Politik, Wissenschaft und Kunst : Ein biographisches Lexikon, Nordhausen, Bautz, , 221 p. (ISBN 9783883094694)
    Ouvrage de référence pour l’Allemagne et l’Autriche
  • Henry van Etten, Chronique de la vie Quaker française, 1745-1945, Paris, Société religieuse des Amis (Quakers), , 342 p. (lire en ligne)
  • (en) Colleagues and friends of William I. Hull, Byways in Quaker history : a collection of historical essays, Wallingford (Pennsylvanie), Pendle Hill, , 246 p., chap. VI (« French and German Friends in the early nineteenth century »)
    Cite des listes de membres
  • Marcelle Lecoq, Memorial : Recueil de souvenirs de nos amis disparus (1928-1987), Paris, Société Religieuse des Amis (Quakers), , 94 p.
    Ouvrage de référence pour la France, complété en 1994 (1988-1993, p. 95-119), puis en 2001 par Louise Elias (1994-2001, p. 120-142)
  • (en) Michael Royston et Erica Royston, History and Biography Project : “Let Their Lives Speak” : A Resource Book, Founex, Switzerland Yearly Meeting, , 72 p. (lire en ligne)
    Ouvrage de référence pour la Suisse

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Marcus Rediker, The fearless Benjamin Lay : the Quaker dwarf who became the first revolutionary abolitionist, Boston, MA, Beacon Press, , 212 p. (ISBN 978-0-8070-3592-4, présentation en ligne)
  2. (en) Valiant Sixty.
  3. (en) The first publishers of Truth : Being early records (now first printed) of the introduction of quakerism into the counties of England and Wales, ed. by Norman Penney, London, Headley Brothers, 1907. [lire en ligne].
  4. Concernant l'exclusion, voir Dennis King : Lyndon LaRouche and the New American Fascism, Doubleday, 1989, 415 p. (ISBN 978-0-385-23880-9) (p. 5-6). Lyndon Larouche est membre des quakers, voir Stattler, Richard Guide to the Records of the Religious Society of Friends (Quakers) in New England, Rhode Island Historical Society, 1997, p. 92.
  5. (en) Anna Breiner Caulfield, Quakers in Fiction : An Annotated Bibliography, Northampton, MA, Pittenbruach Press, , 169 p. (ISBN 9780938875291).
  6. (en) James Emmett Ryan, « Imaginary Friends: Representing Quakers in Early American Fiction », in Studies in American Fiction, Vol. 31, 2003.
  7. Henry van Etten, Chronique de la vie quaker française, Paris, 1947, p. 15.
  8. Base de données Philo19.
  9. Nathaniel Philbrick, La véritable histoire de Moby Dick : Le naufrage de l'Essex qui inspira Herman Melville, LGF - Livre de Poche, 2003.
    (en) Wynn M. Goering, To Obey Rebelling: The Quaker Dilemma in Moby Dick, The New England Q 54.4 (Dec. 1981): 519-538.
  10. Sur Wikisource, en particulier les chapitres XIV Intérieur d’une famille quaker, XVIII Défense d'un homme libre et XXXVIII La liberté.
  11. Un quaker à Paris sur WorldCat. Texte en ligne.
  12. Revue Bleue, Lucien Maury, 27 juin 1914. Sur gidiana.net, Amis d'André Gide.
  13. Lire, magazine littéraire, octobre 2006, article d'Alexandre Fillon
  14. Le Quaker en France sur Worldcat
  15. Le Quaker et la danseuse sur Worldcat
  16. Les sept péchés capitaux sur Worldcat
  17. La petite quaker sur Worldcat. (en) The Quaker Girl.
  18. Archives du Journal de Genève.
  19. Michael Royston, 2003, cité par Edward Dommen, glossaire "Q". Michael Royston tient lui-même ses informations de : (en) Pierre Gauthier, The Quakers Seen by the French Travellers in the Eighteenth Century : Mémoire de diplôme d'études supérieures d’anglais, Faculté de lettres et sciences humaines, Université de Paris, , « ... the name [Quaker] was often used in reference to extreme fanaticism only. »
  20. Dans le "Journal de la Montagne (entre 1793 et 1797 ?)" [1]
  21. (en) James C. Dybikowski : "Edmond Philip Bridel's translations of Quaker writings for French Quakers", in Quaker History, Vol. 77 No. 2, Fall 1988, p. 116 : «(…) Brissot who, according to Clarkson, was himself generally known as The Quaker in recognition of the manner in which he conducted his life». Voir Thomas Clarkson : The History of the Rise, Progress, and Accomplishment of the Abolition of the African Slave Trade by the British Parliament, London, 1808, Vol. II, Chap. IX.
  22. Chapitre LXIX : Les informations. En ligne [2]
  23. (en) William Makepeace Thackeray, The Memoirs of Barry Lyndon, Esq., Harmondsworth, Penguin Books, , p. 20.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Quaker.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]