Liste de plantes utilisées en phytothérapie

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On compte environ 2 000 plantes utilisées en herboristerie. Jusqu'à l'avènement de la chimie moderne (extraction, synthétisation), les plantes ont été une des principales, sinon la principale, ressource de la pharmacopée utilisée par les différentes civilisations. Elles font historiquement partie de la médecine et restent des éléments de bases de la chimiothérapie moderne.

Dans son ensemble, une plante constitue un ensemble riche et complexe, composé de parties aériennes (feuille, fruit, fleur...) et de parties souterraines (racine, rhizome...). Elle peut avoir une ou plusieurs parties actives avec des indications pouvant être différentes, qui seront utilisées avec indications et des méthodes de préparation différentes.

La recherche en phytothérapie sélectionne les plantes les plus actives et les plus efficaces pour lutter contre les maladies[1]. Limitation des effets indésirables, dositométrie des principes actifs stabilisés. Avec ces méthodes, la pharmacognosie ouvre la porte à de nouvelles utilisations venues des végétaux, par exemple dans la lutte contre les cancers[2].

Les techniques d'obtention des principes actifs[modifier | modifier le code]

Traditionnellement, les plantes pour leur administration étaient préparées en infusion, décoction ou macération. Aujourd'hui, il existe de la poudre de plante totale cryobroyée, plus pratique et plus concentrée, et surtout dosée. La poudre de plante cryobroyée est obtenue par pulvérisation de la partie active de la plante sèche, par un broyage à froid sous azote liquide, elle est alors commercialisée en particulier sous forme de gélules. Le cryobroyage présente toutefois l'inconvénient de dégrader une proportion non négligeable des constituants de la plante (les vitamines, les enzymes, les substances volatiles et de nombreux autres).

Pour préserver l’intégrité des principes actifs, il est préférable d'utiliser un broyage grossier (cisaillement) suivi d'une extraction qui permet l'obtention d'un produit plus pur et exempt d’éventuels contaminants chimiques et biologiques. Ce procédé consiste en plusieurs étapes :

  • Extraction des principes actifs en plongeant la poudre grossière (issue du cisaillement) dans un solvant adapté. Le choix du bon solvant permet de séparer efficacement tous les actifs ciblés et de conserver leur synergie d’action.
  • Élimination des composés solides par filtration (cellulose par exemple, celle-ci occasionnant des problèmes de digestion).
  • Élimination du solvant et des contaminants (biologiques et chimiques) par une phase de séchage modérée sous vide.
  • Obtention d’un extrait sec sous forme de poudre avec une teneur en actif concentrée, standardisée et stabilisée.

On obtient une huile essentielle par la technique de distillation à la vapeur d'eau. Les plantes telles la menthe, le romarin, le thym donnent des huiles essentielles de grande qualité. Thymus vulgaris et Rosmarinus officinalis donnent des huiles essentielles très diversifiées quant aux chémotypes, selon leurs habitats. Ces huiles essentielles (issues de la même espèce botanique mais de lieux différents) sont très différentes les unes des autres.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Voir aussi : Fleurs des Alpes | Familles de plantes à fleurs | Classement des cultures par groupes d'usage | Liste des plantes cultivées | Liste des principales mauvaises herbes

Liste des plantes utilisées[modifier | modifier le code]

S'il est capital de maîtriser l'action des différents principes actifs pris isolément, la phytothérapie, à la différence de la médecine classique, recommande d'utiliser la plante entière, ou une partie de cette plante, plutôt que des extraits obtenus en laboratoire par dissection d'une plante médicinale pour en isoler ses principes actifs. Ces analyses ne suffiraient pas pour expliquer comment la plante agit. L'ensemble d'une plante (le totum), ou une partie de cette plante, serait plus efficace que la somme de ses composants[3]

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B[modifier | modifier le code]

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Z[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Bernard CHEMOUNY, Bernard POITEVIN, Encyclopædia Universalis / « MÉDECINES ALTERNATIVES »,
  2. Thomas Efferth, Paul C.H. Li, Venkata S. Badireenath Konkimalla et Bernd Kaina, « From traditional Chinese medicine to rational cancer therapy », Trends in Molecular Medicine, vol. 13, no 8,‎ , p. 353–361 (ISSN 1471-4914, DOI 10.1016/j.molmed.2007.07.001, lire en ligne, consulté le )
  3. l'efficacité des plantes entières, Larousse des plantes médicinales, page11
  4. (en) HAMILTON Edward, The flora homoeopathica :or, illustrations and descriptions of the medicinal plants used as homoeopathic remedies, London, Leath and Ross, , 558 p. (lire en ligne), p. 27
    La fève de Malac ne correspond pas à Anacardium semecarpus bien que la confusion ait été fréquemment répétée.

Articles connexes[modifier | modifier le code]