Liste de philologues

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Liste de philologues célèbres, « multiplici variaque doctrina censebatur[1] », dans le sens usuel jusqu'à Ferdinand de Saussure, c'est-à-dire de praticiens de l'étude critique des textes, principalement en vue de leur édition scientifique.

Elle comprend de nombreux grammairiens et humanistes ainsi que des bibliothécaires, des traducteurs, des archéologues, des jurisconsultes, des polygraphes, des linguistes, des métriciens, des hellénistes, des latinistes, des historiens, des philosophes, des paléographes, des épigraphistes et des numismates, spécialistes des diverses littératures antiques ou « classiques », et est aussi en rapport avec l'herméneutique, la critique génétique, la codicologie, la diplomatique, la stylistique, l'histoire des sciences et la linguistique comparée, etc.

Le premier jet se base sur les auteurs et le plan indiqués par Salomon Reinach[2] (1907). Les auteurs cités par Michel Espagne[3] (1997) développe celui-ci. Le classement est chronologique, à l’intérieur des sections.

Philologie de l'Antiquité et du Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Grammairiens indiens[modifier | modifier le code]

Savants chinois[modifier | modifier le code]

Grecs[modifier | modifier le code]

Les bibliothécaires des Ptolémées[modifier | modifier le code]

L'école grammaticale de Pergame[modifier | modifier le code]

L'école grammaticale de Rhodes[modifier | modifier le code]

  • Denys le Grammairien ou le Thrace, Διονύσιος ὁ Θρᾷξ ou Dionysius Thrax (170-90 av. J.-C.)

Latins[modifier | modifier le code]

Époque impériale[modifier | modifier le code]

Savants arabophones[modifier | modifier le code]

  • Muhammad al-Fazari ou Abu Abdallah Muhammad ibn Ibrahim ibn Habib al-Fazari (mort en 796 ou 806)
  • Yaqūb ibn Tāriq (en) ou Yaʿqūb ibn Ṭāriq (mort c. 796)
  • Jabir Ibn Hayyan ou Abu Musa Jâbir ibn Hayyân al-Azdi, dit Geber (c. 721 – c. 815)
  • Al-Hajjaj ibn Yusuf ibn Matar ou Al-Ḥajjāj ibn Yūsuf ibn Maṭar (786–833)
  • Al-Khawarizmi ou Abū ʿAbdallāh Muḥammad ibn Mūsā al-Khwārizmī (c. 783 – c. 850)
  • Al-Jahiz ou ’Abu ʿUthmân ʿAmrû ibn Baḥr Mahbûn al-Kinânî al-Lîthî al-Baṣrî (781 – 868/869)
  • Al-Kindi ou Abū Yūsuf Yaʿqūb ibn Isḥāq al-Kindī, dit Alchindius (801–873)
  • Hunayn ibn Ishaq ou ’Abū Zayd Ḥunayn ibn ’Isḥāq al-‘Ibādī (809–873)
  • Abbas Ibn Firnas ou Abbas Qasim Ibn Firnas, Armen Firman (810–887)
  • Thābit ibn Qurra ou Abu'l Hasan Thabit ibn Qurra' ibn Marwan al-Sabi al-Harrani (826–901)
  • Muhammad ibn Zakariya al-Razi, ou Razi, Al-Razi, Ar-Razi, Ibn Zakaria, Zakariya, dit Rhazes, Rasis (865–925)
  • Al-Masû'dî ou Abu al-Ḥasan ʿAlī ibn al-Ḥusayn ibn ʿAlī al-Masʿūdī, Al-Masudi (c. 896–956)
  • Al-Maqdisi ou Muhammad ibn Ahmad Shams al-Din Al-Muqaddasi, El-Mukaddasi (c. 945/946–1000)
  • Ibn Sīnā ou Abū ‘Alī al-Husayn ibn ‘Abd Allāh ibn Sīnā, dit Avicenne (980–1037)
  • Ibn al-Haytham ou Abū ʿAlī al-Ḥasan ibn al-Ḥasan ibn al-Haytham, dit Alhazen, Alhacen (965–1039)
  • Al-Biruni ou Abū Rayḥān Muḥammad ibn Aḥmad Bīrūnī, dit Alberonius, Al-Beruni, Al-Bayrooni (973–1048)
  • Ibn Baja ou Abu Bakr Mohammed ben Yahya ben as-Sayegh, dit Avempace (c. 1085–1138)
  • Ibn Zohr ou Abū Merwān ’Abdal-Malik ibn Zuhr, Ibn Zuhr, dit Avenzoar, Abumeron (1091–1161)
  • Al-Idrissi ou Abu Abd Allah Muhammad al-Idrisi al-Qurtubi al-Hasani al-Sabti, dit Dreses (1099–1165/1166)
  • Ibn Tufayl ou Abu Bakr Mohammed ben Abd-el-Malik ben Tufayl el-Qaïci, dit Ibn Tufail (1110–1185)
  • Ibn Rushd ou Abu'l-Walid Muhammad ibn Rouchd de Cordoue, dit Averroès (c. 1126–1198)
  • Nasir ad-Din at-Tusi ou Muḥammad ibn Muḥammad ibn Ḥasan Ṭūsī, Nasr Eddin Tusi (1201–1274)
  • Ibn Nafis ou Ala al-Din Abu al-Hassan Ali ibn Abi-Hazm al-Qurashi al-Dimashqi (1210–1288)
  • Ibn Khaldoun ou Abou Zeid Abd ur-Rahman Bin Mohamad Bin Khaldoun al-Hadrami, Ibn Khaldūn, Ben Xeldun (1332–1406)
  • Jalaluddin al-Suyuti ou Abd Ar-Rahmân Ibn Abî Bakr Ibn Mohammad al-Khudayrî al-Asyûtî (c. 1445–1505)

Savants byzantins[modifier | modifier le code]

Renaissances du Moyen Âge occidental[modifier | modifier le code]

Savants carolingiens[modifier | modifier le code]

Savants de la Renaissance du XIIe siècle[modifier | modifier le code]

Philologie moderne occidentale[modifier | modifier le code]

Période italienne[modifier | modifier le code]

Plutôt latinistes[modifier | modifier le code]

Plutôt hellénistes[modifier | modifier le code]

Période française[modifier | modifier le code]

Savants français[modifier | modifier le code]

Savants hollandais[modifier | modifier le code]

Savants allemands[modifier | modifier le code]

Savants italiens[modifier | modifier le code]

Savants anglais[modifier | modifier le code]

Période anglo-néerlandaise[modifier | modifier le code]

Depuis Bentley jusqu'au début de Wolf

Savants anglais[modifier | modifier le code]

Savants hollandais[modifier | modifier le code]

Savants allemands[modifier | modifier le code]

Savants français[modifier | modifier le code]

Savants italiens[modifier | modifier le code]

Période allemande[modifier | modifier le code]

Depuis 1783 (Wolf) jusqu'à la fin du XIXe siècle

Savants allemands[modifier | modifier le code]

Savants anglais[modifier | modifier le code]

Savants hollandais ou néerlandais[modifier | modifier le code]

Savants italiens[modifier | modifier le code]

Savants danois[modifier | modifier le code]

Savants grecs[modifier | modifier le code]

  • Minoïde Mynas ou Minōΐdīs Kōnstantînos Mīnás ou Μινωΐδης Κωνσταντῖνος Μηνάς (1790-1860) [4] [5] [6]
  • Alexandros Rizos Rangavis ou Alexandre Rizos Rangabé ou Αλέξανδρος Ρίζος Ραγκαβής (1809-1892)

Savants français et belges[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Terme que, depuis Ératosthène au IIIe siècle av. J.-C. et après lui Ateius dit Philologus, s'attribuaient les savants reconnus pour leurs « connaissances nombreuses et variées » :
    À propos d'Ateius :
    « Il paraît qu’il prit le titre de Philologue, parce qu’il passait, comme Ératosthène, qui se l’était donné le premier, pour avoir des connaissances très étendues et très variées (trad. fr. Théophile Baudement, 1845). Cf. Suétone, Grammairiens illustres, X, 2 : « Philologi appellationem assumpsisse videtur quia sicut Eratosthenes, qui primus hoc cognomen sibi vindicavit, multiplici variaque doctrina censebatur. »
  2. Manuel de philologie classique, Paris, Hachette, 1880 ; nouv. éd., 1883-1884, 2 vol. (vol. 1 ; vol. 2 : Appendice en ligne) ; éd. mise à jour de 1907, particulièrement les pages 5 à 22 (en ligne)
  3. Michel Espagne, « L'invention de la philologie. Les échos français d'un modèle allemand », In : Histoire Épistémologie Langage, tome 19, fascicule 1, 1997. Construction des théories du son [Première partie] p. 121-134 (en ligne).