Liste de massacres de la guerre de Vendée et de la Chouannerie

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Les fusillades de Nantes, aquarelle de Béricourt, 1793.

De nombreux massacres furent commis pendant la guerre de Vendée et de la Chouannerie contre des prisonniers de guerre et des civils. L'ensemble des exactions fut, entre 1792 et 1801, de plusieurs dizaines de milliers à peut-être plus de 100 000 victimes. La guerre fut particulièrement brutale et meurtrière de l'automne 1793 au printemps 1794 lors de la Virée de Galerne et des colonnes infernales.

Les Vendéens[modifier | modifier le code]

Huile sur toile représentant Charette, entouré de femmes et de soldats vendéens, qui regardent les corps de patriotes massacrés dans les douves du château de Machecoul.
Le Massacre de Machecoul, huile sur toile de François Flameng, 1884, musée d'Art et d'Histoire de Cholet.

Lorsque la révolte éclate en , de nombreuses violences sont commises par certains groupes d'insurgés. Celles-ci tendent cependant à se raréfier à mesure que s'établit de la discipline dans l'armée catholique et royale. À la suite des succès initiaux, les Vendéens font de nombreux prisonniers. Plusieurs d'entre eux sont utilisés en mars et en avril comme boucliers humains, notamment à la bataille de Jallais, à la bataille de Chemillé[Laquelle ?] et à la bataille de Saumur. Cette tactique, inefficace car les prisonniers réussissent souvent à s'échapper, est cependant abandonnée par la suite[1].

Des chefs vendéens, comme Charette, proposent alors des échanges de prisonniers, mais ces propositions sont rejetées par les républicains qui refusent toute négociation avec les rebelles[2],[3]. Les prisonniers sont alors internés, cependant leur traitement varie beaucoup selon les chefs, ainsi d'après l'officier vendéen Lucas de La Championnière, au printemps 1793, à Legé, dirigée par Charette, les exécutions sont rares tandis qu'à Port-Saint-Père, les rebelles commandés par La Cathelinière exécutent tous leurs prisonniers[4]. Dans l'armée du bocage, les généraux d'Elbée, Bonchamps, Lescure et Henri de La Rochejaquelein font preuve de clémence[5], (ainsi D'Elbée réussit à empêcher ses hommes de massacrer 400 prisonniers après la bataille de Chemillé[Laquelle ?][6], Lescure met fin à un massacre et sauve plusieurs centaines de républicains lors de la première bataille de Châtillon[7], tandis que Bonchamps, mortellement blessé à la bataille de Cholet, parvient, quelques heures avant sa mort, à empêcher ses hommes de massacrer 4 000 à 5 000 prisonniers républicains qui sont ensuite relâchés[8]). En revanche le général Marigny n'épargne presque jamais ses prisonniers[9]. Lucas de La Championnière, officier dans l'armée du Marais, rend également compte, en septembre, des différences avec la Grande Armée ou armée du bocage : « L'esprit des paysans qui composaient les détachements de la grande Armée, était bien différent de celui qui régnait parmi nous. Les nôtres pillaient, battaient et juraient comme de vrais soldats ; les autres dans ce temps là revenaient du combat en disant leur chapelets, ils faisaient prisonniers tous ceux qu'ils pouvaient prendre sans les tuer et rarement s'emparaient de leurs dépouilles[10]. »

En Anjou et dans le Haut-Poitou, les habitants patriotes sont soumis à une très étroite surveillance tandis que les soldats républicains sont maintenus en prison. D'après des témoignages de captifs républicains, à Mortagne-sur-Sèvre, les 2 000 prisonniers sont bien traités par la population, les gardiens et le général Sapinaud[11],[5]. À Châtillon-sur-Sèvre cependant, où sont enfermés 3 000 prisonniers, le gardien agit de manière brutale en faisant exécuter les captifs qui cherchent à s'évader[5].

Après les victoires de , les Vendéens font un nombre de prisonniers encore plus considérable mais ne sont pas en mesure de les garder. Une proposition du général Donnissan est alors adoptée par l'état-major vendéen, les prisonniers sont relâchés contre le serment de ne plus prendre les armes contre les Vendéens, ils sont ensuite tondus afin de pouvoir être reconnus s'ils trahissent leur serment, les tondus repris seront fusillés[5]. Ainsi 3 000 prisonniers républicains sont relâchés après la bataille de Thouars[12], 3 250 après la bataille de Fontenay-le-Comte[13] et 3 000 à 11 000 après la bataille de Saumur[14]. Il y aurait eu peut-être jusqu'à 25 000 prisonniers républicains tondus[5]. La Convention nationale refuse cependant de reconnaître la validité de ce serment, les soldats tondus sont renvoyés au combat une fois leurs cheveux repoussés. Le , la Convention décrète que tout homme qui prêtera ce serment à partir de cette date sera « déclaré lâche et déserteur de la liberté, comme tel privé du droit de citoyen pendant dix ans [...] mis en état d'arrestation[15]. »

À partir de l'été 1793, le conflit devient plus brutal. En septembre l'armée de Mayence est envoyée dans l'Ouest. Celle-ci avait capitulé devant les Prussiens après le Siège de Mayence puis mise en liberté contre le serment de ne plus combattre la Première Coalition. Bien que les Vendéens n'aient pas été mentionnés dans les termes de la capitulation, l'état-major de l'armée catholique et royale les déclare traîtres à leur serment et proclame qu'il ne sera pas fait de prisonniers Mayençais[16]. Lors de la bataille du Pallet, les blessés de l'Armée de Mayence sont massacrés par les Vendéens, en représailles les Mayençais décident à leur tour de ne plus faire de prisonniers[17].

Pendant la Virée de Galerne, un certain nombre d'exécutions sommaires sont commises par les Vendéens, des blessés sont achevés à la bataille de Pontorson tandis qu'à la bataille de Dol les républicains qui se rendent sont aussitôt abattus. La plupart des républicains capturés par les Vendéens sont cependant épargnés. À Fougères, 400 à 800 prisonniers sont relâchés après avoir été tondus[18],[15], ceux pris à Avranches sont également libérés[19], ainsi que les 200 soldats capturés lors la prise du Mans[20]. Le général en chef Henri de La Rochejaquelein libère également 150 blessés républicains à Antrain[21].

Contre les colonnes infernales, les Vendéens ne font plus de prisonniers, les républicains capturés sont presque toujours exécutés[22].

Lorsque la deuxième guerre de Vendée éclate en 1795, le général Charette capture 200 à 400 républicains lors de deux attaques surprises. Un échange de prisonniers est proposé aux républicains mais il est refusé par ces derniers[23]. En août, Charette ordonne l'exécution de tous ses prisonniers en représailles des massacres de Quiberon, six hommes seulement sont épargnés[24].

Le nombre total des victimes d'exactions vendéennes n'est pas connu, 1 000 à 3 000 sont tués lors des principaux massacres (Machecoul, Châtillon, Le Pallet, Bouin, la route de Cholet et Belleville). Plus quelques milliers d'autres lors d'exactions de moindre ampleur.

Les républicains[modifier | modifier le code]

Sous la Terreur[modifier | modifier le code]

Les Noyades de Nantes en 1793, huile sur toile de Joseph Aubert, 1882.
L'exécution des sœurs La Métairie, huile sur toile de Auguste-Hyacinthe Debay, 1838, Château des ducs de Bretagne, Nantes.

Le , quelques jours seulement après le début de l'insurrection vendéenne, la Convention nationale décrète la peine de mort pour tout insurgé pris les armes à la main ou porteur d'une cocarde blanche[25]. Ceux-ci doivent être jugés par une commission militaire ou le tribunal criminel du département et la sentence exécutée dans les 24 heures[26]. Le décret est modifié le , sur l'initiative de Danton, de manière à ne viser désormais que les chefs rebelles[27]. Néanmoins dans les mois qui suivent, plusieurs représentants en mission et commissions militaires continuent de prononcer des condamnations à mort au nom de la loi du [28]. Le 1er août, la Convention nationale planifie la répression en décrètant la loi d'anéantissement de la Vendée ; la politique de la terre brûlée devra être appliquée en Vendée, les « brigands » exterminés, les patriotes, les femmes et enfants conduits en dehors de la Vendée[29],[30],[31]. Dans un second décret, du , la Convention nationale renouvelle son ordre d'extermination des brigands[32].

Après la Virée de Galerne, la répression est mise en place par les représentants en mission, lesquels établissent des Commissions militaires révolutionnaires pour juger les prisonniers. L'armée est ensuite chargée de détruire les dernières résistances en Vendée. L'armée de l'Ouest passe sous la domination des Sans-culottes hébertistes aux premiers jours de 1794 à la suite de l'arrivée du général en chef Louis Marie Turreau[33] et aux renforts de 10 000 hommes détachés de l'Armée du Nord[34].

Turreau met en place les colonnes infernales et donne l'ordre de massacrer les populations jugées royalistes, hommes, femmes et enfants, et de faire évacuer celles jugées neutres ou républicaines[35],[36]. Les officiers et les troupes agissent cependant de manière très diverses, certaines commettent peu d'exactions, d'autres exterminent des populations entières sans distinctions d'aucune sorte[37],[38],[39]. Le plan du général en chef est d'abord approuvé par le Comité de salut public[40],[41] avant que celui-ci ne dénonce les massacres commis contre des populations patriotes[42]. Le Comité de salut public n'intervient plus et laisse les colonnes agir de février à avril, il délègue ses pouvoirs dans l'Ouest aux représentants en mission[43], ceux-ci se montrent cependant partagés entre partisans et opposants à Turreau[44],[45]. Ces derniers, d'abord minoritaires prennent de plus en plus d'importance à cause de l'incapacité du général en chef à achever la guerre de Vendée et du soutien des républicains de Vendée. Turreau est finalement destitué par le Comité de salut public en . Par la suite les généraux Vimeux et Dumas, partisans d'une politique plus clémente, lui succède.

Les exactions commises par les républicains lors des guerres de l'Ouest pendant la Terreur font des dizaines de milliers de victimes :

Sous le Directoire[modifier | modifier le code]

La Chouannerie[modifier | modifier le code]

Mort de Sauveur, héros breton, huile sur toile d'Edmond Louis Dupain, XIXe siècle, musée des beaux-arts de Bordeaux.

La Chouannerie ne fut pas aussi brutale que ne le fut la guerre de Vendée de l'automne 1793 à l'été 1794. Cependant de nombreuses exactions continuent d'être commises.

Avec le début de la deuxième chouannerie, la Convention nationale décrète le , la peine de mort pour tous les Chouans pris les armes à la main, ainsi que les embaucheurs et les instigateurs des rassemblements. Pour les habitants des campagnes pris sans armes dans les rassemblements, la peine est de quelques mois de détention. Selon le décret, les prisonniers pris lors de rassemblement doivent être jugés par un tribunal militaire, ceux pris sans armes et hors des rassemblements par un tribunal criminel[57].

Après l'expédition de Quiberon en , les républicains capturent 2 662 soldats de l'armée des émigrés, et environ 5 000 Chouans et 5 000 civils. Les civils sont rapidement relâchés et les 1 632 transfuges de l'armée des émigrés, enrôlés de forces par les Royalistes, sont réincorporés dans l'armée républicaine. Lazare Hoche, général en chef de l'Armée de l'Ouest, écrit à la Convention nationale que selon les lois républicaines en vigueur, les prisonniers royalistes pris les armes à la main doivent être exécutés. Cependant Hoche demande et obtient de la Convention la grâce des prisonniers chouans. 2 000 d'entre eux sont relâchés contre une amende et 3 180 autres sont acquittés ou condamnés à des peines d'emprisonnement. Le sort des émigrés est plus sévère, 627 émigrés ou ecclésiastiques et 121 chouans sont condamnés à mort et exécutés[58],[59].

Le nombre des exactions diminuent lors de la troisième chouannerie (1799-1800). Dans ses mémoires, le général chouan Louis d'Andigné écrit que cette campagne « ne fut pas souillée d'autant d'actes de cruauté que l'avaient été les campagnes précédentes[60]. »

La guerre de 1815[modifier | modifier le code]

Lors de l'insurrection de 1815, les Vendéens font 66 prisonniers lors de la guerre, lesquels sont relâchés contre la promesse de ne plus prendre les armes[61]. Les commandants impériaux Lamarque et Travot font également preuve de modération, Travot relâche notamment une vingtaine de prisonniers après le combat de L'Aiguillon[62]. Après la Restauration, l'ouest n'est pas touché par la Terreur blanche de 1815 et la répression reste modérée, quelques condamnations à mort sont prononcées lors des procès de bonapartistes, mais aucune n'est exécutée[63].

Liste des massacres[modifier | modifier le code]

Nom Date Lieu Morts Auteurs Description
Massacre de Légé Legé (Loire-Atlantique) 25 à 26 Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens Des administrateurs et gendarmes patriotes sont massacrés par la population insurgée[64],[65].
Massacres de Machecoul - Machecoul (Loire-Atlantique) 160 à 200 Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens Des patriotes sont fusillés sommairement ou massacrés à coups de piques par les paysans insurgés sur ordre du comité royaliste présidé par René Souchu. Seulement 20 captifs survivent dans les prisons[66].
Massacre de Savenay Savenay (Loire-Atlantique) 4 Insurgés bretons Quatre patriotes — le prêtre constitutionnel, un administrateur et deux douaniers — sont lynchés à mort par les paysans insurgés lors du combat de Savenay. Plusieurs dizaines d'autres patriotes sont retenus prisonniers[67],[68].
Massacre de Saint-Étienne-du-Bois - Saint-Étienne-du-Bois (Vendée) 15 Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens Environ 15 patriotes sont massacrés par les paysans insurgés[69].
Massacre de Montaigu Montaigu (Vendée) 50 à 62 Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens Des gardes nationaux de Mortagne-sur-Sèvre, Tiffauges et Montaigu sont fusillés par les insurgés[70],[71],[72].
Massacre de Rochefort-en-Terre Rochefort-en-Terre (Morbihan) 3 Insurgés bretons Trois prisonniers patriotes sont massacrés par des insurgés et des dizaines d'autres faits prisonniers après le premier combat de Rochefort-en-Terre[73],[74].
Massacre de La Roche-Bernard La Roche-Bernard (Morbihan) 2 Insurgés bretons Deux administrateurs républicains, Joseph Sauveur et Le Floch sont massacrés par la foule[73],[75].
Exécutions de Paimbœuf Paimbœuf (Loire-Atlantique) 3 Républicains Trois insurgés sont exécutés après jugement de la commission militaire car « pris les armes à la main »[76].
Massacre de Dompierre-du-Chemin Dompierre-du-Chemin (Ille-et-Vilaine) 3 Insurgés bretons Trois patriotes de Parcé, dont le maire de la commune, sont fusillés par les insurgés[77].
Massacre de La Rochelle - La Rochelle (Charente-Maritime) 6 Républicains À la suite de la bataille de Pont-Charrault, six prêtres réfractaires originaires des environs de Bressuire et de Saint-Laurent-sur-Sèvre sont massacrés par une foule de 200 à 300 personnes et leurs corps sont décapités, émasculés ou dépecés[78].
Bataille de Pornic - Pornic (Loire-Atlantique) 20 à 300 Républicains Environ 200 à 500 insurgés sont tués par les républicains lors de la bataille de Pornic, dont plusieurs dizaines à 300 exécutés après la fin des combats[79].
Massacre de Bourgneuf-en-Retz Bourgneuf-en-Retz (Loire-Atlantique) 3 à 12 Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens Trois à douze patriotes sont fusillés par les insurgés de La Cathelinière. Celui-ci abat lui-même d'un coup de pistolet le maire de la commune, Pierre Mourain[79].
Massacre de Rochefort-en-Terre Rochefort-en-Terre (Morbihan) Inconnu Républicains Plusieurs insurgés sont fusillés sommairement par les soldats républicains lors du deuxième combat de Rochefort-en-Terre[68].
Massacre de Savenay Savenay (Loire-Atlantique) 12 Insurgés bretons Douze prisonniers républicains sont fusillés par les insurgés d'après le général Beysser[80].
Exécutions de Pontivy Pontivy (Morbihan) 12 Républicains 12 des 53 insurgés capturés au combat de Pontivy sont guillotinés après jugement d'une commission militaire révolutionnaire[81].
Exécutions d'Angers Angers (Maine-et-Loire) 22 Républicains 22 des 25 insurgés capturés au combat de Loiré sont guillotinés après jugement d'une commission militaire révolutionnaire[82]
Exécutions de Lamballe Lamballe (Côtes d'Armor) 7 Républicains Sept paysans insurgés capturés lors du combat de Lamballe, sont condamnés à mort par une commission militaire et exécutés[83].
Exécutions des Sables-d'Olonne Les Sables-d'Olonne (Vendée) 12 Républicains Douze insurgés âgés de 18 à 29 ans, « pris les armes à la main », sont condamnés à mort par la commission militaire des Sables d'Olonne et guillotinés[84],[85].
Exécutions de Fougères Fougères (Ille-et-Vilaine) 10 Républicains Après le combat de Fougères, 10 insurgés sont guillotinés après jugement d'une commission militaire[77].
Exécutions des Sables-d'Olonne - Les Sables-d'Olonne (Vendée) 61 Républicains 61 prisonniers, essentiellement « pris les armes à la main » « agents des rebelles » « chefs de rebelles » ou « courrier des rebelles », dont deux femmes, sont condamnés à mort par la commission militaire des Sables d'Olonne et guillotinés[84],[85].
Exécutions de Machecoul - Machecoul (Loire-Atlantique) 16 à 17 Républicains À la suite de la première bataille de Machecoul, 16 à 17 insurgés sont fusillés ou décapités à la hache, dont René Souchu, après jugements de trois commissions militaires mises en place par le général Beysser. 6 acquittements et 8 renvois sont également prononcés[86],[87],[88].
Massacre de Bressuire Fin Bressuire (Deux-Sèvres) 11 Républicains Des prisonniers vendéens sont massacrés par des volontaires marseillais[89].
Bataille de La Châtaigneraie La Châtaigneraie (Vendée) Inconnu Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens Des prisonniers sont massacrés malgré les ordres des chefs qui mettent difficilement fin aux tueries[90],[91],[92]. Les patriotes rescapés sont relâchés contre le serment de ne plus combattre les forces royalistes et reçoivent un passeport signé par les chefs des insurgés[90],[93]. Cependant une fois à l'extérieur de la ville, ils sont attaqués par des paysans et La Rochejaquelein doit intervenir pour interrompre le massacre[90].
Exécutions de Fougères Fougères (Ille-et-Vilaine) 4 Républicains Quatre insurgés, dont une femme, sont guillotinés[77].
Massacre d'Amailloux Amailloux (Deux-Sèvres) Inconnu Républicains massacre d'habitants par les troupes républicaines de Westermann[94].
Première bataille de Châtillon Châtillon-sur-Sèvre (Deux-Sèvres) 75 à plusieurs centaines Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens Des prisonniers républicains de l'armée de Westermann sont massacrés par des Vendéens menés par le général Marigny, lequel aurait égorgé 75 hommes de sa main selon la marquise de La Rochejaquelein. L'intervention du général Lescure met fin aux tueries[94].
Bataille du Pont-Barré Saint-Lambert-du-Lattay, Chemillé et La Jumellière (Maine-et-Loire) 80 Républicains Au cours de la bataille du Pont-Barré, des troupes républicaines parties de Saint-Lambert-du-Lattay poussent jusqu'à Chemillé et La Jumellière, massacrant sur leur chemin environ 80 civils, hommes et femmes[95].
Bataille du Pallet Le Pallet (Loire-Atlantique) 400 Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens Selon les mémoires du général Kléber, les Vendéens s'emparent des ambulances et massacrent « chirurgiens, blessés, malades et charretiers »[96].
Exécutions des Sables-d'Olonne - Les Sables-d'Olonne (Vendée) 55 Républicains 55 prisonniers sont condamnés à mort par la commission militaire des Sables d'Olonne[84],[85].
Exécutions de la place du Bouffay à Nantes - fin Place du Bouffay à Nantes (Loire-Atlantique) 203 Républicains 200 prisonniers sont guillotinés à Nantes de à [97]. 144 de ces exécutions ont lieu en novembre et décembre[98]. La plupart des exécutions sont prononcées par le tribunal révolutionnaire de Nantes présidé par François Louis Phelippes-Tronjolly, qui prononce 203 condamnations à mort contre 115 acquittements[99]. Au moins 51 prisonniers sont guillotinés sans jugement sur ordre direct de Carrier à Phelippes-Tronjolly[100]. Le 17 décembre, on relève notamment l'exécution de 24 Vendéens, dont quatre enfants de 13 à 14 ans, qui sont guillotinés sans jugement[101]. Deux jours plus tard, 27 vendéens et chouans du Morbihan, font 7 femmes parmi lesquelles les sœurs La Métayrie, âgées de 17 à 28 ans, sont guillotinés sans jugement[101].
Deuxième bataille de Châtillon Châtillon-sur-Sèvre (Deux-Sèvres) Inconnu Républicains Au cours de la deuxième bataille de Châtillon des habitants sont massacrés, dont des femmes et des enfants, des soldats vendéens sont exécutés sommairement et la ville est incendiée par les troupes républicaines du général Westermann[102].
Massacre de Cholet Cholet (Maine-et-Loire) 63 Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens Des soldats républicains capturés à la deuxième bataille de Châtillon sont fusillés. Un seul est épargné car il ne porte pas d'uniforme[103].
Évacuation de Cholet - Entre Cholet et Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire) 60 à 600 Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens Les Vendéens évacuent sur Saint-Florent-le-Vieil 5 000 à 6 000 prisonniers républicains détenus à Cholet. Au cours du trajet certains captifs se révoltent ou tentent de s'évader, tandis que d'autres, trop blessés ou malades pour suivre, sont exécutés sommairement. Les estimations données par différents témoins vont de 60 à 600 morts[104].
Massacre de Bouin - Bouin (Vendée) 100 à 800 Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens L'officier vendéen François Pajot fait fusiller une partie des républicains capturés lors de la prise de prise de Noirmoutier[105]. Selon les sources, le nombre des morts est estimé de 100 à 800[105] et celui des rescapés de 127 à 900[106],[107].
Massacre de Beaupréau - Beaupréau (Maine-et-Loire) 400 à 800 Républicains Les forces républicaines des généraux Haxo, Beaupuy et Westermann s'emparent de la ville et massacrent tous les soldats vendéens trouvés malades ou blessés dans les hôpitaux[108],[96][109].
Massacre de Candé Candé (Maine-et-Loire) 30 Républicains Environ 30 blessés vendéens laissés dans les hôpitaux, sont massacrés par les républicains lorsque ces derniers reprennent la ville[110].
Massacre de Château-Gontier Château-Gontier (Mayenne) 14 Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens 14 administrateurs républicains sont fusillés par les Vendéens sur ordre de Marigny[111].
Bataille de Fougères - Fougères (Ille-et-Vilaine) 20 à 60+ Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens Les Vendéens font 400 à 800 prisonniers lors de la bataille de Fougères. La plupart sont épargnés et relâchés, mais quelques-uns, dont le maire François Lesueur, sont fusillés[112].
Fusillades de Nantes - Nantes (Loire-Atlantique) 2 600 à 3 600 Républicains Des milliers de détenus des prisons de Nantes, dont une majorité de Vendéens emprisonnés à l'entrepôt des cafés, sont fusillés dans les carrières de Gigant après avoir été condamnés à mort par la commission Bignon et la commission Pépin-Lenoir[113],[114],[98],[115],[116].
Exécutions de Rennes - Rennes (Ille-et-Vilaine) 307 Républicains Entre le 9 novembre 1793 et la mi janvier 1794, la commission Vaugeois prononce à Rennes 56 condamnations à mort, contre 17 peines de fers, 20 peines de prison et 37 acquittements[117]. Du 21 novembre 1793 au 6 juin 1794, la commission Brutus Magnier juge quant à elle 744 personnes et condamne à mort 268 prisonniers, dont 19 femmes, majoritairement des Vendéens et des chouans, qui sont exécutés à Rennes, Fougères et Saint-Aubin-du-Cormier[118],[119]. Au total, on relève 307 exécutions à Rennes de mars 1793 à juillet 1794, dont seulement 16 Rennais[120].
Massacre de La Chapelle-des-Fougeretz La Chapelle-des-Fougeretz (Ille-et-Vilaine) 9 Républicains Neuf villageois du hameau des Quatre-Vents, dont deux hommes, trois femmes et quatre enfants, sont brûlés vifs dans leur habitation par des soldats républicains[121].
Exécutions de Dinan Dinan (Côtes d'Armor) 14 Républicains 14 vendéens, dont 3 femmes et 2 enfants, pris dans les environs de Dol-de-Bretagne, sont fusillés par une commission militaire en présence du représentant Prieur de la Marne[83].
Massacre des hôpitaux de Fougères - Fougères (Ille-et-Vilaine) 30 à 200 Républicains Les troupes républicaines des généraux Canuel et Amey reprennent sans combattre la ville de Fougères, mais torturent et massacrent les Vendéens trouvés dans les hôpitaux, dont de nombreuses femmes[122],[123].
Noyades de Nantes - Nantes (Loire-Atlantique) 1 800 à 4 860 Républicains Sur ordre du représentant Carrier, des milliers de détenus des prisons de Nantes, dont une majorité de Vendéens emprisonnés à l'entrepôt des cafés, sont exécutés par noyade dans la Loire[114],[124],[125],[126].
Exécutions de Laval - Laval (Mayenne) 12 Républicains Douze prisonniers sont condamnés à mort et exécutés après jugement de la commission Parein-Félix[127].
Exécutions de Granville - Granville (Manche) 43+ Républicains Plusieurs prisonniers vendéens sont jugés et condamnés à mort par une commission militaire. Seize sont exécutés le 19 novembre et au moins vingt-sept suivent entre cette journée et le 11 mai 1794[128].
Massacre d'Avranches - Avranches (Manche) 800 Républicains Le représentant Laplanche et la municipalité d'Avranches font fusiller des centaines de prisonniers vendéens après le siège de Granville[129],[130].
Massacre du Gorvello Le Gorvello, à Sulniac (Morbihan) 10 Républicains Dix chouans sont fusillés[131].
Exécutions de Mayenne Mayenne (Mayenne) 28 Républicains Vingt-huit rebelles pris dans l'hôpital de la ville sont jugés par le tribunal criminel sur ordre du représentant Le Tourneur et fusillés[132].
Fusillades du Marillais - Le Marillais (Maine-et-Loire) ~ 2 000 Républicains Environ 2 000 prisonniers vendéens, dont une moitié de femmes et d'enfants, sont fusillés par la garnison de Saint-Florent-le-Vieil, commandée par le général Maximin Legros[133],[134],[135].
Massacre de Noyal-Muzillac Noyal-Muzillac (Morbihan) 8 Républicains Des habitants sont fusillés, ou tués en essayant de fuir, par les troupes de l'armée révolutionnaire de Le Batteux[136].
Massacre de Juigné-sur-Loire Juigné-sur-Loire (Maine-et-Loire) 124 Républicains 124 prisonniers vendéens sont fusillés sur ordre de la commission Parein-Félix[137],[138]
Exécutions de Saint-Malo - Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) 88 à 200+ Républicains Exécutions de prisonniers après jugements de la commission O'Brien. Le nombre des morts est inconnu. Plus de 200 rebelles sont exécutés selon une lettre du représentant Laplanche en . 88 victimes sont identifiées[139],[140]
Exécutions de Châteauneuf-sur-Sarthe - Châteauneuf-sur-Sarthe (Maine-et-Loire) 19 Républicains 19 prisonniers vendéens sont fusillés[141].
Bataille de Bouin Bouin (Vendée) 25+ Républicains Après la bataille de Bouin, les républicains massacrent les blessés et les malades vendéens laissés sur place. Seules 25 victimes, toutes originaires de Bouin, sont identifiées[142].
Fusillades de Doué-la-Fontaine - Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire) 200 Républicains 200 prisonniers vendéens sont fusillés et 11 guillotinés après jugement de la commission Parein-Félix, laquelle ne prononce que 15 acquittements[143].
Exécutions de Sablé-sur-Sarthe Sablé-sur-Sarthe (Sarthe) 12 Républicains Douze prisonniers, dont sept femmes, sont condamnés à mort par la commission Thirion et exécutés pour « avoir suivi les brigands de la Vendée »[144].
Exécutions de Fontenay-le-Comte - Fontenay-le-Comte (Vendée) 192 Républicains 192 prisonniers sur 332 jugés, sont condamnés à mort et fusillés après jugement de la commission militaire mise en place par le représentant Lequinio. Il y a au total 230 exécutions à Fontenay, du au [145],[146].
Exécutions de Saumur - Saumur (Maine-et-Loire) 45 Républicains 29 prisonniers vendéens sont guillotinés et 16 fusillés[143].
Fusillade de Sablé-sur-Sarthe Sablé-sur-Sarthe (Sarthe) 122 Républicains 122 prisonniers vendéens sont fusillés[147].
Massacre de La Flèche - La Flèche (Sarthe) 1 000 Républicains Le 10 décembre, 700 Vendéens sont « tués et massacrés » dont 100 dans la ville et 600 dans les villages des environs, selon les déclarations du général Westermann. Le lendemain, 300 malades et blessés vendéens sont achevés par les hommes de la division Kléber [148].
Bataille du Mans - Le Mans (Sarthe) Plusieurs milliers Républicains 10 000 à 15 000 vendéens, hommes, femmes et enfants, sont tués dans la ville et sur la route de Laval, tant par les combats que par les massacres. 600 prisonniers sont fusillés après le combat, 400 malades et blessés sont achevés dans les hôpitaux[25],[47],[48].
Exécutions du Mans Le Mans (Sarthe) 12 Républicains 12 prisonniers vendéens sont exécutés après jugement de la commission Bignon[48].
Massacre de Nort-sur-Erdre Nort-sur-Erdre (Loire-Atlantique) 300 à 400 Républicains 300 à 400 traînards vendéens sont massacrés par l'avant-garde de Westermann[149].
Exécutions de Fougères Près de Fougères (Ille-et-Vilaine) 6 Républicains 12 chouans sont capturés par les troupes du général Beaufort et 6 d'entre eux pris les armes à la main sont aussitôt fusillés[132].
Exécutions de Laval - Laval (Mayenne) 28 Républicains 28 prisonniers sont condamnés à mort et exécutés après jugement de la commission Proust, d'Angers[150].
Fusillade de Saumur - Saumur (Maine-et-Loire) 154 Républicains 154 prisonniers vendéens sont fusillés au bois d'Asnières après jugement devant la commission Parein-Félix[143].
Exécutions de Mayenne - Mayenne (Mayenne) 39 Républicains 39 prisonniers sont condamnés à mort et fusillés et 4 sont acquittés, après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne[151]
Massacres de Savenay - Savenay et Prinquiau (Loire-Atlantique) 2 000+ Républicains Après la bataille de Savenay, 661 Vendéens faits prisonniers sont fusillés après un jugement de la commission Bignon. Des milliers d'autres sont envoyés à Nantes, à la prison de l'Entrepôt des cafés, et des centaines d'autres sont exécutés sans jugement par les troupes lancées à la poursuite des fuyards[152].
Fusillade de Saumur Saumur (Maine-et-Loire) 233 Républicains 233 prisonniers vendéens sont fusillés aux buttes de Bournan après jugement devant la commission Parein-Félix[143].
Exécutions d'Ernée Ernée (Mayenne) 4 Républicains Quatre prisonniers sont fusillés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne[150].
Fusillades des Ponts-de-Cé - Les Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire) 1 500 à 1 600 Républicains Environ 1 500 prisonniers vendéens sont exécutés sans jugement sur ordre des représentants Hentz et Francastel, au cours d'une douzaine de fusillades[153],[154].
Fusillades de Sainte-Gemmes-sur-Loire - Sainte-Gemmes-sur-Loire (Maine-et-Loire) 1 500 à 1 800 Républicains Quatre fusillades ont lieu dans un lieu-dit appelé « la Grande Prée »[153].
Exécutions de Sablé-sur-Sarthe - Sablé-sur-Sarthe (Sarthe) 31 Républicains 31 prisonniers vendéens et chouans sont exécutés après jugement de la seconde commission de la Sarthe[155]
Fusillades de Noirmoutier - Île de Noirmoutier (Vendée) 1 200 à 1 500 Républicains Après leur capitulation à la bataille de Noirmoutier, les prisonniers vendéens, dont le général Maurice d'Elbée, sont fusillés sur ordre d'une commission militaire mise en place par les représentants en mission Prieur de la Marne, Turreau et Bourbotte, malgré la promesse de vie sauve faite par le général Haxo[156],[157].
Exécutions du Mans - Le Mans (Sarthe) 135 Républicains 135 prisonniers vendéens et chouans du Maine sur 148 sont condamnés à mort par le tribunal criminel de la Sarthe et exécutés. Seuls des prisonniers âgés de 15 ans sont épargnés[158]
Exécutions de Sablé-sur-Sarthe - Sablé-sur-Sarthe (Sarthe) 10 Républicains 10 prisonniers vendéens sont condamnés à mort par la commission Proust d'Angers et exécutés[158].
Fusillades d'Avrillé - Avrillé (Maine-et-Loire) 863 à 2 480 Républicains Des milliers de prisonniers, majoritairement vendéens, hommes et femmes, sont fusillés, pour certains après condamnations des commissions militaires Parein-Félix et Proust, et d'autres sans jugement. 863 victimes sont identifiées[159],[160].
Massacre de Legé Legé (Loire-Atlantique) 64 Républicains 64 prisonniers vendéens sont fusillés après jugement d'une commission militaire[65].
Massacre de La Gaubretière La Gaubretière (Vendée) 10 Républicains Environ 10 hommes sont surpris à la ferme de la Petite Renaudière où se déroule une messe tenue par un prêtre réfractaire, ils sont fusillés à cause de leur refus de crier « Vive la République ! »[161].
Massacre de La Claie Bouin (Vendée) 30+ Républicains Plus d'une trentaine d'hommes sont fusillés près du port de La Claie[162].
Massacres de Cernusson, Montilliers et Les Cerqueux-sous-Passavant Cernusson, Montilliers et Les Cerqueux-sous-Passavant (Maine-et-Loire) 70+ Républicains La colonne infernale du général Louis Bonnaire massacre 40 habitants à Cernusson, dont le maire, environ 30 femmes et enfants à Montilliers, ainsi qu'un nombre inconnu d'habitants des Cerqueux-sous-Passavant[163]
Massacres de Frossay Frossay (Loire-Atlantique) ~ 20 Républicains Environ 20 Vendéens sont massacrés[164].
Massacres de Saint-Aubin-du-Plain Saint-Aubin-du-Plain (Deux-Sèvres) 79 Républicains 79 habitants massacrés par la colonne infernale du général Louis Grignon[165]
Massacres d'Étusson Étusson (Deux-Sèvres) Inconnu Républicains Massacre d'habitants par la colonne infernale du général Grignon[165].
Massacres de Maulévrier et Yzernay Maulévrier et Yzernay (Maine-et-Loire) 14 Républicains 14 femmes et filles sont fusillées par la colonne du général Caffin[166].
Massacre de Gonnord Gonnord (Maine-et-Loire) 200 Républicains Environ 200 habitants sont massacrés par la colonne du général Crouzat, 2 femmes et 30 enfants auraient été enterrés vivants[167],[168]
Massacre de La Jumellière La Jumellière (Maine-et-Loire) 37+ Républicains Des habitants dont 37 femmes et enfants, ainsi que les conseillers municipaux et le prêtre constitutionnel sont massacrés à la baïonnette dans un pré par la colonne infernale du général Cordellier[169],[170].
Massacre de Melay Melay (Maine-et-Loire) 52 Républicains 29 femmes et 23 enfants sont fusillés par la colonne infernale du général Cordellier[171].
Massacre de Chanzeaux Chanzeaux (Maine-et-Loire) 14 Républicains 14 femmes et un vieillard sont fusillés en chantant le Salve Regina, auquel les soldats répondent par La Marseillaise[172].
Massacre de Saint-Pierre-des-Échaubrognes Saint-Pierre-des-Échaubrognes (Deux-Sèvres) 14 Républicains 14 femmes sont fusillées par la colonne du général Caffin[173].
Exécutions de Vitré - Vitré (Ille-et-Vilaine) 28 Républicains La commission Vaugeois prononce 28 condamnations à mort, 16 aux fers, 11 à la détention contre 354 acquittements[117].
Massacre de Châteaumur Châteaumur (Vendée) 10 Républicains 10 personnes sont tuées par la colonne du général Grignon[174].
Massacre de Saint-André-sur-Sèvre Saint-André-sur-Sèvre (Deux-Sèvres) Inconnu Républicains Massacre des habitants par la colonne de Lachenay[165].
Massacre de Saint-Mesmin Saint-Mesmin (Vendée) 6 Républicains Bien que le bourg soit patriote, des viols sont commis et 6 habitants sont tués par les hommes de la colonne de Lachenay, mais la plupart réussissent à s'enfuir[175].
Massacre de Cerizay Cerizay (Deux-Sèvres) ~ 300 (?) Républicains Le bourg de Cerizay, patriote, est épargné, mais les habitants des fermes et des villages de la commune sont massacrés, y compris les femmes et les enfants. Le général Grignon annonce un bilan de 300 morts, mais ce nombre est probablement exagéré[174],[176],[177],[178]
Massacre de La Caillère La Caillère (Vendée) 15 Républicains 15 prisonniers vendéens sont fusillés par les républicains des 1re et 2e colonnes infernales[165].
Massacre de Saint-Sulpice-en-Pareds Saint-Sulpice-en-Pareds (Vendée) 18 Républicains 18 prisonniers vendéens sont fusillés par les républicains des 1re et 2e colonnes infernales[165].
Massacre de La Flocellière La Flocellière (Vendée) Inconnu Républicains Les habitants sont massacrés par la colonne du général Grignon[174].
Massacre du Boupère Le Boupère (Vendée) 19 Républicains Le général Grignon fait fusiller 19 prisonniers[174].
Massacre de La Poitevinière La Poitevinière (Vendée) Inconnu Républicains Des femmes et des enfants sont découverts, cachés derrière des taillis et massacrés par les républicains de la colonne du général Jean-Baptiste Moulin, un petit enfant est promené au bout d'une pique par un soldat[179].
Massacre de La Meilleraie-Tillay La Meilleraie-Tillay (Vendée) 24 à 25 Républicains Des républicains menés par Grammont fusillent 24 ou 25 personnes[180],[181].
Massacre de Pouzauges Pouzauges (Vendée) 30 Républicains 30 prisonnières vendéennes sont violées par les officiers de la colonne Grignon, puis fusillées près du donjon du château[174].
Massacre des Herbiers Les Herbiers (Vendée) Inconnu Républicains Les troupes du général Amey massacrent des habitants sur la route de La Rochelle, tuant indistinctement femmes et enfants, rebelles et patriotes[182]. Au château de Boistissandeau, une femme de 84 ans et ses deux filles sont sabrées par des hussards[174].
Massacre du Parc-Soubise Mouchamps (Vendée) 200 Républicains Environ 200 habitants sont fusillés au château du parc Soubise par la colonne de Lachenay et leurs corps sont ensuite brûlés[183],[184],[185].
Massacre de Saint-Laurent-sur-Sèvre Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée) 20 Républicains Environ 20 prisonniers vendéens fusillés par la colonne du généralCaffin.
Massacre de La Gaubretière La Gaubretière (Vendée) 85 Républicains L'église est prise d'assaut par la colonne Boucret : 32 défenseurs sont tués et 53 sont pris et fusillés, dont une vingtaine de femmes[186].
Massacre de Gesté Gesté (Maine-et-Loire) 138 Républicains 138 habitants sont massacrés par la colonne du général Cordellier[187].
Massacre de Montfaucon Montfaucon (Maine-et-Loire) 41 Républicains 41 habitants sont massacrés par la colonne du général Cordellier[188].
Massacre de Venansault Venansault (Vendée) ~ 100 Républicains Environ 100 femmes et enfants sont tués et coupés en morceaux par des hommes de la colonne Duquesnoy[189].
Massacre de Tiffauges Tiffauges (Vendée) ~ 600 Républicains Le général Cordellier écrit : « Indépendamment que tout brûle encore, j'ai fait passer derrière la haie 600 particuliers des deux sexes »[190].
Massacre des Landes-Genusson Les Landes-Genusson (Vendée) 98 Républicains 98 personnes sont massacrées par la colonne du général Cordellier.
Massacre de Clisson Clisson (Loire-Atlantique) 18 Républicains Des Vendéens sont jetés morts ou vivants dans le puits du château de Clisson. Dix-huit squelettes sont exhumés en 1961[191].
Massacre de La Limouzinière La Limouzinière (Loire-Atlantique) ~ 100 Républicains Une centaine de femmes et d'enfants sont égorgés dans le bourg et d'autres dans les environs, par la colonne Duquesnoy. Quelques habitants parviennent à se sauver à la suite de l'attaque des troupes de Charette lors de la bataille de Saint-Colombin. Dans ses mémoires, l'officier vendéen Lucas de La Championnière écrit : « Nous trouvions à chaque pas les corps des femmes et des enfants qui venaient d'être massacrés, et dans le bourg de la Limouzinière on en compta cent d'égorgées : la nécessité de marcher sur nous en sauva quelques-unes »[192].
Massacre d'Apremont Apremont (Vendée) 103 Républicains 75 hommes et 27 femmes sont fusillés par le 1er bataillon de volontaires de Paris[193].
Massacre de Vieillevigne Vieillevigne (Loire-Atlantique) 15 Républicains 15 personnes exécutées par la colonne du général Cordellier[174].
Massacre des Brouzils Les Brouzils (Vendée) ~ 100 Républicains Environ 100 personnes massacrées par la colonne du général Cordellier[194].
Massacre de Chavagnes-en-Paillers Chavagnes-en-Paillers (Vendée) 201+ Républicains Au moins 201 habitants sont massacrés par la colonne du général Cordellier[195].
Bataille de Bressuire Bressuire (Deux-Sèvres) Inconnu Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens D'après l'administrateur Jarry, les Vendéens exécutent des malades et des blessés trouvés dans les hôpitaux lors de la bataille de Bressuire [196].
Massacre de Vieillevigne et Montbert Vieillevigne et Montbert (Loire-Atlantique) 35 Républicains 35 personnes sont exécutées par la colonne du général Cordellier[194].
Massacre de Saint-Sulpice-le-Verdon Saint-Sulpice-le-Verdon (Vendée) 50 Républicains 50 habitants sont massacrés par la colonne Cordellier[197].
Massacre de La Gaubretière La Gaubretière (Vendée) 107 à 128 Républicains 107 à 128 habitants, dont 67 femmes et 10 enfants, sont massacrés par la colonne du général Huché[198],[199].
Massacre de La Verrie La Verrie (Vendée) Inconnu Républicains Huché écrit avoir fait « passer au fil de la baïonnette tout ce que j'y ai trouvé, à la réserve des enfants »[199].
Noyade de la baie de Bourgneuf Baie de Bourgneuf (Loire-Atlantique) 41 Républicains Une noyade est ordonnée par l'adjudant-général Lefebvre et le commandant Foucault. 41 personnes, dont 2 hommes, parmi lesquels un vieillard aveugle de 78 ans, 12 femmes, 12 filles, 10 enfants âgés 6 à 10 ans et 5 nourrissons sont embarqués à Paimbœuf sur un navire, conduits au large et précipités dans les flots[200],[201].
Massacre de Vezins Vezins (Maine-et-Loire) ~ 300 Républicains Le général Huché écrit : « Nous passâmes par Vezins où nous tuâmes tout ce que nous y trouvâmes. J'ai incendié les villages et tué à peu près 300 de ces scélérats par-ci par-là »[202].
Massacre des Lucs-sur-Boulogne - Les Lucs-sur-Boulogne (Vendée) 500 à 590 Républicains 500 à 590 habitants sont massacrés par la colonne infernale du général Cordellier. 564 victimes sont recensées par l'abbé Charles Vincent Barbedette, dont 109 enfants de moins de 7 ans[203],[204].
Massacre de Saint-Étienne-du-Bois Saint-Étienne-du-Bois (Vendée) 66 Républicains 66 personnes sont massacrées par la colonne du général Cordellier[69].
Bataille de La Roche-sur-Yon La Roche-sur-Yon (Vendée) Inconnu Républicains Les blessés de l'armée de Charette, transportés sur des charrettes, sont sabrés par des hussards[205].
Exécutions de Lassay-les-Châteaux - Lassay-les-Châteaux (Mayenne) 6 Républicains 6 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 22 sont acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne[150].
Massacre de La Remaudière La Remaudière (Loire-Atlantique) 5 Républicains 5 personnes sont tuées dans les landes de Sainte-Catherine par la colonne Cordellier[206].
Massacre de Beauchêne La Chapelle-Basse-Mer (Loire-Atlantique) 26 Républicains 26 personnes, dont 11 femmes, 9 enfants de moins de 11 ans, et trois nouveau-nés sont tués par la colonne Cordellier dans le village de Beauchêne[207].
Massacre du Puiset-Doré Le Puiset-Doré (Maine-et-Loire) 56 Républicains 56 personnes sont tuées par la colonne du général Cordellier[208].
Exécutions d'Ernée - Ernée (Mayenne) 34 Républicains 34 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés, 4 sont condamnés à la détention et 39 sont acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne[150].
Massacre du Fief-Sauvin Le Fief-Sauvin (Maine-et-Loire) 178 Républicains 178 personnes, dont 53 enfants de moins de 10 ans, sont massacrées par la colonne Cordellier.
Massacre de La Chaussaire La Chaussaire (Maine-et-Loire) 42 Républicains 42 femmes et enfants sont massacrées par la colonne Cordellier.
Massacre de Montrevault Montrevault (Maine-et-Loire) 72 Républicains 72 personnes sont massacrées par la colonne Cordellier[209].
Massacres de Plaudren, Saint-Jean-Brévelay, Plaudren et Bignan - Plaudren, Saint-Jean-Brévelay, Plaudren et Bignan (Morbihan) 20 Républicains 20 chouans et paysans sont exécutés sommairement après le combat de Mangolérian[210].
Massacre de Saint-Laurent-des-Autels - Saint-Laurent-des-Autels (Maine-et-Loire) 230 Républicains 230 personnes, dont 93 hommes, 66 femmes et 71 enfants, sont massacrés par la colonne du général Cordellier[211],[212].
Massacre de Champtoceaux - Champtoceaux (Maine-et-Loire) 82 Républicains 82 habitants sont massacrés par la colonne du général Cordellier[213],[214].
Massacre de Liré - Liré (Maine-et-Loire) 102 Républicains 102 habitants sont massacrés par la colonne du général Cordellier.
Massacre de Drain - Drain (Maine-et-Loire) 106 à 108 Républicains 106 à 108 habitants sont massacrés par la colonne du général Cordellier[215].
Massacre de La Chapelle-Basse-Mer - La Chapelle-Basse-Mer (Loire-Atlantique) 118+ Républicains Au moins 118 habitants sont massacrés par la colonne du général Cordellier[209].
Massacre de Saint-Julien-de-Concelles - Saint-Julien-de-Concelles (Loire-Atlantique) Inconnu Républicains Les habitants sont massacrés par la colonne du général Cordellier[216].
Massacre de La Remaudière - La Remaudière (Loire-Atlantique) 96 Républicains 96 habitants sont massacrés par la du général Cordellier, dont 8 bébés, 20 enfants entre 2 et 11 ans, 10 adolescents de 12 à 18 ans, 22 femmes et 17 hommes adultes, 19 personnes âgées de plus de 60 ans[206].
Massacre de La Boissière-du-Doré - La Boissière-du-Doré (Loire-Atlantique) 48 Républicains 48 personnes sont massacrées par la même colonne, dont 5 hommes et 8 femmes de plus de 60 ans, 5 bébés de moins de 2 ans, 6 fillettes et 4 garçons de moins de 11 ans, 4 adolescents, 7 femmes et 9 hommes adultes[217].
Exécutions de Vannes Vannes (Morbihan) 9 Républicains 9 chouans sont fusillés sur la Garenne[218].
Exécutions de Mayenne - Mayenne (Mayenne) 14 Républicains 14 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 3 sont condamnés à la réclusion, 2 à la détention et 7 sont acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne[150].
Exécutions de Paimbœuf - Paimbœuf (Loire-Atlantique) 103 Républicains 103 prisonniers sur 162 sont condamnés à mort par la commission militaire révolutionnaire Lenoir et exécutés[219],[220].
Massacre de la forêt de Vezins Vezins (Maine-et-Loire) Inconnu Républicains La colonne de Cordellier, désormais commandée par Crouzat, fouille la forêt et trouve des blessés et « quelques femmes de brigands, cachées ça et là, qui ont été exterminées »[221].
Massacre de Château-Guibert - Château-Guibert (Vendée) 80 Républicains 80 hommes, femmes et enfants sont massacrés par une troupe de la colonne du général Huché menée par le capitaine Goy-Martinière[222],[223].
Massacre de Tiffauges Tiffauges (Vendée) Inconnu Républicains Des habitants sont fusillés dans le Pré-Guérin, près du château de Tiffauges par la colonne du général Crouzat[224].
Massacre du château d'Aux - La Montagne (Loire-Atlantique) 209 Républicains 209 hommes de Bouguenais, âgés de 15 à 78 ans, sont condamnés à mort par la commission Bignon et fusillés à La Montagne près du château d'Aux[225],[226].
Massacre de Maisdon-sur-Sèvre Maisdon-sur-Sèvre (Loire-Atlantique) 300 à 400 (?) Républicains Le général Cambray écrase un rassemblement. Le massacre fait peut-être 300 à 400 morts, dont des femmes et des enfants[227].
Massacre de Torfou Torfou (Maine-et-Loire) 141 Républicains Des habitants sont massacrés par la colonne du général Cordellier. 141 au total sont tués par les colonnes infernales[228].
Massacre de Clisson Clisson (Loire-Atlantique) ~ 30 Républicains Environ 30 personnes cachées dans les ruines du château sont massacrées la colonne du général Cordellier[229].
Massacre des bois de la Frappinière Cossé-d'Anjou (Maine-et-Loire) 15 Républicains 15 femmes et enfants sont tués par les républicains dans les bois de la Frappinière[230].
Massacre de Montilliers Montilliers (Maine-et-Loire) 20 Républicains 22 femmes et enfants sont capturés dans le bois des Marchais par un détachement du camp dit « du Moulin ». Vingt d'entre eux sont fusillés au Moulin de la Reine et seuls deux enfants sont épargnés[230].
Massacre de Chanzeaux Chanzeaux (Maine-et-Loire) 170 Républicains 170 habitants, aux trois quarts des femmes et des enfants, sont massacrés par la colonne républicaine de l'adjudant-général Dusirat[231].
Massacre de Saint-Lambert-du-Lattay et Gonnord Saint-Lambert-du-Lattay et Gonnord (Maine-et-Loire) Inconnu Républicains Le général Grignon écrit avoir « fait tuer quantité d'hommes et de femmes »[232].
Exécutions de Laval - Laval (Mayenne) 101 Républicains 101 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 44 sont condamnés à la détention et 273 sont acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne[127].
Exécutions de Fougères - Fougères (Ille-et-Vilaine) 44 Républicains 44 prisonniers sont exécutés à Fougères après avoir été condamnés par la commission Brutus Magnier[233].
Bataille de Moutiers-les-Mauxfaits Moutiers-les-Mauxfaits (Vendée) 92 Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens 92 patriotes sont massacrés par les troupes de Charette lors de la bataille de Moutiers-les-Mauxfaits[234],[235].
Massacre de Champtoceaux Champtoceaux (Maine-et-Loire) 37 Républicains 37 habitants sont tués par les républicains, dont 28 sont enfumés dans la grotte de Vau-Brunet, seuls une femme et un enfant en ressortent vivants[213],[236].
Exécutions de Saint-Méen-le-Grand Saint-Méen-le-Grand (Ille-et-Vilaine) 9 à 27 Républicains Selon Toussaint du Breil de Pontbriand, 27 paysans sont fusillés sans jugement le 19 mai, sur ordre du général républicain Vachot[237]. Le général Vachot déclare quant à lui avoir fait fusiller neuf chouans[238].
Exécutions de Noirmoutier - Île de Noirmoutier (Vendée) 25 Républicains 25 prisonniers sont condamnés à mort et fusillés après jugement de la commission Félix d'Angers. 18 accusés sont condamnés à la déportation et 600 acquittés[239].
Exécutions de Craon - Craon (Mayenne) 19 Républicains 19 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 3 sont condamnés à la détention et 30 acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne[150].
Massacre de Rouans Rouans (Loire-Atlantique) 60 Républicains 60 réfugiés sont tués dans la forêt de Princé par la troupe de l'adjudant-général Lefebvre[240].
Massacre de Legé et des Lucs-sur-Boulogne - Environ de Legé et des Lucs-sur-Boulogne (Vendée) 500 Républicains Depuis Montaigu, le général Huché se lance à la poursuite de l'armée de Charette, mais ses troupes commettent surtout des massacres et des incendies jusqu'à Palluau[241],[242]. Selon le témoignage de Pierre Blanconnier, guide de la colonne, plus de 500 personnes sont tuées « dans les champs et leurs maisons »[241]. À Legé, le village de La Bésilière, ancien quartier-général de Charette, est incendié et 50 à 60 hommes et femmes qui y sont trouvés sont tués[243].
Massacre de Champtoceaux - Champtoceaux (Maine-et-Loire) 13 Républicains 13 personnes sont assassinées par les républicains[213],[236].
Exécutions de Château-Gontier - Château-Gontier (Mayenne) 10 Républicains 10 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 8 sont condamnés à déportation et 17 acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne[150].
Massacre de Saint-Laurent-des-Mortiers Saint-Laurent-des-Mortiers (Mayenne) 8 Drapeau des armées catholiques et royales Chouans 8 patriotes sont fusillés par les chouans de Coquereau. Seuls quelques vieillards sont sauvés lorsque des femmes s'interposent[244].
Exécutions de Laval - Laval (Mayenne) 15 Républicains 15 prisonniers sont condamnés à mort et guillotinés. 45 sont condamnés à la détention, 1 à la déportation à vie et 152 acquittés après jugement de la commission révolutionnaire de la Mayenne[127].
Mémorial situé au 7 rue des Martyrs, à Nantes
Plaque commémorative située sur la façade de l’ancienne prison de l'Entrepôt des cafés, au 2 rue Lamoricière à Nantes.
La mort du général D'Elbée, huile sur toile de Julien Le Blant, 1878, musée du Château, Noirmoutier-en-l'Île.
Le massacre du Carrefour-des-chats (vitrail de l'église de La Salle-de-Vihiers, par R. Desjardins, 1931).
Vitrail martyrologe situé dans l'église de Chanzeaux.
Les fusillades d'Avrillé, vitrail de l'église d'Avrillé par Jean Clamens, 1894.
Ruines du château de Pouzauges dans lesquelles 30 femmes sont fusillées le 30 janvier 1794.
Ruines du château du parc Soubise à Mouchamps devant lequel 200 personnes sont fusillées le 31 janvier 1794[245].
Assassinat d'une femme vendéenne et de sa fille par des soldats de la colonne Bonnaire (vitrail de l'église de La Salle-de-Vihiers, par R. Desjardins, 1931).
Puits du château de Clisson.
Le massacre des Lucs-sur-Boulogne
Le Château d'Aux
Massacre du Moulin-de-la-Reine, le (vitrail de l'église de Montilliers, par Jean Clamens, 1901).
Les fusillades du Marillais, vitrail de la chapelle du Marillais.
Croix commémorative du massacre du Puiset-Doré.

1795[modifier | modifier le code]

Dates inconnues

Janvier 1795[modifier | modifier le code]

Le 27
  • Melrand : plusieurs habitants, dont des femmes, des enfants et des vieillards sont massacrés par des soldats républicains après un combat contre les chouans[248].

Février 1795[modifier | modifier le code]

La Chapelle de La Madeleine à Malestroit - 15 nivose an III, huile sur toile d'Alexandre Bloch, 1886, musée des beaux-arts de Quimper.
Le 13
  • Landévant : 6 chouans, dont le chef Louis Calan sont fusillés après un combat, sur ordre du représentant Louis-Urbain Brüe[249].

Avril 1795[modifier | modifier le code]

Le 12

Mai 1795[modifier | modifier le code]

Le 28

Juin 1795[modifier | modifier le code]

Le 8
  • Brée : une vingtaine de soldats républicains et quelques patriotes de la commune se rendent aux chouans mais ils sont fusillés malgré la promesse d'avoir la vie sauve[252].
Le 11
Le 26

Juillet 1795[modifier | modifier le code]

Le 21
Le 24
Le 26

Août 1795[modifier | modifier le code]

Les fusillés de Vannes, peinture de R. de Coueson, 1895.
Le 1er
  • Saint-Gilles-du-Mené : 18 personnes; des chouans blessés aux combats de Josselin et de Coëtlogon, des domestiques et trois ouvriers, sont surpris par des républicains Cents-Sols au château de Bocenit et fusillés sur place, un seul survit à ses blessures[259],[260].
Du 1er au 25
Le 9

Novembre 1795[modifier | modifier le code]

Le 8

Décembre 1795[modifier | modifier le code]

Le 2

1796[modifier | modifier le code]

Janvier 1796[modifier | modifier le code]

Le courrier des Bleus, huile sur toile de Julien Le Blant, 1882.
Le 23
  • Plumaugat : 10 habitants, dont une femme, sont massacrés par des soldats républicains[271].
Le 24
  • En représailles du massacre de Plumaugat, le chef chouan Lantivy fait fusiller environ 20 prisonniers républicains du bataillon de l'Ain[271].
Le 31
Du au 1er février

Février 1796[modifier | modifier le code]

Le 20
Le 25

Mars 1796[modifier | modifier le code]

Le 16
  • Argentré : 11 personnes, hommes et femmes, chouans ou suspectés d'avoir des attaches avec eux, sont fusillés par des soldats républicains d'une colonne mobile[278].
Le 29
  • Nantes : Exécution de François Athanase Charette de la Contrie sur la place des agriculteurs.

Avril 1796[modifier | modifier le code]

début avril
  • Locminé : 18 Chouans sont fusillés par les républicains, sur ordre du général Mermet[279].
Du 1er au 13
  • Bayeux : 18 chouans, âgés de 18 à 27 ans, sont condamnés à mort et fusillés malgré une capitulation signée. Un autre est exécuté à Caen, un deuxième est délivré, le sort du troisième est inconnu[280].
Les 7 et 8
Le 14
Le 30

Mai 1796[modifier | modifier le code]

Le 5
Le 15
  • Saint-Cornier-des-Landes : 11 soldats républicains sont fusillés par les chouans. Quatre autres sont épargnés contre un enrôlement chez les rebelles[280].

1798[modifier | modifier le code]

Décembre 1798[modifier | modifier le code]

Le 22 ou 23

1799[modifier | modifier le code]

Juillet 1799[modifier | modifier le code]

Le 24

Octobre 1799[modifier | modifier le code]

Le 29

Novembre 1799[modifier | modifier le code]

Le 4
  • Brémelin, entre Guéhenno et Saint-Jean-Brévelay : des soldats républicains sont faits prisonniers par les Chouans de Cadoudal lors de la bataille du Mont-Guéhenno. Les témoignages divergent, selon des officiers chouans, tous les prisonniers, au nombre de 32, sont fusillés. Cependant d'après le rapport de la municipalité républicaine de Pontivy, excepté les officiers, tous les prisonniers, au nombre de 22, ont été relâchés et conduits sur la ville contre la promesse de ne plus porter les armes[290].
Le 5
Le 24

1800[modifier | modifier le code]

Janvier 1800[modifier | modifier le code]

Le 25
Le 27
Le 28

Février 1800[modifier | modifier le code]

Le 18
  • Verneuil-sur-Avre : le général chouan Louis de Frotté et six de ses officiers, venus négocier leur capitulation, sont arrêtés par les soldats du général Guidal. Bien que porteurs d'un sauf-conduit, les officiers chouans sont condamnés à mort et fusillés[297].

Références[modifier | modifier le code]

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  2. Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, Mémoires d'un officier vendéen, p. 12-14.
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  11. Émile Fournier, La Terreur bleue, p. 56-57.
  12. Yves Gras, La guerre de Vendée : 1793-1796, Paris, Economica, coll. « Campagnes et stratégies », , 184 p. (ISBN 978-2-7178-2600-5), p. 40-42
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  18. Étienne Aubrée, Le général de Lescure, librairie académique Perrin, 1936, p. 156-164
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  23. Yves Gras, La Guerre de Vendée, p. 152.
  24. Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, Mémoires d'un officier vendéen, p. 127-128.
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  30. Jean-Clément Martin, Blancs et Bleus dans la Vendée déchirée, p. 134-135.
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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]