Liste de jeux de rôle et pratiques BDSM
Cet article établit une liste de jeux de rôle et pratiques BDSM. Le sigle BDSM (pour Bondage - Discipline, Domination - Soumission, Sado-Masochisme) désigne une forme d'échange contractuel utilisant la douleur, la contrainte, l'humiliation ou la mise en scène de divers fantasmes dans un but érogène. Certaines pratiques sont mixtes, d'autres sont adaptées pour l'homme ou la femme.
Jeux mixtes[modifier | modifier le code]
- Bondage et utilisation de menottes, cordes, colliers, bâillons, chaînes, cagoules contraignantes, vacuum bed, sleeping bag (généralement en cuir), monogant, palan de suspension.
- Camisoles.
- Privation sensorielle comme l'asphyxie érotique.
- Momification.
- Tonte et rasage des cheveux, du pubis, des aisselles, du reste du corps.
- Corset, port de corset, minerve, vêtements contraignants.

Gravure de John Willie.
- Discipline, marquée par divers châtiments corporels.
- Fantasme d’être pendu, étranglé ou noyé[1].
- Enfermement.
- Humiliations par des tenues, des insultes ou des positions.
- Chantage.
- Viol théâtralisé.
- Jeux de bougie.
- Électro-stimulation, pénétration par un plug branché sur pile, colliers pour encercler les testicules (pour les hommes), le sexe.
- Piétinement du corps du sujet (pratique appelée trampling par les Anglo-saxons).
- Lavement érotique.
- Jeux sexuels à base de pénétrations (sodomie, utilisation de jouets sexuels)

The Bellifortis sketch, ceinture de chasteté (ca. 1405).
- Chasteté : obligation semi permanente du port d'une cage chasteté pour l'homme et d'une ceinture de chasteté chez la femme.
- Privation d'orgasme.
- Utilisation d'un rosebud, plug porté par le soumis ou la soumise.
- Facesitting.
- Exhibition.
- Rubber doll, enfermement total dans des vêtements de latex avec le visage recouvert d'un masque de femme.
- Urolagnie.
- Scatophilie.
- Cannibalisme retourné[précision nécessaire].
- Heavy rubber.
- Suspensions par les pieds, sur une croix qui tourne, dans un harnais, dans une cage en cuir.
- Appartenance par marquage, tatouage ou branding (marquage au fer, encore appelé « baiser de feu » par les Américains).
- Piercing génital féminin et piercing génital masculin.
- Fétichisme du pied.

Gravure de John Willie.
Jeux de rôles[modifier | modifier le code]
- Adoration du maître ou de la Maîtresse[2].
- Jeux d'enfants.
- Jeux de service, valet ou femme de ménage par exemple.
- Devenir animal, cheval, chien, chienne, porc, truie.
- Pony-play : le dominé (ponyboy ou ponygirl) est harnaché comme un cheval de course et tirer un sulky.
- Mise en scène du mari cocu.
- Mise en scène de fantasme d'être proie.
- Jeux de rôle médicaux du type auscultation, pénétration, utilisation du spéculum, piqûres, fouille corporelle, clystérophilie et associés aux fétichismes de l'uniforme d'infirmière, de praticiens, ou des blouses blanches.
- Militaire ou policier.
- École.
- Milieu religieux.
- Scène de kidnapping.
Femmes seules[modifier | modifier le code]
- Port d'un œuf dans le ventre de la soumise ou d'un plug ou encore d'un papillon sur le clitoris.
- Bondage et torture des seins, notamment à l'aide de pinces à sein.
Hommes seuls[modifier | modifier le code]
- Féminisation, les hommes pouvant ainsi exprimer le désir d'être femme.
- Ballbusting, pratique des coups portés aux testicules.
- Jeux autour de la chasteté pour homme telles les cages de chasteté.
- Élongation des testicules avec des poids.
Références[modifier | modifier le code]
- Françoise Maîtresse, « Le noyé »
- Revue littéraire Digraphe N°79 - Hiver 1997