Limas
Limas | |
![]() L'église | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Canton | Gleizé |
Intercommunalité | Villefranche-Beaujolais-Saône |
Maire Mandat |
Michel Thien 2014-2020 |
Code postal | 69400 |
Code commune | 69115 |
Démographie | |
Gentilé | Limassiens et les Limassiennes |
Population municipale |
4 754 hab. (2016 ![]() |
Densité | 861 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 58′ 35″ nord, 4° 42′ 22″ est |
Altitude | Min. 168 m Max. 332 m |
Superficie | 5,52 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | limas.fr |
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Limas est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Limas est une commune moyenne adjacente à Villefranche-sur-Saône située à 30 km au nord de Lyon.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Gleizé | Villefranche-sur-Saône | ![]() | |
N | Villefranche-sur-Saône | |||
O Limas E | ||||
S | ||||
Pommiers | Anse |
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune fait partie de la communauté d'agglomération Villefranche-Beaujolais-Saône.
Étymologie[modifier | modifier le code]
L'origine du nom de la commune est soit lima (boue, limon) ou mas, mans (petit enclos). Sur des cartes anciennes le nom de la commune est Lymans ou Limanz[1].
En ce qui concerne Lymanz ou Lymans, l’étude du nom permet de le faire remonter avant l’époque gallo-romaine. En effet, Ly-Manz, Le-Mans, Le-Mansus signifie en langue celte (issue du grec) « petit domaine qui constitue une unité agricole ».
Histoire[modifier | modifier le code]
Époque Romaine[modifier | modifier le code]
Sur le site de Limas, il existait déjà un village de nom celte. De nombreux soldats romains retraités s'y installèrent ensuite. Ils construisirent des villas qui devinrent de nombreux villages aux noms à consonance latine.
Une carte de 838 précise cette implantation romaine : Lymans était située en pagus lugdunensis (Pays de Lyon), dans l’ager de Buissanta (territoire occupé par plusieurs familles).
Lorsque la région fût convertie au christianisme, les limites des pagus devinrent celles des diocèses, les agers devinrent des paroisses.
Époque médiévale[modifier | modifier le code]
En 900, dans l’ager de Buissanta sont citées la villa de Buissanta et celle de Lymanz. En 940, dans le cartulaire de Savigny, Unfred de Beaujeu fait don de biens situés dans le diocèse de Lyon, dans l’ager d’Anse, dans une villa appelée Lymans. En 950, celle ci devient le siège d’une seigneurie ecclésiastique dépendante de l’abbaye de Cluny (Lymans est doyenné) et d’un seigneur vassal de Beaujeu, Guichard de Lymans. En 976, le nom apparaît dans une charte de l’Abbaye de Savigny.
En 1080, Humbert II de Beaujeu achète la mouvance de Lymans.
Vers 1280, après accord de Cluny, Beaujeu installe un prévôt, pour percevoir les redevances et faire fonction de basse justice. À cette époque, Lymans dépend à la fois d’un seigneur laïc (le seigneur de Lymans) et d’un seigneur ecclésiastique (le doyen de Lymans nommé par Cluny).
Vers le début du 12e siècle, le seigneur de Beaujeu décide la création de Villefranche-sur-Saône, à partir de terres appartenant à la seigneurie de Limas.
En 1310, le fief de Lymans fut dit « prieuré, seigneurie ecclésiastique, prévôté ».
En 1500 Pierre de Bourbon décide de transférer la prévoté à Villefranche. En 1562, la région fut dévastée par le baron des Adrets, chef du parti protestant de cette époque. Le château, abandonné par les moines réfugiés à Cluny, est mis à sac. L'abbaye de Cluny s'en sépare en 1575.
La révolution[2][modifier | modifier le code]
Il n’y eut pas de victimes à LIMAS, les nobles habitant Villefranche sur Saône depuis de nombreuses années.
Seule l’Eglise possédait des biens importants sur la commune. Ils furent saisis et revendus comme biens nationaux. Ce fut le cas du presbytère et de tous les terrains appartenant aux sœurs de l’hôpital de Villefranche sur Saône. Ces ventes accentuèrent le morcellement des domaines. L’église de Limas fut conservée comme bien communal dans le but de servir de salle de réunions.
Après la révolution[2][modifier | modifier le code]
Les citoyens de la commune durent effectuer de nombreuses dépenses pour :
- la remise en état et l’agrandissement de l’église
- la construction d’une école communale (maison mairie-école)
- la transformation des chemins de terre en routes empierrées.
Le château de Belleroche aujourd’hui disparu.
Les domaines agricoles[2][modifier | modifier le code]
En 1700, LIMANS comptait 12 domaines et 25 petits propriétaires.
En 1720, sont imposés 10 domaines et 5 vignes.
En 1740, sont imposés 8 domaines et 7 vignes.
En 1760, sont imposés 7 vignes.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[4].
En 2016, la commune comptait 4 754 habitants[Note 1], en augmentation de 6,42 % par rapport à 2011 (Rhône : +5,26 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
La ville compte :
- une école maternelle ;
- une école primaire ;
- le collège Maurice-Utrillo.
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
La Commune de Limas est régulièrement animée par la Fête des Conscrits
Santé[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Un site d'escalade près du lieu-dit Notre Dame de Buisante (sur la commune de Pommiers) est aménagé dans une ancienne carrière[7].
Cadre de vie[modifier | modifier le code]
Environnement[modifier | modifier le code]
Données climatiques[modifier | modifier le code]
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,7 | 0 | 2,7 | 5,4 | 9,1 | 12,5 | 14,7 | 14 | 11,4 | 7,3 | 3,4 | 0,4 | 86 |
Température moyenne (°C) | 2,4 | 3,8 | 7,7 | 10,7 | 14,6 | 18,1 | 20,5 | 19,8 | 16,8 | 11,8 | 6,8 | 3,2 | 122 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,6 | 7,6 | 12,7 | 16 | 20,1 | 23,8 | 26,4 | 25,7 | 22,2 | 16,3 | 10,2 | 6,1 | 157 |
Précipitations (mm) | 49 | 47 | 51 | 55 | 78 | 79 | 57 | 76 | 78 | 69 | 66 | 51 | 0 |
Transports[modifier | modifier le code]
Réseau Libellule[modifier | modifier le code]
Depuis 2010[modifier | modifier le code]
Depuis le , le réseau Libellule a remplacé le STAV. La commune est desservie par les lignes 1, 2, 4, 6, 7. Le TAD STAV est devenu Libellule à la demande.
Depuis 2015[modifier | modifier le code]
À partir du , le SYTRAL devient l'unique autorité organisatrice des transports urbains et interurbains sur l'ensemble du territoire de la métropole de Lyon et du département du Rhône. Le SYTRAL pilote :
- le réseau TCL ;
- le service OPTIBUS ;
- Les cars du Rhône ;
- le réseau Libellule ;
- le réseau Rhônexpress qui dessert l'aéroport de Lyon.
Réseau SNCF[modifier | modifier le code]
La gare la plus proche de Limas se trouve à Villefranche-sur-Saône (1.51 kilomètres), Anse (3.38 kilomètres), Saint-Georges-de-Reneins (9.81 kilomètres), Quincieux (9.28 kilomètres), Marcilly-d'Azergues (11.34 kilomètres). Le temps moyen de transport pour se rendre à Lyon est de l'ordre de 30 à à 35 minutes. En 2017, le prix moyen d'un billet de train est de 7€.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Le manoir du Martelet[modifier | modifier le code]
L'église de Limas[modifier | modifier le code]
- Eglise de Limas
Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]
En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[9].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
La commune est citée par Philippe Noiret dans "L'Horloger de Saint-Paul".
Le journaliste présentateur de BFMTV Loïc Besson est originaire de Limas[10] où il a suivi sa scolarité maternelle et primaire.
Jumelage[modifier | modifier le code]
Mieming (Autriche) depuis 1999
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- historique détaillé
- « Ville de Limas », sur www.limas.fr (consulté le 28 décembre 2017)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- FFME, Escalade autour de Lyon, (ISBN 2908330377)
- « Climatologie mensuelle à Blacé », sur le site de infoclimat.org (consulté le 29 décembre 2017)
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le 20 juillet 2014).
- « Ce présentateur de BFMTV est originaire de Limas », Le Progrès, (lire en ligne)