Ligne de Neuilly-la-Forêt à Isigny-sur-Mer

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ligne de
Neuilly-la-Forêt à Isigny-sur-Mer
Image illustrative de l’article Ligne de Neuilly-la-Forêt à Isigny-sur-Mer
Carte de la ligne
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Isigny-sur-Mer
Historique
Mise en service 1881
Fermeture 1955
Concessionnaires État (Non concédée) (1878 – 1883)
Ouest (1883 – 1908)
État (Non concédée) (1909 – 1937)
SNCF (1938 – 1973)
Ligne déclassée (à partir de 1973)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 381 000
Longueur 5,106 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 12 
Nombre de voies Anciennement à voie unique

La ligne de Neuilly-la-Forêt à Isigny-sur-Mer est une ancienne ligne de chemin de fer du réseau ferré national français. C'était un court embranchement entre la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg et le port d'Isigny-sur-Mer.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le , un rapport est présenté devant l'Assemblée nationale en vue d'étoffer le réseau ferré national. Une ligne reliant le port d'Isigny-sur-Mer à la ligne Paris - Cherbourg est mise à l'étude[1],[2]. La construction de cette ligne non concédée est déclarée d'utilité publique le [3],[4]. Une loi du autorise le ministère des Travaux publics à entamer les travaux de construction de la ligne[5]. La loi du autorise l'État à assurer l'exploitation provisoire de la ligne[6], puis le un décret approuve la concession provisoire de la ligne à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest[7]. La ligne est ouverte le [8]. La ligne est cédée par l'État à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[9].


Le , le trafic voyageur cesse sur la ligne. Puis le trafic fret est à son tour interrompu le [10]. L'ensemble de la ligne est déclassé le [11].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Infrastructure[modifier | modifier le code]

Carte
Map

Ouvrages d'art[modifier | modifier le code]

Gares et haltes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Alfred Picard, Les chemins de fer français : étude historique sur la constitution et le régime du réseau, Paris, J. Rothschild, 1884, t. 3, p. 281 [lire en ligne]
  2. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements et avis du Conseil d'État, 1875, pp. 626–627 [lire en ligne]
  3. Alfred Picard, op. cit., pp. 533–536 [lire en ligne]
  4. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements et avis du Conseil d'État, 1878, pp. 331–332 [lire en ligne]
  5. « N° 8252 - Loi qui autorise le ministre des Travaux publics à entreprendre l'exécution des travaux de superstructure de divers chemins de fer : 31 juillet 1979 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 19, no 461,‎ , p. 109 - 110 (lire en ligne).
  6. Ibid., 1881, pp. 23 [lire en ligne]
  7. Ibid., 1881, p. 109 [lire en ligne]
  8. Histoire chronologique des chemins de fer européens et russes
  9. « N° 14218 - Loi qui approuve la convention passée, le 17 juillet 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834,‎ , p. 359 - 367 (lire en ligne).
  10. Historail n°17 d'avril 2011, p. 100
  11. Journal officiel de la République française, 22 août 1973, p. 9122 [lire en ligne]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]