Ligne de Marmande à Mont-de-Marsan

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Ligne de
Marmande à Mont-de-Marsan
Image illustrative de l’article Ligne de Marmande à Mont-de-Marsan
Tracé de l'acienne voie à Mont-de-Marsan, à hauteur du pont de Mi-Carrère
Pays Drapeau de la France France
Historique
Mise en service 1882 – 1893
Fermeture 1938
Concessionnaires Midi (1875 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (à partir de 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 642 000
Longueur 97,8 km
Écartement standard (1,435 m)
Pente maximale 10 ‰
Nombre de voies Voie unique
Trafic
Propriétaire SNCF
Exploitant(s) SNCF
Trafic Fret SNCF
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La ligne de Marmande à Mont-de-Marsan est une ligne de chemin de fer française, longue de 97,8 kilomètres, établie dans les départements de Lot-et-Garonne et des Landes.

Elle reliait la gare de Marmande, située sur la ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville, à celle de Mont-de-Marsan, sur la ligne de Morcenx à Bagnères-de-Bigorre et terminus des lignes de Dax à Mont-de-Marsan et de Nérac à Mont-de-Marsan.

Elle constitue la ligne 642 000[1] du réseau ferré national.

Histoire[modifier | modifier le code]

Mise en service[modifier | modifier le code]

Les sections de Marmande à Casteljaloux et de Roquefort à Mont-de-Marsan ont été déclarées d'utilité publique et concédées à titre définitif à la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne le [2]. La même loi concédait, à titre éventuel et à la même compagnie la section de Casteljaloux à Roquefort.

La section de Casteljaloux à Roquefort a été déclarée d'utilité publique et concédée définitivement à la Compagnie du Midi le [3].

La ligne a été ouverte en trois étapes :

  • de Roquefort à Mont-de-Marsan le [4] ;
  • de Marmande à Casteljaloux le [5] ;
  • de Casteljaloux à Roquefort le [6].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

La ville de Mont-de-Marsan est traversée à partir du 25 juin 1940 par la ligne de démarcation (zone occupée au nord et zone libre au sud), scindant également le département des Landes en deux selon un axe Roquefort, Mont-de-Marsan, Saint-Sever, Hagetmau, jusqu'à Orthez. La section de la voie ferrée de la ligne de Marmande à Mont-de-Marsan, parallèle au boulevard d'Alingsås, matérialise une partie du tracé de cette ligne. Un point de passage, contrôlé par des sentinelles françaises et allemandes, est créé au passage à niveau situé au 43, avenue de Villeneuve. Une filière d'évasion utilise clandestinement un passage sous la voie ferrée au 1, chemin de l'Évasion[7].

Fermetures et déclassement[modifier | modifier le code]

La ligne a été fermée dans sa totalité au service des voyageurs le . Elle a été fermée au service des marchandises de Casteljaloux à Bourriot-Bergonce le et de Bourriot-Bergonce à Roquefort le .

La ligne a été déclassée et/ou fermée en plusieurs étapes :

  • de Casteljaloux à Bourriot-Bergonce (PK 104,390 à 139,400) le [8] ;
  • de Bourriot-Bergonce à Roquefort (PK 139,400 à 151,720) le [9] ;
  • section à Casteljaloux (PK 103,626 à 104,390) le [10] ;
  • d'Arue à Sarbazan (PK 151,720 à 156,406) le [11] ;
  • de Marmande à Casteljaloux (PK 79,770 à 103,626) le [12].

Tracé[modifier | modifier le code]

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Infrastructure[modifier | modifier le code]

Carte
Carte détaillée de la ligne.
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Exploitation[modifier | modifier le code]

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En grande partie déclassée et/ou fermée, la ligne n'est plus exploitée aujourd'hui que pour la desserte d'un dépôt d'hydrocarbures situé à 5 km de Mont-de-Marsan.

Projet[modifier | modifier le code]

Une voie verte est en cours de réalisation en 2022 de Marmande à Casteljaloux[13]

Galerie[modifier | modifier le code]

Mont-de-Marsan
  • Ligne de Marmande à Mont-de-Marsan marquant la ligne de démarcation de 1940 à 1943. Le tunnel passant en dessous à Mont-de-Marsan est emprunté clandestinement par ceux cherchant à passer en zone libre. En 1972, il est rebaptisé « chemin de l'évasion »[14]
    Ligne de Marmande à Mont-de-Marsan marquant la ligne de démarcation de 1940 à 1943. Le tunnel passant en dessous à Mont-de-Marsan est emprunté clandestinement par ceux cherchant à passer en zone libre. En 1972, il est rebaptisé « chemin de l'évasion »[14]
  • Passage à niveau situé 43 avenue Villeneuve à Mont-de-Marsan. Il servait de poste de contrôle du franchissement de la ligne de démarcation pendant la Seconde Guerre mondiale.
    Passage à niveau situé 43 avenue Villeneuve à Mont-de-Marsan. Il servait de poste de contrôle du franchissement de la ligne de démarcation pendant la Seconde Guerre mondiale.
  • Pont de Mi-Carrère[n 1] sur le Midou supportant la voie ferrée à Mont-de-Marsan
    Pont de Mi-Carrère[n 1] sur le Midou supportant la voie ferrée à Mont-de-Marsan

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Voir la liste des ponts de Mont-de-Marsan

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Bulletin officiel de RFF n° 38 de mars 2010 - page 16
  2. ↑ Bulletin des lois de la République française, année 1875/07, page 1 276.
  3. ↑ Bulletin des lois de la République française, année 1885/01, page 642.
  4. ↑ Rapports et délibérations - Conseil général des Landes, année 1883/08, page 66.
  5. ↑ Rapports et délibérations - Conseil général des Landes, année 1891/08, page 60.
  6. ↑ Rapports et délibérations - Conseil général des Landes, année 1893/08, page VIII.
  7. ↑ Itinéraires de mémoire des deux guerres mondiales à Mont-de-Marsan, Saint-Pierre-du-Mont et alentours, réalisé par l'ONACVG, AAL-ALDRES, Conseil départemental des Landes, Ville de Mont-de-Marsan, 2017, consulté le 8 février 2024
  8. ↑ Journal Officiel de la République Française du 8 mars 1975, page 2 620.
  9. ↑ Journal Officiel de la République Française du 24 octobre 2001, page 16 754.
  10. ↑ Bulletin officiel n° 38 de Réseau ferré de France de mars 2010.
  11. ↑ Bulletin officiel n°94 de SNCF Réseau d'avril 2015, p.12
  12. ↑ Bulletin officiel n°117 de SNCF Réseau de mai 2017, p.15
  13. ↑ « Lot-et-Garonne. Des travaux sont prévus en 2022 pour la Voie Verte entre Marmande et Casteljaloux / Le Républicain Lot-et-Garonne », sur actu.fr, (consulté le ).
  14. ↑ « Mont-de-Marsan : l'ancien tunnel qui permettait de fuir la zone occupée par l'Allemagne pendant la guerre », sur francebleu.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

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